THE DEAD DAISIES |
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Mise en ligne le : 11 mai 2017 | Intervieweur :
Laurent
| Traducteur : |
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01 / Vous effectuez votre première tournée européenne ; comment se passe t-elle ? Bien, vraiment bien. Nous avons de bonnes vibrations sur cette tournée. Heureux de voyager à travers l’Europe. Nous passons vraiment de très bons moments. 02 / Qui est à l’origine du « projet » DEAD DAISIES ? Etait ce dès le départ un projet ou la réelle création d’un véritable groupe ? Comment cela a commencé ? C’est David LOWY. Quand tu es en tournée avec de grands groupes, tu te fais plein d’amis en backstage. David m’a parlé de son projet « DEAD DAISIES », le fait d’enregistrer et d’avoir l’opportunité de tourner pour promouvoir l’album. J’ai aimé la musique et l’orientation du groupe. Nous sommes arrivés en Australie et au début c’était pour sept shows. Cela se passait tellement bien que nous avons voulu devenir un « vrai » groupe. Avec le line-up actuel nous sommes vraiment heureux parce que tous les membres sont au top et ont de l’expérience. Marco et moi sommes amis, on a tourné ensemble dans WHITESNAKE, je connais JOHN ( CORABI), et travailler avec ces mecs était vraiment une belle opportunité. C’est important d’avoir de bonnes relations amicales au sein du groupe.Surtout à nos âges où l’on cherche surtout à prendre du plaisir. Pour revenir à ta question : c’était un projet et c’est devenu un groupe. 03 / Il me semble que vous jouez plus « détendus » sur cet album. A quoi est ce dû ? Il faut un peu de temps pour trouver la bonne direction.Et puis l’amitié qui nous relie, la bonne humeur au sein du groupe rend la création plus facile. On est très fiers de cet album ( Make some noise). Tous. David LOWY est un riffmaster, Brian est un des meilleurs batteurs avec qui j’ai joué, Doug assure. Quand on joue ensemble on ressent une grande énergie. Le travail du producteur est excellent aussi.Il nous a permis de juste jouer et pas de nous concentrer sur le reste.Il a joué un grand rôle sur cet album avec son œil extérieur.Nous avons confiance en lui, nous le respectons et il a toujours cherché à obtenir le meilleur de nous. Nous nous sommes amusés et nous avons joué détendus, librement. Nous sommes une famille. 04 / Vous avez joué dans des stades, des festivals, et maintenant vous commencez à zéro dans des petits clubs ou salles ; éprouvez vous le même plaisir qu’à vous débuts ? Le truc,c’est qu’on veut promouvoir ce disque n’importe où. On veut toucher les fans un par un, peu importe la scène. Jouer dans des petites salles est excellent mais jouer sur de grandes scènes l’est aussi mais pour des raisons différentes. L’idée c’est de construire, rencontrer les fans, montrer ce line-up et ce que tu disais ressentir sur l’album (plaisir de jouer ensemble), c’est ce que l’on retranscrit sur scène. Pour moi (Marco), la différence entre une petite scène et les festivals c’est que tu as une réponse immédiate dans les clubs. La proximité avec le public te fait ressentir les sourires, le plaisir et ça t’explose au visage. Boum, de suite. Sur une grande scène tu entends la foule mais c’est moins instinctif. Il y a un délai.... Mais il est vrai que l’on adore jouer dans les clubs. c’est important pour créer les fondations. De plus cela nous permet de rencontrer les fans après les concerts. C’est vraiment important pour nous. Nous voulons vraiment les rencontrer, les approcher. Nous voulons être amis. 05 / Quand vous composez, pensez vous à l’impact que va avoir la chanson sur scène ? On joue juste la musique que l’on aime. Chacun apporte sa touche aux morceaux. Tout le monde travaille ensemble. C’est très créatif d’avoir cinq personnes qui apportent des idées. Mais on ne pense pas à la scène, ni aux éventuels passages radio. Le dernier jour, alors qu’on écoutait les morceaux, nous nous sommes dits qu’il nous manquait une chanson punchy, un truc que les fans pourraient reprendre, à l'image de « We will rock you » et David nous a alors sorti le riff de « Make some noise » en nous demandant ce qu’on en pensait. Tout le monde s’est exprimé, a trouvé le riff super et en cinq à dix minutes le morceau était terminé. On n’essaye pas de trop en faire, on joue des choses simples et qui sonnent. 06 / « Mainline » est une chanson qui sonne très punk-rock. Est ce en opposition au grunge ? Parce que vous jouiez dans des groupes de hard « traditionnel » durant cette période où le grunge est apparu. Et comment avez vous vécu cette période ? Encore une fois, on ne pense pas trop. On joue et on retient ce qui nous plaît. Sur « Revolucion » il y avait déjà une chanson « punk » : « Devil out of time » ( Note perso : pas tout à fait dans la veine punk rock quand même). C’est une chanson Rockabilly avec une punk attitude , comme « Balls to the wall » voire même un côté MOTORHEAD. On a vraiment pris du plaisir à l’enregistrer et on en prend beaucoup en la jouant ( ils parlent de « Mainline »). 07 / Vous êtes des musiciens de la vieille école, vos références sont ancrées dans les seventies, dans le blues. Votre musique en est le reflet. Est ce que ce n’est pas difficile d’être pris pour des « dinosaures » ? (sourire) Pour être honnête, je ne me sens pas comme un dinosaure. Nous sommes les représentants d’une ère que les kids appellent « Old School ». Dans notre public, ce que j’aime, c’est que nous avons les parents et les enfants. Et puis dans les dinosaures, le Trex est quand même un sérieux client qui peut te briser le cou ! Ce qu’il y a de sympa dans ce groupe c’est que chaque personne a une grande expérience, est un grand musicien, sait ce qu’est la scène, comment est la vie sur la route et cela rend tout plus confortable pour tout le monde. Ce qui fait que par rapport à d’autres groupes, nous sommes toujours prêts à tourner parce que c’est plus facile dans ces conditions là. 08 / Avec le retour en grâce du hard des années 80, ne pensez vous pas que vous avez une carte à jouer ? Parce que vous arrivez au bon moment. Oui, c’est vrai. Mes enfants achètent des vinyles et me disent « Eh, c’est cool, le style revient ! ». Nous jouons du « classic rock’n’roll » ! 09 / Vous avez tourné un peu partout dans le monde ; voyez vous une différence entre le public européen et le public américain ? Oui, nous avons tourné aux US avec KISS, ce qui nous amené pas mal de nouveaux fans. Ici, en Europe, nous trouvons que les gens ont beaucoup d’intérêt pour la musique en général, pour les artistes. Ils s’intéressent plus qu’aux US. Spécialement les jeunes. Ils sont plus impliqués. 10 / Avez vous un mot pour vos fans et pour ceux qui ne vous connaissent pas encore ? Merci beaucoup (en français). Nous sommes très honorés de venir jouer dans votre pays. Vous, les fans français, vous avez vraiment été super avec nous, passionnés. Nous apprécions énormément votre support et nous reviendrons dès que nous le pourrons. Au revoir ! (en français). Marco MENDOZA et Doug ALDRICH sont vraiment deux musiciens sympathiques, abordables et passionnés. Pour tous les absents au concert du Transclub : vous avez eu tord et le groupe mérite vraiment votre support. Vous passerez un excellent moment avec THE DEAD DAISIES. Promis, craché. Alors la prochaine fois, n’hésitez pas. |
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interview detail 2015