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DOUCE MORPHINE |
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Mise en ligne le : 28 novembre 2003 | Intervieweur :
AVALON
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Après votre album "Du Mal de Vivre", quels sont les points positifs ( ou négatifs ) que vous retirez de cet enregistrement, et des échos qui en ont découlé? Nous avons terminé l’enregistrement de l’album en février 2003. Nous le re-mixons actuellement. Nous le finaliserons pour la fin de l’année 2003. Cet enregistrement fut une expérience intéressante. Néanmoins, nous n’étions que 2 lors des sessions, et nous enregistrions dans le « home-studio » de Matthieu. Donc nous restions chez nous. Seules les voix ont été enregistrées dans un lieu approprié. Nous nous sommes donc efforcés de faire avec le peu de moyens dont nous disposions (nous nous sommes auto-produits). Très peu de difficultés se sont présentées car la batterie était séquencée tout comme la plupart des instruments, hormis les guitares naturellement. Les échos furent très positif pour nous, groupe sortant de nul part. Les points négatifs seraient la jeunesse de nos compositions, le caractère monotone de l’album (le concept est basé sur la lassitude), les voix un peu trop en avant et les instruments synthétiques trop nombreux (mais il faut remarquer qu’ils servent le côté très froid de notre musique). On nous a même reproché d’avoir voulu trop bien faire. Nous allons désormais nous consacrer à nos prestations scéniques et à la composition, afin d’avoir un matériel de qualité pour un prochain album. Vous êtes désormais un quatuor, quels sont les nouveaux membres, et apporteront-ils une touche très différentes à vos compos ( et laquelle ?) Depuis les débuts de Douce Morphine, nous étions deux : Flore (chant) et Matthieu (guitares, chant et programmations). Depuis Juillet 2003, le groupe s’est complété avec Clément (batterie, percussions et chant), qui avait déjà joué avec nous fin 2002, et Rémi (basse et chant). Depuis cet été, nous avons commencé à mettre en place notre répertoire (à savoir les morceaux de l’album « Du Mal de Vivre »). Les anciennes chansons ont été mises de côté, car nous les recomposerons plus tard afin de les adapter à la nouvelle configuration de groupe. Les nouveaux membres apportent une nouvelle dimension au groupe. Nous perdons un peu ce caractère glacial et martial que nous avions avec nos machines. La musique a plus de relief et est plus vivante. La dimension « métal » est un peu plus mise en avant. Néanmoins, même si nous gagnons en puissance, sur scène principalement, notre musique reste éthérée. Notre orientation musicale restera celle que nous nous sommes imposée, c’est-à-dire le rêve et la Nature en musique. Les nouveaux membres vont apporter leur griffe sur les anciennes compos mais principalement sur les nouvelles car ils seront intégrés au processus de composition. A noter qu’un cinquième membre devrait intégrer le groupe cet hiver : Dorothée, aux claviers et à la clarinette. La clarinette nous apportera une dimension plus classique et un timbre particulier, ce que nous allons développer pour les prochaines compositions. Vos concerts ont été rares cette année, est-ce le fait de la difficulté à trouver des salles et organisateurs en France, ou bien est-ce un choix délibéré de votre part ? C’est clairement un choix de notre part. Nous n’avons pas cherché. Nous avons surtout assuré la promotion de la maquette de l’album auprès des médias (webzines, fanzines, radios, magazines, etc.) et des labels. Le groupe repart depuis peu et se reconstruit avec les nouveaux membres. De plus, nous n’habitons pas dans la même région : Rémi est parisien, Dorothée étudie et vit à Blois (région Centre), Flore, Clément et Matthieu vivent à Brest (pour les études concernant Matthieu et Flore, Clément est breton de naissance). Nous ne pouvons nous réunir souvent. Donc Matthieu, Flore et Clément essayent de travailler ensemble quand ils peuvent, et tous les 3 mois environ, nous nous réunissons tous les 4 (et bientôt 5). La dernière fois, c’était durant l’été, et la prochaine sera cet hiver, fin décembre. Nous avons décidé de nous préparer un maximum et de mettre en place une play-list minimum avant de commencer à nous produire. Nous jouerons pour la fête de la musique, à Paris certainement, et ensuite nous essayerons d’enchaîner les concerts. Quels sont vos projets à venir ? L'orientation musicale vers laquelle vous vous êtes tourné va -t-elle se poursuivre ? Matthieu a déjà écrit la progression de l’histoire que racontera notre trilogie, donc nous savons que nous allons réaliser au moins deux albums encore. Mais nous souhaitons nous consacrer à la scène pendant quelques temps afin d’asseoir notre répertoire et de nous faire un nom. Il nous faut gagner en maturité avant de songer à retourner en studio. « Du Mal de Vivre » est la deuxième partie de la trilogie, même si l’album sort en premier. Ensuite, dans l’ordre chronologique, nous sortirons « Cicatrices », un album métal, plus chaud et sombre que « Du Mal... » ; et suivra « A l’Idéal », un album que nous souhaitons totalement acoustique (flûte, clarinette, guitares acoustiques, violoncelle, piano, ...). Chacun de nos album aura sa particularité sonore et sonnera différemment des autres. Nous ne voulons pas lasser notre auditeur, et surtout nous renouveler dans notre musique. Après cette trilogie, nous pensons toujours faire du métal, mais nous ne savons pas encore dans quelle direction nous allons aller... Enfin, si vous avez un mot à dire, coup de gueule ou coup de cœur, la parole est à vous : Pas de coup de gueule. Simplement, merci à vous pour votre soutien. Merci à ceux qui nous écoutent. Prenez soin de la Nature qui vous entoure, elle saura vous le rendre. Nous ne sommes pas des philosophes, peut-être des poètes, mais c’est à vous de juger... |
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