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HACRIDE
CHRONIQUE HACRIDE - review
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Mise en ligne le : 01 mars 2007  | Intervieweur : | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
C’est au black dog, que je rencontre Ben et Adrien respectivement Bassiste et Guitariste d’« Hacride» pour la sortie de leur nouvel et deuxième album, « Amoeba » chez « Listenable » déjà chroniqué par votre serviteur. Ils nous dévoilent leur (long) processus créatif, nous éclairent sur la période qui s’est déroulée entre leur premier album et « Amoeba» et nous donnent leur regard sur la scène française.

Sargoth / p666 : Je vais vous éviter la d’habitude inévitable question sur la signification d’Hacride, je sais que ça vient de l’anglais, par contre si vous pouviez nous éclairer sur ce que signifie le titre de l’album « Amoeba »

Adrien : « Amoeba » signifie amibe en français. On a cherché un titre super longtemps qui représente la musique. Comme tu peux le voir l’album est une entité, on ne voulait pas développer un concept album, mais un concept qui puisse rapprocher les paroles, l’artwork et la musique en nous inspirant afin d’avoir quelque chose d’ouvert. Le thème de l’amibe nous plaisait et allait assez bien, car c’est une espèce de cellule organique qui avance et se nourri de tout et qui meurt en se divisant en deux autres entités. On a donc basé pas mal de choses par rapport à ce titre la.

Sargoth / p666 : Vous êtes depuis 2005 chez « Listenable », pouvez vous nous dire comment vous êtes arrivés sur le label et s’il répond à vos attentes ?

A : L’arrivée est assez simple. On devait à la base signer pour un label canadien, mais on ne s’est pas mis d’accord sur certains points, donc on a été obligé d’annuler le contrat. On s’est retrouvé sans label début 2005 un peu blasé car nous avions l’album mais nous ne pouvions pas le sortir. Laurent nous a appelé la même semaine en croyant que l’on était signé dans le label canadien et comme ça n’était pas le cas, il nous a dit qu’il aimerait bien nous signer.
Il a fouillé un jour dans la pile énorme de cd qu’il reçoit tous les jours et a ressorti le disque qu’il n’avait pas écouté et ça lui a plu. On lui avait envoyé dans une boite de DVD, je ne sais pas si c’est ce qui a attiré son attention (rires…), on va lui poser la question. C’est vraiment un coup de cœur et un coup de bol.

Seb : Ca a été très rapide, puisque entre la démarche et la signature ça a mis un mois.

Sargoth / p666 : Et jusque là, il a bien répondu a vos attentes ?

A : C’est « Listenable ». En France et en Europe c’est un label qui a un prestige monumental.

S : Oui c’est clair qu’il y a plein de choses qui font que l’on se sent bien et que l’on a envie d’avancer, on se sent épaulé. Tout est fait pour que ça se passe bien, on n’a pas grand chose à dire.

A : surtout qu’avec des groupes comme « Scarve », « Anorexia Nervosa », « Gojira », « Incantation », « Immolation », « Mors Principium Est », on se dit « Wah !!! C’est cool la famille». Donc vraiment rien à redire à ce niveau.

Sargoth / p666 : Vous faites partie de la « Klonosphere », qu’est ce que cela vous apporte ? Je sais que c’est Guillaume qui s’occupe de vos dates.

S : Ça nous apporte une famille

A : Oui voila une autre famille

S : On a tous envie d’avancer, tous les groupes ont de l’ambition, ça apporte de l’expérience, on n’est pas tout seul, ça évite de refaire les erreurs des uns et de bénéficier des bonnes choses des autres. Quand un groupe se retrouve tout seul, il se demande comment il va faire telle ou telle chose, ce n’est pas bon.

A : Et puis ça fonctionne pas mal, puisque excepté « Klone» qui est encore à la recherche d’un label, nous sommes tous signés. Tout le monde fonctionne, tout le monde tourne. Ca nous a apporté vraiment beaucoup et l’expérience par exemple que nous avons de notre coté avec « Listenable » ou nos tournées, nous la réinjectons en disant attention ça il ne faut pas faire ou ça, ça serait mieux de le faire comme ça et pareil pour les autres. Donc c’est vraiment de l’entraide. C’est profiter de l’expérience de chacun et ne pas se planter, s’il y en a un qui se plante, les autres ne le feront pas.

Sargoth / p666 : C’est votre deuxième album et on ressent une grande maturité dans la composition, une grande variété aussi, des passages très jazzy dans l’approche, pas mal de parties en guitare clean, comment travaillez vous pour la création ? Qui compose ?

A : C’est assez simple, nous avons utilisé le même procédé que pour le précédent, je compose tout dans un premier temps, chez moi sur mon home studio. La composition d’Amoeba par exemple a prit deux ans, donc maturité forcement ça a prit très très longtemps. Je compose ça tout seul chez moi et par la suite je fais une sorte de petite demo, une petite production et je la passe aux autres, comme ça tout le monde écoute et les idées tombent. Chacun note ce qui va ou pas et valide ou pas le morceau, il y a des fois ou je peux bugger, ça n’est pas forcement bon. Après cela, il y a l’arrangement, on se voit, on se téléphone, on réarrange sur pc, les harmonies, les structures etc… tout le monde met de son grain de sel et après on re-filtre en repet pour voir si ça groove. Moi je suis tout seul chez moi avec ma boite a rythme, avec ma fausse basse, il y a pleins de trucs qui passent plus ou moins en repet. Le dernier filtrage c’est le studio, là où on peaufine, on lèche tous les détails. En fait la maturité vient du filtrage de toutes ces étapes et du fait que ça met très longtemps au niveau composition. Je retouche tout le temps les morceaux, même à la fin, pour certains, j’ai encore retouché des choses avant de les enregistrer.

Sargoth / p666 : Tu fais donc tout, même la batterie en boite à rythme donc ?

A : Oui je fais la ligne directrice, mais quand tu as un batteur comme Oliv qui groove à fond, qui a un jeu très jazz et qui apporte vraiment au niveau du groove et de l’interprétation, ça change tout. Si je composais les morceaux et que d’autres personnes les jouaient, ça n’aurait aucune gueule, la compo est aussi faite en fonction des musiciens, on se connaît super bien, on est amis, on se parle tout le temps, donc je compose en fonction des personnes, je sais très bien s’il y a des parties de batterie qui ne sont pas belles par exemple ou des parties de basses qui ne vont pas aller que les autres vont changer ce qui ne va pas. Je fais vraiment la ligne directrice.

S : Tout en ayant déjà cette demo prête, rien n’est figé non plus. Il y a une grosse ligne, une grosse base évidement mais on peut tout changer.

A : C’est tout le groupe qui vient changer tout cela, il y a un produit fini mais il faut qu’il soit ensuite encore plus fini.

Sargoth / p666 : Pourquoi avoir mis un morceau comme « Zambra » sur « Amoeba » ? Je pense que c’est la question que tout le monde va vous poser, mais c’est un cover que l’on trouverait en fin d’album pour pas mal de groupes et vous, vous avez choisi de le mettre en plein milieu.

A : Oui car ça fait partie de notre démarche artistique justement, d’essayer et de prendre des risques. Ça c’est une véritable prise de risque car il y a des gens qui aiment, qui adorent même et il y a des gens qui trouvent ça bizarre. Moi personnellement je trouve ça gigantesque car je suis un gros fan de flamenco et j’adore « Oros de Brujo » ce groupe la, c’est très sympa. J’ai connu à Barcelone, c’est un grand groupe en Espagne, très connu et c’est la que j’ai écouté pour la première fois « Zambra ». Quand tu écoutes il y a un espèce de groove rock, c’est du flamenco qui m’a donné envie d’essayer. Je me suis dis j’essaye, je l’ai fait tout seul sur mon pc et quand j’ai vu le résultat, j’ai vu que ça pouvait être chouette. Tout le monde était d’accord, il fallait absolument la mettre sur l’album. On savait que c’était une prise de risque, que tout le monde n’allait pas apprécier, mais en même temps, c’est notre identité, on ne peut pas être choqué qu’ « Hacride » fasse ça.
C’est ce qu’on espère, on peux être choqué par la reprise mais par le fait que ça soit « Hacride » qui le fasse. Max et Marina ont posés leur voix dessus et là ça a tout ouvert. Quand on a fini, on était tous d’accord pour ne peux pas l’exclure de l’album. On voulait aller jusqu’au bout, assumer le truc. On a des influences flamenco en dehors de cette reprise la, il y a des passages jazz etc…, celle-ci passait dans l’album. On a donc décidé de la mettre avant la petite transition, puisque c’est une sorte d’album en deux parties, on la mise avant « Liquid », le morceau instrumental, on ne voulait pas l’exclure

S : Ça collait bien par rapport au reste de l’approche musicale, à cette recherche de liberté, plutôt que s’enfermer dans un style.

Sargoth / p666 : Toujours par rapport à cette diversité, justement. Dans quel style classez vous la musique d’« Hacride » ?

A : On ne se classe pas on dit qu’on fait de la musique. Je même envie de dire qu’on fait du métal, on est musicien, on n’est pas metalleux. Moi je fais de la guitare, je ne suis pas guitariste métal, pareil pour les autres. On a la passion de la musique, c’est pour cela que le fait d’éviter d’avoir des étiquettes nous donne cette liberté. Si demain on fait un morceau electro par exemple, j’espère que ça ne choquera personne.

S : Il faut que les gens voient cette liberté et ne puissent pas se dire « ils n’ont pas le droit ».

A : Dans le métal, on a besoin de mettre une classification, de cloisonner les groupes dans un style

S : C’est aussi un besoin de tout englober pour que tout soit cohérent et je pense que ça l’est au minimum, puisque l’on a une musique cohérente et originale. Nous n’avons pas une espèce de patchwork de différents styles que l’on collerait ensemble, nous avons une identité « Hacride », dans laquelle il est logique qu’il y ait ce genre de partie. C’est ma vision du groupe.

Sargoth / p666 : Comment s’est passé l’enregistrement d’« Amoeba » par rapport au précèdent ?

A : Déjà, nous sommes restés longtemps en studio, contrairement au précèdent qu’on avait enregistré en une semaine. Cette fois, nous avons eut d’une part les moyens, grâce à « Listenable », mais aussi parce que nous avons tournés pendant un an. Nous avons donc réussi à mettre de l’argent de coté pour prendre ce confort de rester extrêmement longtemps en studio. Parce que l’on savait que nous avions quelque chose de gros mais on savait aussi que si c’était rapide avec peu de moyen et que l’on se dépêchait, nous n’arriverions pas à retranscrire tout ce que nous voulions retranscrire. Nous sommes donc restés longtemps, nous avons bien travaillé dessus et nous nous sommes posé. Le résultat est plutôt concluant, surtout avec Franck qui est notre ingé son live et qui avait déjà fait le précèdent.
Tout a été fait au même endroit. Pour ma part, j’ai enregistré mes parties de guitares chez moi. Comme il y avait beaucoup de pistes de guitare il fallait que je sois tranquille pour pouvoir réfléchir. Quand tu as beaucoup de choses à faire, le fait d’être dans un studio que tu payes, ça fait que c’est plus compliqué. Disons qu’on préférait prendre le temps pour les autres instruments que pour les guitares, car je savais ce que j’avais à faire. Nous voulions garder du temps surtout pour le chant et nous avons pris beaucoup de temps pour cela.

S : Nous voulions du temps pour peaufiner, avoir un peu de recul. Nous nous sommes dit avant l’enregistrement, que ça serait bien que nous fassions une petite pause. Ne pas l’écouter pour avoir du recul. Nous savions que nous avions du travail, que nous tenions quelque chose et nous ne voulions pas nous précipiter pour ne pas avoir de pression. Nous étions conscient de notre carte grâce à « Listenable » et nous ne voulions pas la gâcher.

Sargoth / p666 : Vous avez donc attendu d’avoir le résultat qui vous convenait ?

S: Exactement. Au niveau du travail, des arrangements, des mix, surtout que Franck a fait un boulot vraiment énorme. Si tu écoutes Amoeba au casque, tu peux entendre toutes les subtilités. Moi-même, lorsque je l’écoute, je découvre des choses, dont je ne soupçonnais pas l’existence.

Sargoth / p666 : Contrairement à d’autres groupes pour lesquels on se lasse au bout de plusieurs écoutes, c’était donc une volonté de votre part de faire en sorte, que l’on découvre de nouvelles choses à chaque fois ?

A : Oui il y a un gros travail de samples, il y en a partout. Il y avait le morceau de base sur lequel je recomposais par-dessus avec des samples, des harmonies etc…tu as donc vraiment deux morceaux qui se chevauchent, ce qui fait que tu as tout le temps un détail à entendre. Nous voulions avoir l’album le plus riche et dense possible. Dune part une agressivité extrême et d’autre part que les ambiances un peu plus éclairées, soient particulièrement ouvertes. Par rapport à cela, nous avons travaillés les arrangements et c’est vraiment délibéré de découvrir des choses à chaque écoute. Il faut vraiment beaucoup d’écoutes pour tout assimiler.

Sargoth / p666 : Pouvez vous nous parler de vos influences ? Qu’écoutez vous actuellement ?

S : On ne se focalise pas vraiment, elles sont très larges. Nous cherchons à capter les sources de chaque groupe et surtout à ne pas les plagier. Savoir de quelle façon ils ont fait pour faire telle et telle chose, comment nous pourrions l’assimiler, est ce que nous en avons besoin.

A : Chaque fois que nous prenons une claque sur un disque, nous prenons des leçons. En ce moment j’écoute le premier « Door’s », parce que c’est la grande claque, le dernier « Muse » également, c’est très fusion, mi chevaleresque, mi dramaturge. Ces genres de groupes ont tout compris. Le dernier « Ojos de Brujos », le dernier « King Crimson », « Keep of Kalessin », sont vraiment énormes.
Nous dessinons notre personnalité en fonction de nos écoutes, pour se construire une identité vraiment personnelle et ne surtout pas faire de la copie, c’est ma hantise. Si un riff ressemble même vaguement à quelque chose et même si je ne suis pas sur, nous l’enlevons.
Nous écoutons de tout parce que je pense qu’il y a un peu de tout à prendre dans la musique, surtout au niveau du travail. Quand tu vois le dernier « Muse », au niveau de la superposition des voix et tout le reste, je trouve cela génial.

Sargoth / p666 : Comment pratiquez vous de votre instrument est ce beaucoup de travail seul et en groupe ?

A : Oui mais niveau mise en place, nous avons la possibilité d’avoir le morceau à écouter et c’est pour cela que l’on travaille de cette façon. Nous avons essayé de travailler en repet mais ça ne marchait pas. Le fait de composer cette demo permet à tous d’apprendre les morceaux par cœur et d’arriver en repet avec. Les morceaux ne sont pas mis en place du premier coup, mais nous connaissons le morceau, ses ambiances et tout le reste, c’est un gain de temps considérable. Derrière cela, nous repentons énormément et en terme de pratique individuelle, c’est du quotidien, sans compter les cours que je donne, je joue entre 4 et 8 heures de musique par jour, Olivier pareil.

Sargoth / p666 : Vous êtes endorssés par de nombreuses marques. Comment avez vous obtenu ces contrats, est ce vous qui avez démarchés les marques ou le contraire ?

S : C’est moi qui ai été à la pêche. Je travaille sur la partie administrative en quelque sorte. Ce sont des défis et ce sont aussi des coups de cœurs. Avec Sam de « Jackson Angleterre », c’était vraiment un coup de cœur, il a adoré ce que l’on faisait et ça c’est fait comme ça dans une discussion.
Pour les autres c’est pareil, ce sont soit des contacts que nous avons par des connaissances ou du pur démarchage. Olivier, voulais des choses un peu plus personnelles et pas des marques comme « Tama » par exemple. C’était pareil pour moi, je ne voulais pas de marques du genre « Fender » et ça c’est fait assez simplement.

A : Ben y a été au culot, ça n’était pas intouchable. Ca l’est si tu n’as pas de label, de CD.

Sargoth / p666 : C’est un cap pour un musicien qu’est ce que ça vous a fait?

A : Oui c’est la classe, surtout que je jouais avec « Jackson » depuis le début de tout façon. J’ai une signature d’un luthier et du « Jackson ».

Sargoth / p666 : Revenons à l’album. Pouvez vous nous parler de vos textes, de quels sujets traitent ils?

A : Ce n’est pas engagé, il n’y a pas de message politique. Les paroles sont comme la musique on veux des paroles ouvertes qui parlent de sentiments humains, des sentiments quotidiens qu’on essaye d’imager pour suivre la musique. C’est vraiment universel. Pour l’instant on préfère rester sur des métaphores, des émotions. Nous changerons peux être plus tard, mais pour l’instant, c’est comme ça et on ne peux pas pointer du doigt telle ou telle chose. Ce n’est pas pour ne pas prendre de risque.

Sargoth / p666 : Avez-vous d’autres groupes ou projets ?

A : Samuel, le chanteur est guitariste de « Mistaken Element ». Nous, « Hacride » nous prend tout notre temps, nous n’avons pas le temps de faire autre chose

Sargoth / p666 : Votre site est en anglais, c’est clairement je pense, une volonté de votre part de vous tourner vers l’international
Pensez-vous qu'il soit plus facile de percer quand on est un groupe de musique extrême, depuis l'avènement de « Gojira », l’image de la France est souvent mauvaise à l’étranger?

S : Oui et non, il y a un regard de la France de la part des autres, mais « Gojira » est à part. Un groupe n’a pas forcement une nationalité, « Gojira » est international. Evidement qu’ils sont français, mais un groupe qui devient aussi personnel que « Gojira » n’a plus de nationalité. Ça va aider c’est sur, mais bon.

A : Comme disait le patron de « Nuclear Blast », « Gojira » n’est pas français, « Gojira » c’est « Gojira », j’ai trouvé la phrase amusante, car en ce moment je vois que les medias s’emballent sur le métal français. Ok, ça peut ouvrir des brèches mais ce n’est pas parce que « Gojira » fonctionne, que l’on va regarder la France de plus près et qu’on va prendre des groupes français. Si on nous regarde ça ne sera pas parce que « Gojira » est là, ça sera parce qu’on aura fait un bon album, bien chroniqué.
Le métal français a quelque chose à donner mais il ne faut pas se dire, « Gojira » a ouvert les portes ça sera plus facile. C’est une reconnaissance sur chaque groupe qui fera avancer et pas sur un seul. Le métal français, ça veut rien dire en plus. La France comme chaque pays a des groupes de métal qui valent le coup, mais il n’y a pas une scène française avec un son spécifique comme il y a eut en Scandinavie par exemple.
« Gojira » est le premier exemple du groupe français qui fonctionne.

Sargoth / p666 : Il y avait une mauvaise image, c’est un peu mieux maintenant mais c’est vrai que quand on parle avec des étrangers, elle n’est pas terrible quand même, ils cataloguent mal la France à tort

A : Les groupes français travaillent plus, parce qu’on est dénigrés. On connaît la mauvaise image, donc on se dit : soit on est les meilleurs, soit on y arrivera pas. « Hacride» travaille beaucoup sur l’image, les sponsors etc… pour cette raison.

Sargoth / p666 : Quels sont les projets pour « Hacride » en 2007 ?

A : Pour le moment c’est la promo d’« Amoeba » et rien d’autre.

Sargoth / p666 : Avez-vous déjà en tête votre prochain album ?

A : Non, pas encore.

Sargoth / p666 : Et bien merci « Hacride », pour cet interview et encore bravo pour l’album.

S et A : Merci à toi et aux lecteurs de Pavillon 666


   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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