Interviews ALBUMS |
Voir les Interviews |
DEAFENING SILENCE |
|||
CHRONIQUE | |||
Contact groupe | |||
Audio / Video | |||
Mise en ligne le : 13 avril 2007 | Intervieweur :
S.Y.L.
| Traducteur : |
|||
1/ Salut Deafening Silence, votre line up a pas mal évolué depuis la formation du groupe, pouvez vous nous présenter votre équipe actuelle ? Phil : En fait, il n’y a pas eu tant de changements que ça en dix ans ! En 2000, on a viré notre second guitariste, Sebastien Spadafora, car il n’était absolument plus l’esprit du groupe et il était trop souvent absent ou en retard. En 2005, Julien Milbach, notre chanteur de l’époque, est parti pour des raisons… on va dire inconnues. Et en 2006, Romain Silvano a cédé son poste de batteur originel car il a dû quitter la région pour des raisons professionnelles. Donc aujourd’hui, le groupe est composé de Nico Griette au chant, Michael Magagna et Guillaume Corsale aux guitares, Eric Totti à la batterie et moi, Phil Wax à la basse. Gui : En fait Julien était partit parce que la musique et l’ambiance ne lui convenais plus. Etre dans un groupe demande beaucoup de temps, et il n’avait plus ce temps à nous donner. 2/ Entrons directement dans le vif du sujet : pouvez vous nous présenter votre nouvel album ? Pouvez vous nous développer les améliorations que vous y avez apportées par rapport à vos réalisations précédentes ? Phil : « Backlash » est notre second album et nous avons essayé de ne pas commettre les mêmes erreurs que dans le passé. D’un point de vue musical, nous nous sommes beaucoup plus attardé sur les arrangements qui étaient auparavant quasi inexistant. Nous avons vraiment prit le temps nécessaire pour donner forme à nos morceaux et je pense que le résultat est à la hauteur de nos attentes. Et d’un autre côté, on s’est aussi beaucoup plus attardé sur la production du disque. On ne voulait surtout pas le même son que pour « Edge of life » qui sonnait au final beaucoup trop « démo ». il nous fallait un son plus brut et plus accrocheur. Et enfin, la meilleure amélioration que nous ayons apporté, c’est l’arrivé de Nico au micro. Non pas que je dise du mal de Julien, notre ancien chanteur, mais Nico travaille beaucoup plus sa voix et il peut se permettre tellement de chose que ça à repoussé les limites du groupe. Gui : Je dirai que la plus grosse évolution est effectivement la voix de Nico, parce qu’il nous ouvre de nouveau horizons, il nous permet de ne pas nous « engluer » dans un seul style. 3/ La qualité sonore y est très bonne, comment s’est passé l’enregistrement ? êtes vous entièrement satisfait du résultat ? Gui : Nous avons d’abord commencé a enregistrer les parties de basse et de batterie en studio, ensuite nous avons fait les guitares et le chant en home studio. Une fois que tout était en boite, nous avons mixé le tout en studio. C’est un moyen économique, mais qui nous a permis au final de passer plus de temps sur chaque étape de l’enregistrement, et cela sans nous soucier du compteur d’argent qui tourne pour rien dans un studio. 4/ L’emploi de vocaux féminins sur « the seal of the damned » est plutôt une réussite, pensez vous poursuivre dans cette voie ? Phil : On va dire que c’était plus un essai ponctuel qu’autre chose. Gui : Pourquoi pas, a condition d’avoir un morceau qui s’y prête. Comme nous détestons refaire deux fois la même chose, si on a de nouveau du chant féminin, je doute fort qu’il soit comme sur « The seal of the damned ». C’était une idée de Nico, vu que Marie est sa compagne, et franchement, son intervention donne toute son ampleur au morceau. C’est pareil pour les claviers. 5/ Y a-t-il un thème présent sur « Backlash » ? De manière générale, de quoi parlent vos textes ? Phil : Nos textes parlent d’expériences vécues. Il n’y a aucun concept derrière. On essaye simplement de trouver le thème qui collera le mieux à l’ambiance du morceau. 6/ Au moins, vos influencent musicales sont claires ! Mais ce « retour aux sources » du heavy n’est il pas un signe montrant la difficulté de renouvèlement de ce style musical ? Phil : J’aimerai bien que l’on m’explique ce que les médias entendent par ce fameux « renouvèlement du style heavy ». C’est vrai, on entend ça partout ! Le heavy est à la base de tout les autre genres musicaux metal et depuis trente ans, il a donné naissance à des dizaines et des dizaines d’autres courants musicaux que ce soit le death, le thrash, le black, le néo, le sympho, la fusion et tout le reste. Personnellement, je trouve que c’est plutôt pas mal comme renouvèlement. Gui : Le « retour au sources », en ce qui nous concerne, n’est peut être pas le mot juste. Pour moi, il faut être créatif, composer, apporter des idées, et la musique se renouvèle d’elle-même. Beaucoup trop de groupes se contentent de faire un style et rien d’autre, sans chercher à être personnel, a se mettre au défi. En plus on ne ressent aucun plaisir en écoutant leur musique. Ca sonne formaté. 7/ Quel regard portez vous sur la scène heavy actuelle ? Et sur le métal en général ? Phil : Le metal se porte très bien, c’est l’industrie du disque qui va mal. Les majors saturent le marché avec beaucoup de daube et étouffent les labels indépendants. Mais grâce aux webzines, les petits groupes peuvent encore faire parler d’eux. Gui : C’est dangereux parce que tout le monde fait l’amalgame disque=musique. Tout nous prouve que cela va bientôt changer. La musique restera toujours, le disque n’est qu’un support. La preuve : il y a toujours du monde qui viens voir des concerts. Mais il faut se mettre en tête que nous n’aurons plus d’Iron Maiden, Metallica ou Judas Priest. 8/ Quels sont vos projets ? Des dates « live » sont elles prévues ? Nous jouerons le 26 mai a Marange Silvange, le 9 juin a Volmerange les mines … Et c’est tout ! Pour l’instant … j’espère sincèrement que nous arriverons a décrocher des premières parties ou des choses plus intéressantes pour nous que jouer dans des cafés, même si ça reste des expériences formidables. Nous aurons au moins le temps de roder notre nouveau Line-up sur scène. Je suis pressé de voir ce que ça donne en live, et surtout, de retrouver les planches et les gens qui nous suivent. 9/ Et enfin, comment inciteriez vous les fans potentiels à venir vous découvrir ? Phil : Qu’ils viennent faire un tour sur notre site web et qu’ils écoutent nos extraits mp3. Mais le mieux reste l’expérience live. Le metal est fait pour être joué sur une scène devant un parterre de metalleux. Ceux qui se déplacent à nos concerts ne repartent jamais déçu car on se donne toujours à fond, qu’il y ait deux ou deux personnes. Gui : Phil joue « ou est ma chemise grise » de Sim et Patrick Topaloff pendant son solo de basse, franchement, ça vaut le coup rien que pour ça. Si le public est chaud il fait « le Kitching » de Tatayet … Plus sérieusement, je pense que les concerts sont notre meilleurs atout pour nous découvrir. |
|||
| |||