REGARDE LES HOMMES TOMBER

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Mise en ligne le : 05 septembre 2016  | Intervieweur : Azmep | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
En ce deuxième jour de Motocultor, Regarde les Hommes tomber a été le deuxième groupe à jouer. Entretien après leur passage sur la Massey Ferguscène.

1) C’est votre deuxième participation au Motocultor trois ans après la première. Ça vous fait plaisir de revenir ? Vous êtes contents de ça ?

On savait qu’on était attendus au Motocultor avec notre passage ici il y a trois ans qui s’était extrêmement bien passé. Le Motocultor personnellement c’est le premier concert où j’ai commencé à être plus à l’aise sur scène, à plus assumer le truc et cætera donc on était super contents de revenir jouer. Le coup du changement avec les chapiteaux je trouve ça vraiment bien parce que ça permet d’avoir un meilleur son. Ouais, super cool.


2) Pour la deuxième fois en deux participations vous faites l’ouverture de la journée. Il y a des gens qui trouvent ça un peu ingrat comme place… comment vous gérez ça du coup ?

On a la consigne de ne rien dire là-dessus [rires]… Je dirai juste ce que nous ont dit nos amis : ils nous ont dit « c’est abusé, c’est pas normal » mais après si tu regardes bien sur l’affiche il y a un truc qui est récurrent avec le metal français c’est que tous les groupes français jouent en début de journée.
Agressor ils ouvraient aussi… Ouais pour être vraiment honnêtes on était dégoutés de jouer aussi tôt. En plus nous notre musique requiert - et c’est pas évident - de se mettre dedans. On aimerait jouer la
nuit mais on sait TRES BIEN que c’est impossible de jouer la nuit. Mais juste que dès le matin comme ça c’est un peu abrupt.


3) Vous cultivez votre ambiance sur scène en effet… Mettre de l’encens en bord de scène, ça vous est venu comment ? Parce qu’il y a beaucoup de gens dans le public qui ont bien aimé.

Ça va bien avec notre délire du concept en fait. Notre but à nous c’est pas que la musique en fait. On veut poser un ambiance et capter un truc qui soit sensoriel en fait : autant auditif que visuel ou
autres. On veut réussir à pousser le concept jusqu’au bout mais c’est pas évident parce que ça demande du temps, ça demande de l’argent… Si on avait une baguette magique on se retrouverait
avec un décor extraordinaire. Mais même pour nous on veut aller plus loin après. Il faut qu’on ait de la myrrhe ! Mais ouais l’encens c’est cool que ça ait plu parce que ça nous pose sur scène et c’est
super que ça ait été apprécié.


4) Ça fait un an que vous avez sorti un album. Vous êtes dans de la composition, dans un nouveau projet ?

Pour l’instant le projet immédiat c’est vraiment de tourner en fait. On veut surtout aller jouer à l’étranger. La composition on n’y est pas encore. Il y a quelques bribes qui sont lancées, il y a quelques idées mais on ne met pas encore en place. Exile on l’a composé en quatre mois, un truc comme ça. Là pour l’instant on va faire plein de concerts, jouer au maximum, et après on va se poser. Pour l’instant la priorité c’est enrichir notre set avec des éléments visuels et tout.


5) Et en parlant de jouer à l’étranger, pour vous exporter ça marche ?

Ouais c’est chouette ce qu’il se passe en ce moment parce qu’on a pas mal de dates à l’étranger finalement. Au début de l’été on était en Belgique, ensuite la Lituanie ; là on va en Suisse dans une semaine et ensuite à la rentrée ça va être les Pays Bas, l’Allemagne, l’Angleterre aussi pour quatre dates. Et la Norvège ensuite, le Blast Fest en 2017.
Le truc c’est que notre nom est un frein à l’étranger, clairement. Mais on le sait dès le départ. Le nom est un frein, ils disent « Regarde les Hommes à l’étranger ». Mais ça marche un peu parce qu’à chaque fois qu’on fait des concerts à l’étranger en festival les groupes viennent nous voir après. Il y a Nergal de Behemoth qui a pris notre t-shirt, le mec trop sympa de Trivium qui nous fait de la pub tout le temps sur Instagram en portant notre t-shirt et tout… En fait maintenant il faut juste qu’on arrive à bien faire les choses et qu’on arrive à encore plus fonctionner à l’étranger.


6) Dernière question à propos du Motocultor : il y a des interrogations à propos de l’avenir du festival mais si ça continue et qu’on vous propose de revenir, c’est sans problème pour vous ?

Ah carrément ! Là c’est mortel, c’était blindé de monde pour nous. On est dans une phase où on fait plein de trucs à l’étranger mais on revient à la case départ et ça fait plaisir de faire un concert devant
autant de monde et le fest est bien placé.

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