SEPTIC FLESH - MARSEILLE Avec : SEPTICFLESH, SVART CROWN, WEB, VALET PARN |
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Date du concert : 17-05-2011 | |
Lieu : Le poste à galène - [ 13 ] | |
Affluence : NC | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 22 mai 2011 , réalisée par AVALON - Photographe : Avalon | |
Ce soir la capitale de la culture qu’est devenu Marseille (…) abrite en son sein - et plus précisément dans la salle du Poste à galène - une soirée plutôt prometteuse puisque la Grèce sera à l’honneur avec trois groupes, plus un « local sudiste » qui s’internationalise petit à petit. Vous aurez donc droit aux grecs SEPTICFLESH + WEB + VALET PARN (inconnus en France) et les niçois de Svart crown, qui ont très souvent foulé les planches marseillaises à leurs débuts. Tout ceci sous le regard vigilant et protecteur du label Season of mist qui est venu soutenir Septic flesh, défendant ainsi le nouvel opus « The Great Mass ». Alors que cette grande messe commence !
Début des hostilités avec VALET PARN devant une poignée de metalleux qui sont venus apparemment en avance sur tous les autres. Peut-être n’y avait-il rien à la Télé ? Les grecs essaient tant bien que mal de dérouler leur set, mais malheureusement, la mayonnaise ne prend pas et leur metal peu racé et peu original laissera les égarés de la salle de glace et bien en fond de décor. La batterie sera parfois approximative, le chant pas forcement mémorable et puissant, le style du groupe étant « metal » au sens large, entre hard rock et metalcore, un mélange assez peu digeste et surtout ennuyeux pour ma part.
On se dit alors que la suite ne peut-être que meilleure, et vient alors le second groupe grec : WEB. Pour le coup, un nom original n’est ce pas ? Peu importe, la qualité sera au rendez vous, n’en déplaise à ceux qui seront prostrés en fond de salle. Le groupe se veut plus dark dans l’approche, avec un mélange plutôt digeste et très prometteur entre black/gothique/dark avec de larges plages « ambiant » et des touches électroniques qui feront penser à du The Kovenant. C’est captivant, le niveau est de suite meilleur avec un set carré, et des atmosphères ténébreuses à souhait emmené par un très bon leader. Petit bémol, le groupe devrait peut-être placer plus de titres « catchy » sur scène car il faut avouer que tous les titres sont propices à une écoute confortable sur son canapé pour apprécier en s’évadant, et sur scène, certains peuvent décrocher malgré la qualité du groupe indéniable. Une bonne surprise pour ma part, si ce n’est LA surprise de la soirée.
Car oui, les deux autres groupes qui suivent ne sont pas à proprement parler des surprises, tant nous avons la chance de les découvrir sur scène, à l’image de Svart crown, et dire que le groupe a évolué est un doux euphémisme puisque le voilà signé sur un label et que le groupe enchaine concerts après concerts dans un esprit très pro. Certes, leur musique n’est carrément pas originale, car on fait dans le lourd avec un black/death qui décoiffe et qui se veut souvent brutal. Rythmiques synchronisées et implacables, chant bien maitrisé, basse présente et batteur talentueux, il est évident que ce groupe est à sa juste place et qu’il mérite grandement les honneurs qui lui sont fait ici ou là. Il faudra par contre varier plus les compositions pour se démarquer des milliards de groupes black/death qui pullulent en ces temps ci, mais le tout est bien en place et provoque immanquablement l’adhésion du public qui commence à se réveiller ou à arriver. Belle prestation millimétrée malgré quelques soucis techniques au départ.
Long changement de décor, car oui, faire tenir un groupe de niveau international avec les instruments, musiciens et décor (très long drapeaux de part et d’autre de la salle) relève de l’exploit sur cette petite scène qui doit faire 15 mètres carré. Alors certes, le groupe ne fera pas des longueurs et restera prostré dans l’espace imparti, dommage. Le show débute avec Le vampire de Nazareth, dans une ambiance sombre où fumigène côtoie les samplers atmosphériques. Puis le groupe grec déroule sa liste de 13 titres, dont « Revolution DNA », mais aussi et bien évidement des nouveaux titres à promouvoir. Le son est bon, les visuels collent parfaitement avec le show, bref un sans faute de ce coté ci. Nous retrouvons un groupe au sommet de sa forme, avec un chanteur / bassiste qui fera le spectacle en milieu de scène. Musicalement, nous oscillerons entre du dark/black, du dark/death et du dark/ambient, bref, du dark (…). Les changements de rythmes sont assez impressionnants et j’oserai dire incessants, nous emmenant à chaque fois dans un univers différents sans que la routine ne s’installe, à l’image de « Communion » : du symphonique, du blast/brutal, et des breaks plus calmes et ambiant. Jouissif. Le groupe finira sur « Persepolis », mais embrayera sur deux autres titres en bonus dont « Anubis » et « Five pointed star » de leur nouvel album qui ne provoquera qu’un seul désir : s’approprier au plus vite leur opus.
Alors que minuit sonne à la porte (nous en profiterons pour signaler que sortir pour se cultiver à Marseille est un luxe étant donné que passé minuit, aucun transport à commun n’est prévu, mais peut-être que la municipalité ne connait pas vraiment le mot « culture »), nous établirons deux bilans : un très bon show de Web, Svart et Septic. Et un second pour demander au public de venir à l’heure pour soutenir AUSSI les premières parties et de les encourager aux premiers rangs. Car ils seront peut-être les Septic flesh de demain… no images were found |
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