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SYRENS CALL |
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Mise en ligne le : 15 décembre 2004 | Intervieweur :
AVALON
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* salut syrens call, pouvez vous présenter votre line up actuel,d'ou venez vous ? FRANK MANIER (claviers) : Salut ! Le groupe se compose de Valérie PAUL au chant, de Stéphane THURIOT et Thibaut COISNE aux guitares, d’Eric SERRE à la basse, de Sébastien PAUL à la batterie et de moi-même au clavier. Le groupe existe depuis fin 1997 et je n'ai rejoint le groupe qu'il n'y a deux ans pour la préparation d'Emoceans. Les activités du groupe sont centralisées à Château l'Abbaye, un petit patelin du Nord, à côté de Saint-Amand les Eaux, au domicile de Sébastien et de Valérie. Mais nous venons tous de lieux différentes. Ainsi, l'un vient de Compiègne, l'autre de Dunkerque, l'autre de Douai… Bref nous n'hésitons pas à faire de la route pour notre passion ! * quels sont vos diverses influences, qu'écoutez vous comme styles ? FRANK : On peut dire que nous écoutons tous du métal, mais ce style se divise en tellement de branches qu'il est difficile de s'y retrouver… Ainsi les groupes appréciés dans le groupe sont nombreux. Il y a des groupes communs, comme Iron Maiden ou Stratovarius, mais après ça l'un peut écouter du Rhapsody ou du Dream Theater tandis que l'autre écoute du TNT, du Dare, du Candlemass, du Rammstein ou du Saxon… Et par exemple il n'y a que Valérie qui apprécie vraiment le métal extrême. Je vous invite à consulter nos pages persos sur notre site. Elles vous donneront une meilleure idée de ce que nous aimons personnellement. Pour ce qui est des influences qui peuvent se ressentir dans notre musique, je pourrais citer sans me tromper Iron Maiden, Stratovarius….. Eric SERRE : pour ma part, j’écoute du hard depuis 20 ans et je suis resté fidèle aux groupes qui en ont fait la légende : Judas, Maiden, Scorpions, Saxon, Megadeth, etc… Par ailleurs, j’essaie aussi d’écouter d’autres styles musicaux car c’est une excellente façon d’enrichir sa pratique musicale. Pour un bassiste, je pense que c’est important car c’est le moyen d’enrichir la musique du groupe et de lui donner une couleur musicale un peu moins typée. * comment s'est déroulé l'enregistrement de votre album ? etes vous entierement satisfaits du resultat ? FRANK : La réalisation de cet album du début à la fin a été longue et pleine de rebondissements. Nous avions décidé à la base de tout réaliser à la maison. Nous avons donc débuté les prises de son en février 2003 pour les terminer en juillet. Ensuite, nous avons commencé a mixer les titres mais sans parvenir aux résultats attendus. Nous avons donc décidé de faire appel à une personne extérieure au groupe. C'est ainsi que nous nous sommes attachés les services de Bruno Levesque de SILENCE pour ce travail. Et nous pouvons dire qu'il a réussi à rendre à nos titres la puissance et le son dont ils avaient besoin. Pour nous ce deuxième album marque une énorme évolution par rapport au premier, et notamment en terme de production. Nous sommes donc pleinement satisfaits, mais gardons l'ambition de faire encore mieux par la suite. ERIC : Nous sommes plutôt du genre perfectionniste et nous avons donc passé beaucoup de temps pour nous donner les moyens d’obtenir un album qui corresponde le mieux à nos attentes. Je tiens aussi à souligner qu’avant même de débuter l’enregistrement, nous avions commencé par recruter Frank, car nous avions clairement identifié qu’un clavier était indispensable pour permettre au groupe de s’exprimer pleinement. L’album étant là, je peux dire que notre choix s’est révélé judicieux car Frank a énormément enrichi notre musique. * quel est le message que vous voulez faire passer dans vos textes, il y a un concept general sur cet album ? FRANK : Au niveau des textes, il existe une trame sur cet album : les émotions humaines. La peur, la colère, l'amour, la joie, la peine… Par exemple, "The Start of a New Story" raconte la joie que représente pour Valérie la naissance de sa fille ; "Silence of an Angel" parle de la peine engendrée par la perte d'un être cher (le neveu de notre manager Fred, décédé accidentellement à l'âge de 15 ans)… Nous avons essayé de brasser large, tout en gardant à l'esprit cette trame. Mais on ne peut pas dire qu'il s'agit d'un album conceptuel. * j'ai trouvé l'idée du saxophone très réussie, cela apporte un plus incroyable, comptez vous réediter une prochaine fois ? FRANK : Nous avons toujours eu la volonté d'intégrer, dans une chanson de notre album, un instrument extérieur au groupe. Sur le premier album il s'agissait d'un violon et cette fois-ci d'un saxophone. Dès que ces instruments "non métal" interviennent cela apporte forcément un plus et une richesse au morceau, surtout s'ils sont utilisés à bon escient. Donc oui nous allons forcément rééditer l'expérience par la suite, avec pourquoi pas un triangle ou un accordéon (rires) ! Quoique l'accordéon ça a déjà été fait dans le métal ! Non pourquoi pas un hautbois ou un vrai ensemble à cordes… ERIC : Ceci dit, si nous sommes ouvert à l’utilisation d’instruments non « métal », cela n’a pour but d’être original à tout pris mais de servir la musique du groupe. * avez vous d'autres projets à venir ( concerts ...) ? FRANK : Il y a bien sûr ce concert tant attendu au Metal Female Voices Fest à Bruxelles le 7 novembre prochain. Jouer sur la même scène que NIGHTWISH c'est vraiment valorisant pour nous. Un merci particulier à Philthy pour nous avoir permis de participer à cette affiche, ainsi qu'à J-P Objoie ! A part cette date, nous n'avons malheureusement rien d'autre à nous mettre sous la dent pour le moment. Mais ça ne saurait tarder ! Sinon pour ce qui est d'un troisième album, on y pense pas trop pour l'instant, mais il arrive que l'un ou l'autre d'entre nous mette une petite idée de côté pour la suite. ERIC : Avant de voir quels sont les plans live que l’on va pouvoir dégotter, nous souhaitons savoir quel est l’accueil que va recevoir « EMOCEANS ». Les premières chroniques dont nous avons eu connaissance sont en tout cas un véritable encouragement. * que pensez vous de la scene metal en france ? FRANK : Ce qui est sûr, c'est qu'il existe de nombreux groupes talentueux. Je pense notamment à ADAGIO, MANIGANCE, HEADLINE, FAIRYLAND… Et dans d'autres styles de métal il existe d'excellents groupes dans d'autres styles de métal comme LOUDBLAST, KILLERS, PLEYMO, AQME… La scène française est quand même assez diversifiée. Après certains marchent mieux que d'autres, et accèdent parfois au marché international, mais malheureusement c'est bien trop rare. D'un autre côté, on ne sent pas trop de volonté de développer ce style dans notre bon pays… Ici de toute façon le grand public n'a plus que la tête à Star Academy. Les labels ne savent pas offrir de diversité aux français. Quand on voit que Nightwish a vendu plus de 200000 albums en Allemagne…En France ça doit être 5 fois moins… Le métal reste mal perçu et méconnu. ERIC : Je rejoins complètement Frank dans son analyse et je rajouterai volontiers MALEDICTION à la liste de groupes. Sauf exception, le hard n’a jamais vraiment été sur le devant de la scène en France et il en va de même pour les groupes hexagonaux. Sachant cela, on est au moins sûr d’une chose : ceux qui jouent ce style de musique ne le font pas par opportunisme mais par passion. C’est le bon côté des choses. * si vous avez un coup de gueule ou un coup de coeur, la parole est à vous : FRANK : Au niveau coup de gueule, j'ai déjà utilisé mon joker dans la question précédente ! Je pourrais rajouter forcément la crise que le marché du disque traverse actuellement. ERIC : Concernant la crise du marché du disque, c’est sûrement regrettable. Ceci dit, si les CD avaient été moins chers, les majors ne seraient à mon avis pas en train de licencier à tour de bras. Quelque part, elles récoltent aujourd’hui ce qu’elles ont semé, ou plutôt ce qu’elles n’ont pas semé. Je dis cela d’autant plus tranquillement que je n’ai à ce jour jamais téléchargé de musique sur internet… |
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