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DEALEM
CHRONIQUE DEALEM - review
Contact groupe http://perso.orange.fr/dealem
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Mise en ligne le : 24 juillet 2007  | Intervieweur : | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Interview Dealem en face a face


p666 >> La biographie sur votre site contient vraiment peu d’informations. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous. Quand et comment est né le groupe? D’où vient le nom Dealem?

Gaspard : le groupe est né en 2002. Au départ, il n’y avait ni Sam, ni Tony, ni Benoît (ndlr : respectivement chanteuse, bassiste et batteur). Six mois plus tard, nous sommes parti à la recherche d’un chanteur et nous avons découvert Sam. Puis, en 2004, suite au départ du bassiste et du batteur, Tony nous a rejoins. A l’époque, il jouait dans un des groupes de Sam, Bad Taste, qui n’existe plus aujourd’hui. 8 à 9 mois plus tard, Benoît a pris place derrière les fûts. Finalement, ça ne fait que deux ans qu’on joue ensemble.
Le nom Dealem est venu avant Sam. A l’époque, on cherchait un nom original. On a donc fouillé le dictionnaire, l’encyclopédie, on a regardé partout et Dealem semblait approprié à notre style de musique.

p666 >> Comment définiriez-vous votre style à quelqu’un qui n’a jamais écouté Dealem?

Gaspard : fusion !

p666 >> Quelles sont vos influences?

Gaspard : je pense que l’on va répondre chacun de notre côté pour ça car on a des influences vraiment différentes. Personnellement, j’écoute pas mal de jazz mais je suis touché par beaucoup de styles de musique.
Tony : initialement, je ne faisais pas de musique « dansante ». J’ai commencé par le death métal, après j’ai fait du jazz. Mais comme je ne suis pas très jazz dans l’esprit, je le jouais comme je joue du rock Et finalement, le compromis Dealem était pas mal, puisque ça permettait de s’exprimer rock avec plein d’autres influences.
Sam : en tant que chanteuse, j’ai plus touché à ce qui est rock, pop-rock, un peu au gothique et à l’électro.
Benoît : quand j’ai commencé la batterie, c’était pour faire du « Skate-core ». Après, j’ai dérivé vers le rock anglo-saxon et le funk.

p666 >> Ou avez-vous enregistré Battle Pieces et dans quelle condition?

Sam : on a enregistré chez un ami ingénieur du son, ce qui explique les problèmes techniques de la démo. C’est assez délicat d’avoir un bon rendu quand tu gueules à la mort dans un appartement et que les animaux de compagnie du propriétaire courent derrière. En plus, on a enregistré sur deux mois, c’est très long.
Benoît : surtout qu’on n’a pas joué ensemble. Chacun faisait ses parties à tour de rôle.
Gaspard : La démarche de tout ça, c’était un peu le côté « carte de visite », une sorte introduction à ce qu’on voulait faire plus tard.

p666 >> De quoi parlent les textes ?

Sam : ça varie énormément. Je n’écris pas mes textes avant la composition, je travaille d’abord en yaourt. Le plus important, c’est ce que je vais trouver en ligne de chant. Après, cette ligne de chant ajoutée à la musique va m’inspirer des thèmes ou au moins des ambiances. Dans le cas de « Battle pieces », les sujets sont très variés mais il se retrouve autour d’un même axe, ce sont tous des pièces de combats. Par exemple, « Evil girl » parle du crime d’honneur et « Delirium tremens » de quelqu’un qui essaye de se raccrocher à la vie.

p666 >> Beaucoup d’instrumentistes de groupes rock avec une fille au chant ont tendance à rester en arrière plan comme ceux de Queen Adreena, The gathering… N’avez-vous pas peur que tout votre travail de composition instrumentale soit oublié au détriment du chant de Sam?

Tony : au contraire, pour moi l’idée principale, c’est de porter le chant en avant. Qu’il soit féminin, masculin ou canin, il faut qu’il soit bien présent, parce que c’est ce qui touche le public en premier, c’est ce qui me touche moi, en tant que public, en premier.
Benoît : effectivement, la question se pose, quand tu vois trois gugusses qui jouent et une fille qui chante, de se demander si les mecs ne sont pas là pour faire « tapisserie ». Les échos que j’ai eu, c’est que finalement la musique était au moins aussi construite que le chant. Elle n’est pas chiante, ni porteuse, c’est un élément à part entière.

p666 >> Et, au contraire, Sam, n’as-tu pas peur d’accaparer sans le vouloir tout l’espace?

Sam : Je ne me sens pas leader du groupe même si forcément, sur scène, la personne au chant est celle qui est mise en avant. Je ne pense pas qu’on travaille dans cette optique la. D’ailleurs, à chaque fois qu’on se retrouve sur scène, je leur demande d’être à côté de moi et pas derrière moi car j’ai besoin d’eux. Je ne peux me donner à fond s’ils ne sont pas la.
Gaspard : C’est vrai qu’il y a un travail de son qu’on n’a pas pu faire, et cela se ressent sur la démo. Mais ça devrait changer à partir de septembre et ça va donner des moments musicaux, des passages ou le chant sera un instrument à part entière, comme une deuxième guitare. C’est quelque chose dont on a tous envie, mettre des ambiances et pas que des paroles.

p666 >> Quelle est la prochaine étape pour Dealem? Album? Tournée? Comptez-vous démarcher des labels?

Sam : démarcher des labels, je ne pense pas. On n’est pas obsédé par l’idée de signer, on ne pense pas que ça va tout changer. Après, si on a des opportunités, pourquoi pas. Mais notre but premier est de jouer un maximum, de vivre le contact du public pour voir comment notre musique fonctionne en live.
Tony : On est dans une phase ou on est encore en train de se connaître, musicalement, humainement. Il n’y a aucune raison que l’on fasse aujourd’hui des plans d’albums. On n’a pas encore un concept solide, on n’a pas assez tourné. Ca ne fait que deux ans qu’on est dans cette configuration, c’est rien. Il faut déjà augmenter la cadence pour arriver à maturation plus vite. Quand on l’aura atteint, on pourra réfléchir à l’enregistrement d’un disque.

Merci à Sam, Tony, Benoît et Gaspard de Dealem

   

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