VIOLENCE

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Mise en ligne le : 31 mai 2021  | Intervieweur : Chart | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
ITW Pavillon 666
Fred ( aka Niveau Zero / Production & Vocal)
Fabio ( Esprit du Clan , Ex: As They Burn / Guitare )

1. Salut et merci d’avoir accepté de répondre à cette interview, est-ce que vous
pourriez en guise d’introduction nous présenter le groupe et son histoire ?
Fred :
Salut ! Alors pour faire court on pourrait dire que VIOLENCE est né de notre
rencontre avec Fabio. Avec NIVEAU ZERO mon projet electro/Bass Music,
j’ai eu l’occasion de faire il y a quelques années un remix pour “AS THEY
BURN” l’ancien groupe dans lequel Fabio faisait guitares. Nous sommes par la
suite devenus amis et partageons entre autres, un goût pour les sonorités
hybrides, du metal, l’indus en passant par l'électro et plus encore. Fabio a
enregistré des guitares pour l’un de mes récents EP. Lorsque j’ai eu envie de me
replonger dans la production d’un long format, nous en avons discuté et c’était un
évidence qu’il fallait que l’on crée un nouveau projet pour cela. Ce qui devait être le
3eme Album de NIVEAU ZERO est devenu groupe à part entière. Morgan, le 3eme
membre de VIOLENCE est aussi le batteur de HENKER a rejoint le groupe très
rapidement. Nous avions envie de travailler ensemble depuis longtemps. C’est un
batteur exceptionnel et il partage avec nous l’envie de créer un son hybride et
puissant. On pourrait dire que le son crossover de VIOLENCE se situe à la
croisée de nos influences respectives.

2. Comment s’est passée l’écriture de cet album ?
Fred :
Nous avons abordé différentes techniques de composition. Sur certains morceaux,
c’est Fabio qui venait avec un riff ou une idée. Sur d’autres c’est moi qui
maquettait des morceaux en laissant de la place pour la composition des guitares,
batterie et des voix. L'ossature des morceaux est globalement très éléctronique.
Les instruments et la voix sont là pour apporter l’aspect organique, brut et live.
Fabio :
L’essentiel c’était de pouvoir vraiment mélanger nos deux univers de prédilections
sans faire de la fusion.3. Comment s’est passé l’enregistrement ?
Fred :
Nous partageons un studio avec Fabio, nous avons de fait tout enregistré et
composer sur place. Morgan le batteur a également enregistré ses parties dans
son propre studio. Le confinement nous a un peu ralenti dans ce processus de
record. Du coup, nous n’avons pas enregistré l’album d’un seul bloc comme ça se
fait lorsqu’on doit louer un studio. Nous avons pris le temps d’enregistrer morceau
après morceau avec pas mal d’aller retour et une plus grande liberté dans
l’expérimentation. Nous avons la chance d'être bien équipés. Cette autonomie
nous a bien simplifié la tâche durant cette période compliquée.
Fabio :
Oui on a pu profiter de notre studio pour prendre le temps d’écrire et d’enregistrer
les morceaux dans la foulée. On passait à autre chose et on y revenait plus tard et
cela jusqu'à la fin du processus d’écriture qui a duré 1 an et demi. Les morceaux
se sont enrichis au fur et à mesure du temps et les uns en fonction de l’évolution
des autres.

3. Comment s’est passé l’enregistrement ?
Fred :
Nous partageons un studio avec Fabio, nous avons de fait tout enregistré et
composer sur place. Morgan le batteur a également enregistré ses parties dans
son propre studio. Le confinement nous a un peu ralenti dans ce processus de
record. Du coup, nous n’avons pas enregistré l’album d’un seul bloc comme ça se
fait lorsqu’on doit louer un studio. Nous avons pris le temps d’enregistrer morceau
après morceau avec pas mal d’aller retour et une plus grande liberté dans
l’expérimentation. Nous avons la chance d'être bien équipés. Cette autonomie
nous a bien simplifié la tâche durant cette période compliquée.
Fabio :
Oui on a pu profiter de notre studio pour prendre le temps d’écrire et d’enregistrer
les morceaux dans la foulée. On passait à autre chose et on y revenait plus tard et
cela jusqu'à la fin du processus d’écriture qui a duré 1 an et demi. Les morceaux
se sont enrichis au fur et à mesure du temps et les uns en fonction de l’évolution
des autres.

4. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur vos paroles ?
Fred :
OPUS I est un concept album. Les textes gravitent globalement toutes autour
même de la notion de ‘violence’ et du droit qu’ont les peuples de s’en extraire par
la désobéissance et l’insurrection.
Ces 2 dernières années, alors même que nous commencions l’écriture de
l’album, nous avions ressenti un changement au niveau sociétal. Une crise
climatique à laquelle se sont ajoutées des crises politiques, économiques et
sociales. Le climat s’est nettement tendu en France, et à travers le monde. Les
insurrections et contestations populaires ont été réprimées avec une brutalité
sans précédent. La police tue, la parole politique glisse dangereusement vers
les extrêmes. Nous avons envie de nous engager artistiquement et de
combattre ces idées à notre manière. À cela, s’est ajouté la crise du Covid et
une année 2020 surréaliste. La réalité commence à ressembler à une dystopie
cauchemardesque. VIOLENCE est né en réaction à la brutalité de notre époque.
Fabio :
Je dirai pour ajouter un petit mot qu’avec Fred on discute beaucoup de sujetsd’actualité ensemble. Si on savait ou on allait musicalement, on ne s’était pas
dit que cette musique accompagnerait bien des textes qui parleraient de
violence sociétales. On avait juste des envies de musiques. Mais ce sont bien
les faits de violence qui sont venus à nous et on pris beaucoup de place dans
nos discussions. De ce fait, la direction des paroles de Fred et du projet ont
évolué de la même manière.

5. Quelles sont vos principales sources d’inspiration ?
Fred :
Mes influences musicales sont très variées. Pour ma part, je dirais que j’ai été
autant inspiré par le black metal apocalyptique d’ Emperor que par les reese bass
de Noisia. Au beau milieu de tout cela il y a bien évidemment de projet important
comme Ministry, Death, Fear Factory, Sepultura, Pantera, Biohazard et plus
récemment Car Bomb, Code Orange pour la partie électronique je dirais Clark,
Board Of Canada et bien évidemment toute ma culture techno, Drum n Bass ,
Dubstep et Bass Music.

6. Comment en êtes-vous arrivé à avoir autant d'invités pour un premier album ?
Fred :
Dans la culture électronique nous avons l’habitude de beaucoup collaborer avec
d’autres artistes. Au gré des rencontres, des soirées, des concerts, les
collaborations se sont faites de façon assez naturelle. Une chose est sûre, chaque
artiste présent sur l’album à une place de choix et une importance dans l'histoire
que raconte OPUS I.

7. Comment s'est passée la collaboration avec Billy de BIOHAZARD ?
Fred :
J’ai fais en 2018 un remix officiel du morceau “ The Grind “ pour le groupe
POWERFLO composé de Billy Graziadei ( Biohazard) , Sean Dog ( Cypress Hill),
Christian O ( Fear Factory), Roy Lazano ( Downset). J’étais en contact avec Billy
pour ce remix et j’ai profité d’une tournée aux US pour passer le voir au Firewater
Studios. Lorsque je lui ai parlé de faire une collaboration, il était hyper
enthousiaste. On a été forcé de travailler tout de même à distance sur une partie
de la composition mais on est hyper content du résultat.

8. Quels sont vos autres projets pour cette année ?
Fabio :
On prévoit la sortie d’un des clips de l’album pour l’été, un vinyle arrive pour fin
Juin et à l’automne surement de nouvelles musiques mais on en dira plus bientôt.Fred :
Je rajouterai que nous avons hâte de pouvoir jouer l’album sur scène. J’espère
que l’on pourra faire nos premières dates avant le fin d’année.

9. Merci d’avoir répondu à cette interview, je vous laisse le mot de la fin :
Fabio :
Merci infiniment pour ces quelques mots dans votre webzine.
Fred :
Merci pour cette interview et pour votre soutien. Comme le dit un de nos titres en
guise de mot de la fin je dirais:
“ VIOLENCE will not save you “

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock