CANNIBAL CORPSE - Lyon
Avec : CANNIBAL CORPSE + Disavowed + Urkraft
  Date du concert : 27-02-2007
  Lieu : C.C.O Villeurbanne - [ 69 ]
  Affluence :
  Contact organisateur : http://hammer.of.gones.free.fr
 
 
 
  Chronique : 01 mars 2007 , réalisée par S.Y.L. - Photographe :
   
…et dire que certains se plaignent encore du manque de concert sur la région lyonnaise…mais qui sont ils et que leur faut il donc ? d’autres préfèrent se bouger et prendre les choses en main, c’est le cas de l’association « Hammer of Gones » qui vient avec cette soirée ajouter une date sur leur liste déjà impressionnante d’évènements organisés (et c’est loin d’être fini !).
L’organisation est à la hauteur de l’évènement : remarquable, et la foule à l’ouverture des portes déjà bien décidée à en découdre.

Il ne fallait pas arriver en retard pour voir la première partie ; pour ceux dont ce fut le cas, comme moi, sachez que les commentaires sur Urkraft allèrent de « très bof » à « bof », nous nous ferons donc une idée en allant visiter myspace…

Disavowed attaque donc son set, alors bien décidé à chauffer la foule, à grand coup de brutal death. La salle du CCO est archi pleine et pas si facile d’y pénétrer, car ce n’est que le début, mais ça brasse déjà bien aux premiers rangs. Tout au long de la soirée, la qualité sonore sera tout bonnement exceptionnelle, les enceintes non pas poussées à fond comme le veut la tradition, mais parfaitement réglées, chaque instrument restant audible tout en dégageant leur puissance, très bien vu ! Les hollandais se régalent donc sur scène, mené par un chanteur insaisissable, qui n’hésite pas à slammer tout en continuant de chanter, porté par la foule…et par un batteur qui ma foi, se débrouille fort bien. Disavowed est loin cependant de voler la vedette à la tête d’affiche et même si le groupe envoie du son, il n’y a rien de très exceptionnel ; mais voilà tout de même de quoi remplir aisément la salle d’une chaude et délicate odeur de sueur.

Les T shirt sont tombés (dommage les gars, pas de filles ce soir !) et Cannibal Corpse entre sur scène sous les vivas (« canniboule, canniboule »). Pas d’intro, les américains prennent leurs instruments et c’est parti ! Pas le temps de réaliser, déjà 3 titres sont passés…chaque compo étant comme une claque de plus. Que reprocher si ce n’est un jeu de scène absent (hormis le headbanging of course) ? mais on n’est pas dans un concert de heavy métal non plus et la rage et la puissance qui se dégage est telle que tout mouvement paraîtrait superflu. Un concert de Cannibal Corpse pourrait donc se résumer à une suite de coups : gnons dans le public, coup de massue de la part de chaque musicien…brutal...intense…physique ! Mention spéciale pour un bassiste hypnotique et démentiel et aux vocaux mi death guttural mi hurlés d’un chanteur qui ne semble pas ressentir le besoin de se faire câliner (2 slammers s’en souviendront). Mais avec Cannibal Corpse, quand c’est fini, c’est fini et dès le dernier titre achevé, les spots se rallument et les américains quittent les planches. Beaucoup avaient sans doute oublié la signification de « se prendre une bonne grosse baffe dans la gueule », maintenant…ils savent.

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