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THE SENSELESS |
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Mise en ligne le : 15 mai 2007 | Intervieweur :
EVIL PRIEST
| Traducteur : EVIL PRIEST |
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Cher Sam Bean, 1. La première chose qui frappe l’acheteur potentiel de votre album est la pochette du CD. Pourquoi avez-vous choisi un surfer ? On est quand même à des années-lumière des visuels de The Berzerker … J’ai voulu une pochette qui ne ressemble pas à un artwork de Grind Core classique. J'ai voulu aussi quelque chose de rayonnant ; comme une énergie saine et positive, pour que les auditeurs sachent qu’il serait uniquement question d’amusement pur et inconditionnel et en aucune façon d’introversion ou de quelque chose de maladif. Et puis, cette pochette reste très brutale, car ce qui va arriver au surfer est aussi violent qu’un accident de voiture ! Ce type va se prendre une claque d’eau salée de près de dix tonnes … 2. Peux tu nous expliquer, stp, comment tu as fait pour réunir divers musiciens d’autres groupes autour de toi ? J’ai connu Matt Wilcock avec The Berzerker, il n’y a donc rien à dire là dessus. J'ai toujours su qu’il était fort dans l’engineering des guitares, donc je lui ai demandé de faire ça pour moi. Il a aussi fait une partie en tapping sur « Cripple Trash ». Il était fatigué de voir mes tentatives imprécises et répétées pour faire cette partie, alors il m’a pris la guitare des mains et a fait le passage de tapping en deux coups de cuiller à pot. Avec Ol Drake, du groupe Evile, ça a été complètement différent. On était en contact par le biais d’un forum de musique depuis pas mal d’années et je savais qu’il était un tueur à la gratte ; influencé par Morbid Angel … J’avais besoin de quelqu’un pour faire un solo qui déchire ! Ol l’a fait pour ma demo et je l’ai harcelé pour qu’il accepte de faire la version finale pour l’album. Je pensais qu’il serait mieux pour lui de jouer sa propre création. Bien entendu, maintenant Evile a signé sur Earache et ils sont en train de finaliser leur enregistrement avec Monsieur Fleming Rasmussen, rien que ça ! Alors je case le nom de Ol à tout va, ha ha ha ! Le dernier participant est un ami à moi, James DaCosta, qui a écrit les paroles de « Promise ». Les lyrics de ce morceau ont été écrits en 1988, lorsque nous étions en classe ! On devait avoir 13 ans à l’époque … Je suis chanceux d’avoir des amis si doués. 3. Dix années de composition et deux ans pour l’enregistrement ? Pourquoi la création de cet album a été si longue ? En fait, au départ, je n’écris mes chansons qu’à moitié, je n’arrive pas à les finir. J’ai besoin d’un moment de repos ; j’y reviens plus tard avec une oreille neuve pour les finaliser de sorte qu’elles aient une véritable cohérence. J’ai trop entendu de morceaux de Death Metal moderne avec des passages disjoints, sans ‘vibe’ réelle ou de thème cohérent. J’écris énormément de morceaux mais je ne retiens pour l’enregistrement que ceux susceptibles de rester dans mon esprit sans risque d’être oubliés. Ce premier album est pour moi la rencontre entre de très vieilles et de nouvelles idées. Cela m’a pris deux ans pour enregistrer ce disque principalement parce que j’ai déménagé en Angleterre, laissant mon Australie natale derrière moi. Et puis il y a eu toute l’actualité studio et live de The Berzerker. Je n’ai pas travaillé la nuit sur cet album de The Senseless, je voulais le faire à mon propre rythme. Mais je te dis ça et je pourrais presque sortir un second album le mois prochain … 4. C’est étonnant de voir que l’album n’est pas sorti sur Earache ? En fait, je leur ai envoyé quelques démos, par courtoisie, et ils n’ont pas été intéressés. J’ai enregistré cet album sur mes deniers propres et j’ai fait un clip de la même façon. Je pense qu’ils auraient facilement pu convaincre chaque fan de The Berzerker. Mais, pour être honnête, je suis heureux d'être sur Anticulture. Ils ont été parfaits à toutes les étapes qui ont accompagné la sortie de cet album. C’est un vrai plaisir de travailler et de promouvoir le disque avec eux. Au départ, j’avais fait les démos de l’album pour mes amis et moi et je n’avais aucun plan précis pour l’avenir. Désormais, j’aime faire des albums et j’aime le faire avec Anticulture. 5. Les morceaux de cet album sont si rapides et si complexes que, comme écrit sur le site de ton label, il est pratiquement impossible de les jouer ‘live’. C’était un défit pour toi ? Non, je pense que chaque partie du disque peut individuellement être reproduite sur scène, quitte à y perdre quelques neurones au passage … C’est plus quand on aborde la partie rythmique et les cinq styles de voix qui se superposent parfois que je me demande comment, diable, on pourrait faire ça en live ?! Avec The Berzerker, c’est déjà dur de jouer très rapidement avec des samples et deux chants, avec The Senseless, j’aurais tout cela à faire tout seul, mais aussi les parties acoustiques, des tas de solos et des vagues superposées de guitares … eeeek, ça serait comme la version Death Metal de l’Electric Light Orchestra ! Avant toute chose, le but pour cet album était d’avoir un résultat que je ne regretterais pas ou que je n’aurais pas aimé jouer dans quelque temps. Je voulais faire des chansons qui tuent et qui rendraient les auditeurs heureux. Etre un violent rayon de soleil pour égailler vos vies … 6. Un dernier mot pour nos lecteurs stp ? Achetez mon album ou je vais trouver et vous tuer !!! (lol) |
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Dear Sam Bean, > > 1. The first astonishing thing on your album is the > Cover artwork. Why have you chosen a surfer ? (It is > Really different from the The Berzerker concept - I > Guess there is a shark under the water ...) > I wanted something where you could look at it and instantly know I wasn't trying to do the usual grindcore album. I wanted something which radiated a powerful healthy kind of energy so you know the album is about hardcore fun, not being introverted and malnourished. I wanted something that was still brutal, and man, that surfer's wipeout is like a car accident. I wanted something where if you walk past the CD you just have to stop and look at it and enjoy that dude's last second before he gets a brutal 10 tonne saltwater enema. > 2. Can you explain us, please, how you have met and > Asked to the guest musicians to appear on your album > ? > Well, Matt Wilcock I know from playing in Berzerker, no real story with that one! I've always known he's handy at engineering guitars so I got him to do that for me. He also did a tapping part in the song 'Crippled Trash', he was tired of my imprecise efforts, he just grabbed the guitar off me like "gimme this" and nailed the tapping straight off. Ol Drake from Evile was a different case, we've been posting on a music forum for years now. I've known he's a morbid angel influenced shredder guitarist for quite a while, and I had a song where I needed someone to rip out a sweeping solo. Ol did it for my demo so I hassled him to do it for the album. I thought it'd be fun for him to have a performance of his released somewhere...of course, now Evile are signed to Earache and they're off to record with fucking Fleming Rasmussen no less, so I'm dropping Ol's name everywhere! Ha ha ha! The other contributor was a friend of mine, James DaCosta, who did the lyrics for 'Promise'. He wrote that piece back in 1988 or so at high school. Dude was like 13 years old and came up with that! He should be a writer. I'm lucky I've got some talented friends. > 3. 10 years of songwriting and 2 years for the > Recording ... Can you explain us please why a so > long > Process ? > I sort of half-write songs, can't finish them, then it takes a while to come back to them with fresh ears and complete them right so that they're not like I find a lot of modern death metal, disjointed tunes with no single vibe or theme to a song. I'm always writing a lot of songs and these ones I recorded because they'd managed to stay in my head for years without being forgotten. This album is me flushing a lot of long term ideas to make way for some new ones. It took 2 years to record because I moved from Australia to the UK during it, helped record another Berzerker album, did some tours and a bunch of other stuff. I definitely was not staying up late every night trying to genius up an album, or spending an entire two years doing day after day of takes. I wanted to go at my own pace. Having said that, I'm about ready to pump out another album right about now. > 4. It is quite surprising to see that you have not > Signed on Earache records ... > Well, I sent them some courtesy demos and they plain weren't interested. I recorded the album for nothing and made a filmclip for nothing, and I'm sure they could have easily flogged this to each Berzerker fan. But to be honest, I'm happy to be on Anticulture. They've been perfect every step of the way so far and it's a pleasure to be able to make and promote an album with these guys. At the end of the day, I made the demos for myself and friends mainly and had no plans to release. All I could ever wish for is to enjoy making albums, and I'm loving doing The Senseless with Anticulture. > 5. The songs on this album are so fast and so > complex > That you clearly claim it is impossible to play them > Live. It was a goal for you ? > Nah, I imagine that individual parts of it are do-able even though it gets pretty mental....it's more when I've got backwards drums, or five vocal styles to a song that I'm like, how the hell could I do this live?! With Berzerker it's hard enough playing superfast with samples and two vocals, with the Senseless I'd be doing that AND more vocals, and acoustic parts, and heaps of solos, and layered guitars....eeeek. It'd be like the death metal Electric Light Orchestra. The goal with the album more than anything was to write an album where I'd never be thinking oh I'd better not have this section, that'd hurt to play. I just wanted to try make killer songs any which way occurred to me, I wanted to do stuff to make dudes happy. I want to shine this brutal beautiful sunshine on everyone. > 6. Any last words for our readers please. Buy my album or I'll fucking find you and kill you. | |||