INTERVIEWS

Si vous ne savez pas quoi faire les 5-6-7 Octobre prochains, je vous donne rendez vous à L’Interceptor Fest qui aura lieu du côté de Bordeaux. Au delà de la beauté de la ville, ici ce qui nous intéresse c’est avant tout l’affiche de grande qualité. Viendront donc mettre le feu dans le Bordelais : Tsjuder, Dead Congrégation, Angel Witch et bien d’autres…Sans oublier les Swans! L’occasion donc pour moi en cette semaine de rentrée scolaire de m’entretenir avec Guillaume au sujet de ce projet :


1/ Tu peux nous parler un peu de L’Interceptor Fest?

Tout simplement c’est une coopération de salles : le vois, une salle associative et la Rockschool Barbey, une salle du centre ville de Bordeaux. Le but c’est de promouvoir la musique qui nous est chère : la musique extrême dans son ensemble! On avait pour souhait de proposer aux festivaliers une programmation assez diversifiée et assez pointue, et surtout un peu inédite, en tut cas pour la région Nouvelle Aquitaine. On avait donc ce projet en tête, et les conditions se sont réunies : la volonté de la mairie de faire rayonner la ville au niveau Européen, l’arrivée de la LGV qui relie Bordeaux et Paris en 2h15. C’était la bonne année pour se lancer, 10 moins plus tardes nous voici la tête dans le guidon!

2/ Pas trop d’appréhension pour une première édition?

Je t’avoue qu’on est un petit peu dans le choux, mais on est super content. C’est la phase de test, et on est content d’avoir réalisé tout ça.

3/ Du coup vous commencez le jeudi?

On à eu la possibilité de faire jouer les Swans le jeudi, vu que leur dispo était le 5 octobre. On s’est dit qu’il fallait foncer, car comme tu le sais le groupe est un peu le groupe qui fait le lien entre les musiques extrêmes, ce sont des références dans le rock expérimental! On à trouvé de par leur diversité qu’ils étaient complètement cohérent avec le reste de la programmation! Selon certains c’est un risque de commencer le jeudi : mais dans n’importe quel festival qui commence le vendredi tu es obligé de te libérer pour ce jour là.

4 / Vous visez plutôt les locaux ou vous élargissez?

Alors oui on est assez attendus par les bordelais, on a pas mal de monde du coté des salles qui nous attends, les gens sont emballés par le projet. On aimerait toucher le grand ouest et pourquoi pas la capitale!

5/ Un festival en Ville, sur plusieurs salles?

Oui, à la Rockschool Barbey avec en face la place Dormoy et au Void, c’est l’occasion de varier les ambiances et de faire quelque chose qui colle vraiment à la musique. Les choix se sont fait assez naturellement. On à voulu laisser aux festivaliers la possibilités de se balader dans les quartiers de Bordeaux, entre la gare et la place de la victoire, il y a plusieurs lieux qui permettent de prolonger l’expérience. D’autant plus que la météo à tendance à être plutôt clémente début octobre sur Bordeaux.

6/ Du coup c’est un vrai paris pour vous, une affiche pointue!

C’était le partis pris du festival : une taille humaine mais qui propose une affiche qui se démarque des autres. Proposer de la musique sans concession mais avec une programmation de qualité. L’organisation s’occupe de concerts depuis plus de dix ans!
Après sur les dates on à pas voulu se lancer sur une période ou l’offre est déjà pléthorique! On à vraiment pensé que le faire dans une période creuse serait un bon compromis!

7/ Dead congrégation, Tsjuder… plutôt rare comme affiche!

C’est ce que les premiers retours nous disent, que nous sommes un festival assez atypique! C’est vrai que ce sont des groupes qui tournent assez peu en France. Donc nous avions vraiment la volonté de proposer un truc assez unique!

8/ Des personnes à remercier?

Un grand merci à toute l’équipe du Void et de La Rockschool Barbey! On planche beaucoup sur ce projet, en plus de nos jobs! Merci à Roger de Replica et à Flore de la Rockschool qui nous ont permis de créer le lien avec les médias! Merci à nos partenaires Noisey, Hard Force, et United Rock Nation.