VENUS FESTIVAL 2011 - LILLE Avec : HEONOA, FURYKANE, DUSK AND DARKNESS |
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Date du concert : 19-03-2011 | |
Lieu : Le Select - [ 59 ] | |
Affluence : NC | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 04 avril 2011 , réalisée par borgir62 - Photographe : Borgir62 | |
L'association Bataillon Thrash Nord organisait ladeuxième édition du Venus Festival, festival où les groupes à chanteuses sont à l'honneur. Jusqu'au bout, l'association aura joué de malchance, avec des désistements de dernière minute pour des raisons diverses (avec par exemple la blessure d'un membre de Spiralling Skies). De ce fait, ce festival de 2 jours aura dû tout mettre en oeuvre pour trouver un groupe à placer tout en haut de l'affiche. C'est donc Furykane qu'il faut applaudir, officialisant sa participation le jeudi, pour l'affiche du samedi. Désolé pour les groupes se produisant le vendredi, mais pour des raisons professionnelles, ce live report ne traitera que du deuxième jour.
Les lillois de HEONIA ouvrent le bal, et le sextuor nous offrent alors un Metal Melodique aux influences prog, heavy et death, notamment par son clavièriste qui s'occupe également des growls. En plus de celui-ci, 2 guitaristes, 1 bassiste et un batteur viennent renforcer le chant mélodique de Marieke. Complètement axé prog, avec des rythmes variant sans cesse renforçant l'alternance entre mélodies douces et celles beaucoup plus puissantes.le style des lillois nous permet d'entrer en douceur dans ce festival, et le public est rapidement séduit par les montées récurrentes de Marieke dans les aigus. Sur scène, le groupe est un peu à l'étroit, et a du mal à bouger, d'autant plus qu'une septième personne, Aurore, chanteuse de Horkan, viendra les rejoindre le temps d'un excellent duo, apogée de ce set. On regrettera néanmoins un son pas toujours très audible, un guitariste qui, malheureusement pour lui, semblait faire de la figuration tant il était impossible de l'entendre, qui plus est caché par son talentueux acolyte (Thomas).
C'est au tour des parisiens de FURYKANE de fouler la scène du Sélect. Promouvant son nouvel album "Fake" (sorti le 28 mars), le combo n'est pas tête d'affiche ce soir, une longue route les attendait directement après le concert. Néanmoins, leur présence est vraiment louable, et aura peut être sauvé cette deuxième journée, car très peu de groupes, notamment avec une renommée grandissante, auraient accepté une invitation de dernière minute pour un concert comme celui-ci. Les voici donc face au public lillois, qui ne s'y trompe pas et les accueille avec joie.
Emmené par l'inarrêtable Jen, c'est tout un collectif qui va mettre le feu aux planches. Tout de blanc vêtu, comme à leur habitude, avec un style qu'ils sont, petit à petit, en train de s'approprier. Pourtant, le pari n'est pas gagné d'avance, car avec un groupe qui s'est attiré les foudres de certains, qui prétextaient que le look était nettement plus travaillé que les compositions. Mais Furykane fait taire les critiques, et il suffit de les voir avant le concert pour voir à quel point ils s'appliquent, sans négliger leur public. Le concert débute alors et on assiste alors à une prestation bien maîtrisée, avec une présence scénique irréprochable, que ce soit Maxime, Christophe ou les autres. Sur la forme, vous l'aurez compris, le quintette a de l'assurance. Concernant le fond, loin d'être irréprochables, on avait de nombreuses raisons d'être satisfaits. Leur Nu Metal, style qui n'est pourtant plus trop d'actualité ces derniers temps, fait mouche, et des titres comme "STFU" (Shut The Fuck Up), s'appuyent sur des rythmiques et des compositions basiques, mais qui mettent le feu en live. N'appréciant pas vraiment le groupe sur les versions studios, je craignais vraiment leur prestation, mais l'énergie déployée, la bonne humeur qui émane du groupe et un show relativement bien géré (écartons la traditionnelle chaleur suffocante et une guitare sur deux qui peine à se faire entendre) auront fait de ce set une très bonne surprise. Le public, que j'ai connu plus endormi, et moins en nombre, aura apprécié.
On se rapproche tout doucement de la fin de soirée, et c'est aux locaux de DUSK AND DARKNESS (D&D) qu'il revient d'apporter la dernière note. Contrairement à Heonia où le chant masculin n'est que très rare, et à Furykane qui est dépourvu de chanteur, D&D se base sur un duo mixte, composé de Valérie et Cédric, fidèle programmateur du Sélect et à l'initiative de l'Agony Fest. Evoluant dans un registre Death/Black Gothic, les lillois vont devoir faire face à un public qui commence à souffrir de la chaleur à la limite du supportable (il faut vraiment faire quelque chose, c'est toujours la même histoire).
Malheureusement pour Dusk And Darkness, les conditions ne seront pas optimales ce soir. Les deux premiers groupes avaient déjà souffert de conditions quelques peu décevantes, je vous laisse imaginer ce que ça donne quand vous avez 7 musiciens sur scène. Là encore, la guitare souffrira et il était difficile d'apprécier la prestation en se trouvant au pied de la scène. Avec un peu de recul, le son est un peu moins brouillon, et on distingue un peu plus chaque instrument. Au chant, Valérie gère assez bien le chant lyrique, même si des imperfections résident, tout comme le chant de Cédric. Rien de bien méchant ceci dit, le groupe est encore jeune, et semble motivé pour travailler afin de passer un palier qui ne leur est pas inaccessible. Néanmoins, le public apprécie et réserve un bel accueil au combo,
En dépit de conditions qui ne lui était pas favorables, le concert se sera tout de même déroulé dans une bonne ambiance et les groupes auront affiché un beau visage. Malheureusement, le son nétant pas génial, un léger sentiment de déception prédomine à la sortie de cette soirée. Remercions tout de même l'association Bataillon Thrash Nord qui aura su gérer les imprévus pour nous proposer un concert sympathique. no images were found |
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