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DER HENKER
CHRONIQUE DER HENKER - review
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Mise en ligne le : 30 juillet 2004  | Intervieweur : AVALON | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Salut Der Henker ! Pouvez-vous nous présenter votre line up, et d'où venez vous ?

Der Henker est constitué de 2 fois 3 membres : 3 de Lyon, 3 de Chambéry. on est une sorte de (power trio)2, plutôt de (power duo)3 : section rythmique, Seb (basse) et Brunit' (batterie) ; guitares, G.R. et Newick ; trucs-avec-la-bouche (soit dit sans mauvais esprit), Stian (didjeridoo) et G.D.(chant, harmonica - et un tout petit peu de guitare punk - qui a dit mal jouée ?). Bon, pour faire simple, on est 6 depuis maintenant 1 an, et il semblerait bien que ce soit le line up stabilisé pour un moment.


Comment définissez-vous votre style ? quelles sont vos diverses influences ?

Notre style est plutôt difficile à définir, attendu que nous ne disposons pas d'étiquette-prête-à-coller...On tend par moment vers le noise rock, mais avec un côté plus mélodique, plus rock que noise, à vrai dire. des relents punk parfument parfois l'ensemble, qui se colore également de pop et de rock alternatif bien de chez nous. avec toujours l'intégration du didjeridoo, quasi tribal mais pas trop, qui s'affirme de plus en plus comme un instrument majeur de notre musique. Nos influences vont de Noir Désir à Sonic Youth, en passant par le Velvet Underground, les Pixies, les Stooges, Pavement, les Thugs, Godspeed You! Black Emperor, You will know us by the trail of dead, My Bloody Valentine, voire Deus. Pis les Rolling Stones (première période, faut pas déconner...) En fait, à 6, la liste est rapidement très longue. Même si on écrit les morceaux à 1, ou 2 max., chacun apporte à sa partie des idées qu'il prend dans son background perso. On se met d'accord sur une direction générale, et c'est fou le nombre de chemins qui peuvent mener au même endroit...
Alors, voilà, c'étaient donc les influences qui peuvent être considérées comme le tronc commun...


Comment s'est déroulé l'enregistrement de votre dernière démo ? etes-vous entièrement satisfaits du résultat ?

On avait enregistré l'été dernier une démo 4 titres, chez un pote qui possède un home studio, dans des conditions le plus proche possible du studio. mais globalement, on était mal préparés (c'était tout nouveau pour nous), et on n'a pas pu faire un mastering convenable, ce qui nous a donné un son plutôt éloigné de ce que nous aurions souhaité... Ceci dit, c'était une bonne expérience, et ça nous a quand même permis de décrocher quelques dates. Et on en a distribué une bonne centaine, ce qui constitue autant de personnes que notre musique a pu toucher par ce biais. Mais cette première démo est à présent obsolète, et nous sommes en train d'en enregistrer une autre, en studio cette fois. Nous avons fini les prises et nous sommes actuellement concentrés sur le mix. Le produit fini devrait être disponible dans l'automne...


De quels sujets traitez vous, y a-t-il un concept particulier sur cette démo ?

Nous ne pratiquons pas "l'album-concept". ce qui nous intéresse, c'est de pouvoir matérialiser ce que nous faisons en live, d'une certaine manière, même si nous n'enregistrons pas dans des conditions "live". Notre musique n'est pour l'instant que du temps, passé à jouer, des mauvais et des bons moments, mais encore rien de "concret". L'idée qui nous a guidé pour enregistrer la nouvelle démo, c'est de produire l'oeuvre la plus aboutie possible, la plus peaufinée, sans chercher à en faire une réplique de ce que nous faisons en concert. Les morceaux tels qu'ils apparaîtront sur la démo seront auto-suffisants, et même s'ils seront évidemment reconnaissables sur scène, ce ne seront pas tout à fait les mêmes : sur scène, c'est l'énergie qui prime, en studio, on peut aller au bout de l'écriture, au bout de la logique interne du morceau. En évitant le piège de la sur-production.
Quant à ce dont nous parlons... la condition humaine ??? C'est assez précis ?


Quel regard portez-vous sur la scène rock metal en France, se porte-t-elle si bien que cela ?

La scène metal en France m'a l'air en bonne santé. Maintenant, je dis ça à plusieurs kilomètres de là... Nous avons très peu de rapport avec.
En ce qui concerne la mouvance underground, nous avons rencontré beaucoup de bons groupes en région Rhône-Alpes. Le seul point qui soit à déplorer est la manière dont l'idéologie "Star Academy" gagne du terrain..., tant auprès de certains groupes que de certains organisateurs qui préfèrent privilégier des groupes pratiquant des genres dits "festifs" (dans le souci de faire venir un maximum de monde aux concerts....) parfois au détriment de la qualité, ou qui demandent du matériel de promo (cd, affiches, autocollants, press-book reliés...) dit de qualité... sans que pour autant le contenu soit toujours à la hauteur du contenant. La victoire du paraître sur l'Etre, en quelque sorte, telle que la pub l'a permis : la manière dont on vend le produit est plus importante que le produit en lui-même. Mais je m'éloigne...


Quitte à choisir, préféreriez-vous enregistrer un super album ou jouer LIVE devant une foule en délire ???

Le live devant une foule en délire est bien tentant, ma fois. En même temps, le super album peut permettre de reproduire ce type de live des centaines de fois...
Comme j'expliquais plus haut, nous n'abordons pas le live de la même manière que le studio... Les deux sont intéressants, pas pour les mêmes raisons, on s'en doute. Mais si ça devait être le chant du cygne de Der Henker, je crois que nous préférerions l'album. Comme ça, on aurait quelque chose à écouter pour nos vieux jours. Une trace tangible...


Quels sont donc vos objectifs à venir ?

Concernant notre avenir, nous comptons bien jouer de plus en plus souvent devant de plus en plus de monde. Et nous allons essayer de trouver un label. Indépendant, ça va sans dire. On envisage aussi un album, mais sans plus d'idées que ça sur les délais...


enfin, si vous avez un coup de coeur ou un coup de gueule, c'est-à-vous !

Ca va, merci.

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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