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KREPUSKULE
CHRONIQUE KREPUSKULE - review
Contact groupe http://whispering.death.free.fr
Audio / Video
Mise en ligne le : 13 novembre 2006  | Intervieweur : ORPHANAGE | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1 – Bonjour ! Pavillon 666 tient à vous adresser tous ses encouragements pour votre très bonne démo, nous croyons en vous ! Tout d’abord, pourriez-vous présenter le groupe, nous raconter un peu comment le projet Krepuskule est né ?


Richard M. : Bonjour et merci pour vos encouragements ! Lorsque Krepuskule s'est formé il y a plus de 4 ans nous voulions être libre de parcourir divers courants métal et rock tout en gardant omniprésentes certaines sonorités sombres et mélancoliques.

Rémi D. : Merci à vous ! Le groupe a eu plusieurs changements de line-up. Aujourd’hui Krepuskule est constitué de Richard aux guitares, Diane au chant, Ana au violon et moi-même à la basse. Nous cherchons un batteur et un second guitariste pour pouvoir exprimer notre musique sur scène.

Diane B. : Merci beaucoup pour le soutien, Krepuskule est un groupe hétéroclite aux influences diverses et on espère toucher le plus de gens possibles en faisant ce qu’on aime.



2 – Dans votre musique, on décèle de nombreuses influences de la scène Dark, à la fois du metal extrême et du gothique ? Quels groupes écoutez-vous, lesquels vous ont donné envie de vous mettre à la musique ?


Richard M. : Je n'ai découvert la scène métal extrême qu'en 1997 avec "Enthrone Darkness Triumphant" de Dimmu Borgir qui fut pour moi un déclencheur. Je m'intéresse à tous les courants métal qu'ils soient black, death, dark, goth indus ou encore neo... chacun ayant leurs particularités et attraits propres. A mes yeux, Krepuskule en est la synthèse.

Rémi D. : Je suis aussi assez éclectique dans mes goûts musicaux, même si j’écoute pas mal de « old school ». En ce moment j’écoute pas mal de Doom, mais aussi Motörhead, Angel Witch, les Doors... Le groupe qui m’a donné envie de faire de la musique, et de la basse en particulier, c’est Iron Maiden.

Diane B. : On arrive tous dans le metal par des chemins différents, moi j’ai commencé classique : Metallica, Megadeth, puis j’ai écouté du metal plus extrême : black/doom et enfin goth/new wave et du dark. J’ai découvert le metal à chant féminin très tardivement avec Madder Mortem, Sinergy et plus récemment The Gathering et Stream of Passion qui reste ma grande référence.

Ana M.C. J’ai commencé la musique il y a très longtemps, peut-être que le fait de faire du métal n’a rien à voir avec le fait d’avoir une série de groupes ou d’influences mais plutôt avec la recherche d’un style de musique où l’expression du tragique et de l’obscur trouve parfaitement sa place.



3 – Que pensez-vous de la scène Metal française actuelle ? Y’a-t-il des groupes parmi eux qui vous plaisent particulièrement ?

Richard M. : Je connais peu la scène métal française mais m'y intéresse de plus en plus. J'aime bien l'énergie que dégage le groupe Dagoba.

Rémi D. : La France a une scène metal très intéressante mais manque d’un public nombreux pour la soutenir. Il y a des pelletées de groupes qui méritent le détour : Gojira, Loudblast ou The Old Dead Tree qui sont déjà connus, mais aussi Aes Dana, Ultra Vomit, Inborn Suffering, Funerarium, Horresco Referens, Dunghorteb, Dornfall, The Last Embrace, Carcariass, Wargasm, Leiden, et j’en oublie plein.

Diane B. : En Doom : Inborn Suffering, en Rock : I.n.k city , en Metal : Penumbra, The Old Dead Tree et l’inclassifficable Ultra Vomit.



4 – Comment s’est passé l’enregistrement de cette première démo ? Etait-ce pour vous la toute première expérience studio ?

Richard M. : J'avais déjà participé à l'enregistrement d'une démo avec une autre formation, Sleeping Children. L'enregistrement avec Krepuskule s'est fait dans des conditions assez similaires : chez un particulier à la campagne avec des horaires très souples. Ce sont de très bons souvenirs et j'espère pouvoir continuer à travailler de la sorte dans l'avenir.

Rémi D. : On a vraiment bénéficié de conditions excellentes pour enregistrer. Nico (l’ingé son) est excellent dans tout ce qui touche à la musique, c’est un plaisir de bosser avec un mec comme çà. Il a toujours eu de bonnes idées qui nous ont aidés pour les arrangements. De mon coté c’était une 2ème expérience de studio puisque j’avais déjà enregistré une demo avec mon précédent groupe Homicide. J’ai aussi un projet perso que j’enregistre chez moi.

Diane B. : Pour une première expérience, elle fut très enrichissante et inoubliable : merci Nico !!

Ana M.C. Ce n’était pas ma première expérience d’enregistrement en studio, mais cette fois ci a été la meilleure sans aucun doute. Ca s’est fait très tranquillement, avec des horaires très flexibles, contrairement à la plupart des enregistrements et post productions, nous avons eu beaucoup de temps pour pouvoir travailler consciencieusement chaque détail de manière très décontractée.


5 – Diane, qui s’avère avoir un chant magnifique et surtout très personnel, est-elle une autodidacte ?

Diane B. : Merci beaucoup c’est très gentil. J’ai toujours aimé chanter mais je n’ai que très récemment commencé à prendre des cours de chant pour améliorer ma technique.


6 – Que pensez-vous du téléchargement de musique sur internet, sous tous ses aspects ?

Richard M. : Je comprends aussi bien ses détracteurs (lorsqu'il s'agit d'avoir des revenus suffisant pour se donner le temps et les moyens d'aller plus loin) que ceux qui l'encouragent. Pour ma part j'y suis favorable car je suis pour l'accès libre (ou à moindre frais) à toute forme d'art. De plus cela donne à chacun la possibilité de promouvoir son travail comme il l'entend et à d'autres de s'intéresser à des groupes qu'ils n'auraient jamais découvert autrement.

Rémi D. : Je pense que contrairement à ce que les majors voudraient nous faire croire, le téléchargement, qu’il soit légal ou pas, n’est pas nocif à la création artistique. Ce qui est dommageable par contre, c’est la soupe qu’ils déversent par hectolitres dans les oreilles des gens qui écoutent la radio ou la télé. Ils apportent des solutions comme les DRM à de faux problèmes et espèrent ainsi contrôler toute l’offre, la demande et la création artistique pour verrouiller le marché à leur compte. Mais ce n’est pas comme çà que cela fonctionne. De toutes façons, les vrais passionnés achètent les disques des artistes qu’ils aiment. La seule différence, c’est qu’ils l’ont écouté avant sur leur ordinateur.

Diane B. : Que rajouter après ça ? Je suis tout à fait d’accord avec eux.



7 – Hé bien merci ! Si vous voulez rajouter quelque chose, n’importe quoi, la parole est à vous !

Rémi D. : Merci à Pavillon666 pour son soutien ! Nous ne sommes pas un groupe à message, si ce n’est le désir de communiquer avec de la musique plein de sentiments et d’émotions. Mon message personnel sera : « soutenez votre scène metal locale et un jour Benighted ou Kronos gagnera l’Eurovision ! »

Diane B. : Avis aux guitaristes et batteurs : on est prêt à bosser dur pour jouer du Krepuskule sur scène !

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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