PIERCE THE VEIL

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Mise en ligne le : 23 novembre 2016  | Intervieweur : | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
On peut penser que Pierce the Veil cumule les handicaps,avec leur tête de jolis garçons bien élevés et leur Post-Core à minettes qui les feraient (presque) passer pour des gendres idéaux. D’ailleurs, un rapide coup d’œil au public qui se presse à l’entrée du Trabendo permet de jauger l’évident capital sympathie des Californiens auprès des demoiselles et de leurs mamans. Pourtant, le quartet a beaucoup plus à défendre qu’un ènième avatar de Blink. Et c’est avec le batteur, Mike Fuentes, souriant et détendu avant le concert parisien du groupe, que nous échangeons sur leur dernier album et la tournée européenne, leurs influences, et des histoires de tournées trop déglinguées pour en dire plus ici.

01 / Votre nouvel album s’intitule « Misadventures ». Pourquoi ce nom ?

C’est une référence au processus de création de l’album. On s’est senti comme dans des montagnes russes, à devoir franchir les obstacles, les uns après les autres.
L’enregistrement nous apris un bon moment, parce que le groupe cherchait quelque chose de neuf. Alors on a essayé beaucoup de choses beaucoup d’idées, sur chaque chanson. Tellement de choses se sont passées durant cette période, cela a été une suite de mésaventures. Et finalement, on est très content du résultat.


02 / Votre album est sorti le 16 mai 2016. Votre regard a-t-il changé sur l’album depuis sa sortie ?

Oh man ! Le jour de la sortie était un vrai jour de fête, parce qu’on y a passé presque deux ans. Maintenant que nous sommes en tournée, on joue les titres du dernier album, et on voit que le public reprend les nouveaux comme les anciens…C’est ce que je préfère : être sur scène, et voir les réactions du public, quelle chanson ressort du lot…


03 / Comment peux-tu définir le style du groupe?

C’est une question compliquée, parce que le groupe s’inspire vraiment de nombreux artistes, et de nombreux genres. J’ai grandi avec le « Fast Punk Rock », Blink, NoFX,…puis j’ai découvert des choses diverses : country, hip hop, dubstep,… On prend nos influences de partout et on l’incorpore dans notre musique. Du coup, quel est notre style ? Je n’en sais rien. Mais c’est peut-être la raison pour laquelle nous sommes un groupe spécial. Je crois qu’on ne peut pas trop définir notre son. C’est du Pierce de Veil.


04 / Le processus créatif est donc une œuvre collective ?

Cela dépend, chaque composition est différente, mais Vic (le chanteur, n.d.a) fait la plus grosse partie, et il aime écrire seul. En fait, c’est toujours différent. Pour l’enregistrement du dernier album, on s’est retrouvé directement en studio ; nous n’avions que deux chansons prêtes, ce que nous n’avions jamais fait, on est plutôt du genre à arriver au studio super préparés. Ce coup-ci, on s’est retrouvé, et on a commencé à jammer et à écrire. Pour l’une des chansons, « Song to Isabelle », on a réagi à un beat de batterie : on l’a trouvé intéressant, on s’est dit « go ahead ! »


05 / Est-ce que vous avez une idée de votre groupe dans les cinq ou dix ans à venir ?

Non, pour le moment on se concentre vraiment sur l’album et la tournée. C’est la première fois que l’une de nos chansons passe en radio (« Circles », n.d.a), et ça nous ouvre des portes nouvelles, dans des salles, des festivals : on bientôt pour Blink-182 ! Et le public est là.

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