SONIC SYNDICATE

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Mise en ligne le : 03 octobre 2016  | Intervieweur : FredBebel | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Interview de Nathan J. BIGGS de SONIC SYNDICATE le 27/09/2016. C'est par une belle après-midi que j'ai rendez-vous au siège de GIBSON France près de République avec Nathan, le chanteur Britannique du groupe Suédois SONIC SYNDICATE, il est en France pour la promotion de leur nouvel album « Confessions » qui sortira mi octobre chez Despot Records.


P666 : Salut Nathan et bienvenue à Paris ! Vous êtes déjà venu je crois ?

Nathan: Oui, nous sommes venus plusieurs fois, notemment avec HOLLYWOOD UNDEAD, on n'est pas en terre inconnue et c'est toujours un plaisir de venir ici.


P666 : SONIC SYNDICATE existe depuis quasiment 15 ans, avec le départ de Karin (Axelsson, la bassiste historique NDLR) l'an dernier, il ne reste plus, à part Robin, de membre du line-up
originel. L'état d'esprit du début est-il toujours le même au sein du groupe ?

Nathan : Je crois qu'au fil des années nous avons évolué en un groupe totalement différent , notre énergie a toujours été employée pour évoluer tout en conservant nos racines, avec Robin, ça a tout de suite collé quand j'ai rejoins le groupe en 2009, c'est mon meilleur pote actuellement et on est sur la même longueur d'onde pour composer et on écoute des trucs très différents et c'est ce genre de relation qui a permis au groupe d'être ce qu'il est aujourd'hui.


P666 : Votre style musical a évolué d'un Métalcore brut vers une direction plus « mainstream ». Vous ne craignez pas de perdre votre public du départ ?

Nathan : Oui et non. Sans aucun doute cet album va diviser les fans des premiers albums mais je n'ai pas de problème avec ça ! Moi aussi il y a quelques années j'étais un fan absolu de PANTERA, le reste était de la merde, mais avec les années mes goûts ont évolués tout en restant ancrés dans le rock car c'est ce que j'aimerai toujours, mais j'apprécie, comme les autres membres du groupe tellement d'autres styles que cela fait de SONIC SYNDICATE ce qu'il est aujourd'hui. Alors j'espère que ces fans arriveront à trouver leur bonheur dans cet album, sinon ils n'ont qu'à réécouter ces « vrais »groupes de métal ou écouter nos anciens albums ! Ce qui caractérise les fans de SS, c'est qu'ils nous ressemblent, ils écoutent plusieurs styles musicaux. A la base nous sommes des fans de musique et aujourd'hui tu n'as plus besoins d'économiser pour aller t'acheter le dernier DIMU BORGIR que tu vas écouter en boucle chez toi car c'est tout ce que tu as de nouveau. On est dans l'ère digitale, tout est plus libre, avec Spotify les gens consomment la musique différemment et il y a de la place pour des groupes incorporant différents éléments créant leur propre son.


P666 : Comment tu qualifierai la musique de SS aujourd'hui ?

Nathan : Aucune idée ! Ca nous a d'ailleurs un peu gêné quand on a mis nos titres en ligne car on a eu des difficultés à trouver des « artistes similaires » à ajouter pour aider les moteurs de
recherche. En un sens c'est un problème mais au final j'en suis fier car avoir un style hybride c'est un peu ce que je recherche !


P666 : « Confessions » sort le 14 octobre dans des interviews tu annonce que c'est un nouveau départ pour le groupe, que veux-tu dire ?

Le titre est arrivé tardivement mais il a du sens car dans une confession tu dis la vérité et nos chansons sont honnêtes. Nous faisons de la musique car nous aimons ça et on s'éclate à le faire
donc on écrit nos titres avec honnêteté et je pense que les fans le ressentent, on n'est pas comme certains groupes qui se convainquent qu'ils viennent de produire leur meilleur album alors qu'il sonne comme le précédent, nous on a relevé le challenge et on a adoré le faire, c'est ça notre confession !


P666 : Les paroles et la musique semblent plus positives sur cet album, quels messages voulais-tu faire passer ?

Nathan : Le sentiment général est comme dans « Let's start a war », que la vie est courte, les gens qui vous importent aujourd'hui peuvent disparaître demain mais qu'il est très facile de rester bloqué dans une routine et que la vie passe dans un claquement de doigt, le message que j'ai envie de faire passer c'est de « commencer une guerre », ça veut dire se bouger pour faire ce qui nous rend vraiment heureux, être honnête avec soi-même et même à un petit niveau aller de l'avant.


P666 : Vous collaborez avec différents artistes dans cet album, notamment avec MADYX, comment s'est passée la rencontre ?

Nathan : J'ai toujours souhaité expérimenter des collaborations avec d'autres chanteurs mais je n'avais jamais composé de titre pour celà, j'avais un titre avec Bjorn de SOILWORK sur l'album précédent mais ça ressemblait plus à une battle qu'un duo car nos styles sont similaires. Cette fois j'ai composé pour une chanteuse, le titre c'est une sorte de dialogue entre un couple, on a demandé au label de nous mettre en contact avec des chanteuses et avec MADYX ça a matché rapidement, elle est de L.A et chante pour LIFE DOWN HERE, on l 'a fait venir à Stockholm pour enregistrer « Still believe » et ça a été super cool et on est super heureux de l'avoir sur l'album!


P666 : Tu es Anglais et tu vis en Suède, comment est la vie là-bas ? Pas trop froid ?

Nathan : Putain trop froid ! Mais les gens sont super, il y a une bonne ambiance et vu que les hivers sont si froid, les gens s'enferment et joue de la musique, c'est pourquoi il y a tant de bons groupes là-bas ! C'est un endroit étonnant mais c'est super beau !


P666 : Vous allez tourner avec AMARANTHE, vous vous connaissez déjà ?

Nathan : Oui, je les ai rencontré backstage lors d'un concert à Helsinki, ils sont super, après on a fait quelques dates en Suède, j'adore leur musique, ils sont comme nous, ils explorent leur propre style, on est complémentaires !


P666 : Un dernier mot pour les fans Français ?

Nathan : je dirai simplement « écoutez de la musique »(en Français) et on s'excuse de n'être pas venus plus souvent mais maintenant avec ce nouvel album on va se rattraper !


Merci à Charles de HIM MEDIA et à GIBSON France pour l'accueil.

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