7 WEEKS

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Mise en ligne le : 20 octobre 2016  | Intervieweur : xgringodefuegox | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Mercredi 19 Octobre 2016, j'ai rendez vous avec Julien Bernard au Hard Rock Café Parisien pour discuter de la sortie imminente de leur nouvel album « A Farewell to Dawn » et de leur tournée en cours dans tout l'hexagone ! Voici pour vous chers lecteurs le contenu de mon entrevue avec le grand gaillard venu de Limoges !


1/ « Farewell to dawn » sort ce Vendredi officiellement, comment te sens -tu ?

Bien parce que les premiers retours qu'on a sont super cool ; le disque est perçus comme on aime qu'il soit perçus ! il est pas facile d'accès mais quand les gens font l'effort, ils trouvent ce qu'on a
voulu faire passer : la richesse et la diversité. Ce sont des points mis en avant sur les chroniques, et c'est ce qu'on voulait proposer !


2/ Vous êtes actuellement en tournée, comment ça se passe ?

C'est les dates qu'on a pour la sorti de l'album, c'est vraiment pour fin 2016. Notre bookeur nous prépare une vrai tournée pour 2017, là on voulait ces dates pour la sortie de l'album. Pour un
disque comme « Carnivora » , on l'avait dès juin et on à attaqué la tournée en Février, là c'est un disque qu'on a depuis Avril et on a attaqué la tournée en octobre. C'est surtout sur 2017 qu'on aura
une vraie tournée comme on à eu pour Carnivora !


3/ Comment à réagi le public aux nouvelles compos ?

Bien, c'est différent : les gens sont plus dans l'écoute « classique », on a joué devant des gens qui nous connaissaient, le morceau se termine et ils applaudissent. Ils sont moins dans la participation,
mais au final le rapport est plus fort, le public aime écouter de la musique, ils aiment aussi faire la fête attention, mais en premier lieu le public vient au concert pour écouter. On pourrait faire un set
uniquement avec des morceaux énergiques, on l'a fait pendant plusieurs années, mais là on recherche quelque chose de plus introspectif.


4/Dans quel état d’esprit étiez vous pour l'enregistrement de « Farewell to dawn » ?

On s'est retrouvé tout les deux avec Jérémy, on est tout les deux depuis le début, Manu notre claviériste a du partir après la tournée Tends, il voulait s'occuper de sa famille. On s'est donc retrouvé à deux on s'est dit : on compose, on se posera les questions plus tard. On fait la musique comme on en à envie, ça prendra le temps qu'il faudra, ça donnera ce que ça donnera. C'est la première fois ou on s'est posé aucune question, pas de barrières, pas de dates limite etc... Après on va devoir adapter sur scène, il y a des morceaux qu'on pourra pas jouer tels quels, mais un album reste un album, la scène c'est autre chose !


5/ C'est quoi qui vous influences pour l'écriture des textes ? J'ai constaté deux catégories : les textes à la première personne introspectifs et les textes qui raconte une histoire !

Depuis l'album « 7 weeks play « deads of night » », qui était un ciné concert, ou j'ai écrit les textes en me mettant dans le peau du personnage j'ai gardé cette forme d'écriture : raconter des histoires
et utiliser la première personne. En gros quand je raconte un histoire comme « Kamikazes » sur un pilote dans son cockpit, c'est vraiment une histoire, au premier degrés, ça n'a rien a voir avec les
événements récents, c'est vraiment sur la seconde guerre mondiale, sur les Japonais, je l'ai écrite bien avant Novembre 2015. Il y a ensuite des choses plus introspectives, des choses de ma vie, que
je détourne et que j’utilise, je vais exacerber des sentiments, pour que cela soi plus fort. C'est le but de la musique : amplifier le quotidien. Je prend ce que je connais. « The Ghosts Besides Me » parle
par exemple de l'inspiration, qui pour moi est autant un plaisir qu'un malédiction, c'est de ça que je parle de mon texte, j'ai pas l'impression qu'il y a un fantôme à coté de moi, mais je trouvais l'image
chouette, c'est vraiment mon état d'esprit quand je compose, je suis seul mais je sent un présence, j'amplifie ça, et j'en fait une histoire. Un peu a la Stephen King, qui prend le quotidien et l'amène dans une dimension fantastique.


6/Quel est ton matériel fétiche (Instrument, ampli, effet) ?

Alors, là je suis endossé par Fender, qui m'ont proposés les dernières basse qu'ils ont, et franchement... Je suis difficile depuis les années que je fait de la basse, et franchement je suis hyper content. Je joue dons sur des basses Fender ou typé Fender comme Sandberg. J'utilise pas mal d'effet car dans 7 weeks la basse à un rôle central. Si tu veux je conçoit ça comme Motorhead, dont je suis un grand fan : la basse fait autant partie du son que la guitare et la batterie, on essaie de reproduire ça avec 7 weeks. Je joue donc beaucoup sur les saturations, les filtres. J'aime bien que la basse sorte du mix sans avoir besoin de faire des solos !


6/Pourquoi le titre de l'album « A Farewell to Dawn » est un titre instrumental sur le disque, c'est peu commun ?

Instrumental, sans basse, uniquement des guitares ambiantes, pas de saturation, pas de buzz ! Pour un groupe estampillé Stoner effectivement ! D'ailleurs on est pas un groupe de Stoner. On aime
bien les contre pieds, le morceau s'appelle comme ça car c’est vraiment le sentiment qui se dégageait ! On trouvait que c'était un super contre pied de le mettre en titre d'album, un titre qui ne comporte rien de ce que les gens attendent de nous. Ça nous fait ch*er quand on nous dit quand on est un groupe de Stoner, ça fait parti de nos influences certes mais on a fait de trucs tellement
différent, d'ailleurs les sites de Stoner ne nous reconnaissent pas comme tels. On trouvait ça bien de faire un pied de nez a tout ce qu'on peut dire sur le groupe, en mettant le titre le plus calme et
ambiant en titre d'album.


7/c'est difficile de classer ce que vous faites, la communauté Metal aime bien les étiquettes

Je reprend mon ami Reuno de lofofora : « les étiquettes c'est pour les yaourts ». Pour revenir au titre il symbolisait un peu notre état d'esprit. Il y a un jalon avec cet album là, après dix ans de carrières , « l'adieu à l'aube » c'est un peu un regard en arrière, maintenant on va peut être passer à autre chose.


8/On sent pas mal d’influences dans votre musique, le spectre est large ! Même du dub !

Je te rappelle que notre batteur a des Dreadlocks ! Bon il écoute pas de dub, mais on apprécie la scène dub et reggae , d'ailleurs on s'est rencontré en jouant des trucs comme ça avec Jérémy ! Par
exemple tu as des rythmique dubs dans Faith No More, groupe qui a une grande influence sur moi.
Le batteur , qui a des dreadlocks lui aussi, fait plein de rythmes dub, c'était unique dans les années 90 ! de nos jours c'est un peu plus courant d'avoir des rimshot dans les morceaux mais à l'époque
c'était rare !


9/ Le titre « The Ghosts Besides Me » est un des premiers sortis, et par rapport a un titre comme « Knots » qui est plus pêchus, plus vendeur, avoir sorti ce titre en premier m'a un peu surpris !

On essaie de penser en terme d'image. Si tu fait un morceau comme « Knots » qui envoi, qui est très cassé dans sa structure, dans les ruptures, tu va faire un clip basé sur la musique : le jeu des
instruments. Tu peux pas vraiment raconter une histoire, alors que « The Ghosts Besides Me » ou « January » qui sort aujourd'hui en exclu, la musique défile tu met les images que tu veux dessus.
Beaucoup plus que sur des morceaux basés sur du riff ! Par exemple les derniers clips de Metallica, tu ne les vois que jouer ! Quand un morceau est hyper technique, tu peux pas raconter une histoire, enfin tu peux, mais c'est pas l’intérêt. On nous voit pas jouer, le clip déroule ; la musique prend de l'ampleur, depuis les ciné concert on fait très attention à l'image sur la musique.
En plus comme je l'ai dit : on aime les contre pied on nous attend sur un titre pêchu et on sort un titre mélancolique !


10/ Le dernier disque dans ta platine ?

Ce matin le dernier Nick Cave qui est Magnifique ! Il est très sombre car écrit suite au décès de son fils, mais c'est d'un dépouillement et d'une force incroyable !


11/ Le dernier film que tu as aimé ?

« Voici le temps des assassins » avec Jean Gabin, un vieux film des années 50. J'étais sur le cul, on regarde plus les films des années 50, c'est d'une force ! Je ne suis pas un cinéphile avertis, je regarde rarement des vieux films. J'étais scotché ! C'est pas très metal comme référence !


12/ Un dernier mot pour les fans et les lecteurs de Pavillon 666 ?

Venez nous voir sur scène ! Merci d'avoir lu l'interview jusqu'au bout, je pense pas que ça soit très courant non plus ! Nous on aime bien discuter avec les gens après les concerts, n'hésitez pas à venir nous voir ! Merci a Pavillon 666 qui depuis notre premier EP nous suit et nous chronique, c'est cool on apprécie !

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