UNE NUIT EN ENFER - SAINT-SULPICE
Avec : TEMPLE OF BAAL/ VORKREIST /MALHKEBRE /TRASHNASTY
  Date du concert : 05-03-2011
  Lieu : René Cassin - [ 81 ]
  Affluence : nc
  Contact organisateur :
 
 
 
  Chronique : 20 mars 2011 , réalisée par beck31 - Photographe : Beck31
   

Saint Sulpice La Pointe, commune du Tarn située à quelques encablures de Toulouse et Albi, devient ce 5 mars une prise d’assaut des métalleux les plus fervents avec le festival « Une Nuit En Enfer ». Un festival qui finalement devient tradition puisqu’il fête en cette année 2011 son septième anniversaire. Organisé par Asso Profusion l’affiche est composée de TRASHNASTY, MAHLKEBRE, VORKREIST et TEMPLE OF BAAL, quatre combos venus nous faire headbanguer et semer la terreur sur les bords du Tarn.


Devant la salle René CASSIN située en plein centre du village, la masse de cheveux longs est plus que bien garnie ce qui nous promet une ambiance des plus animée. Après un léger retard les portes s’ouvrent et il est tant de passer aux choses sérieuses.
Vers 21h30, il est temps d’accueillir le premier groupe de la soirée TRASHNASTY, venant en voisin et ouvrant les débats d’une salle bien garnie. En tout cas ces albigeois, très communicatif et exerçant un death métal frais et dynamique, donne un set de très bonne facture. Une batterie rapide et puissante abreuvée de riffs diaboliques et d’un chant mixte ou les deux compères s’en donnent à cœur joie, quelques relents trash bien sentis, bref la prestation du trio est vraiment excellente. Des morceaux de qualité, très attrayants et visuellement très efficaces. On assistera d’ailleurs aux premiers pogos de la soirée. Quarante minutes de show et TRASHNASTY nous fait ses adieux sous des acclamations méritées. Un combo à suivre et en voir en live sans aucun doute.



Après cette bonne surprise et une bonne demi-heure d’attente, les spots rouges font leurs apparitions, la fumée envahit la scène et les cierges s’embrasent, et MALHKEBRE envahit la scène. Après une longue introduction instrumentale macabre et inquiétante, nos maquillés toulousains démarrent et exécutent un black métal efficace et énergique, à caractère religieux. Un rythme soutenu, un chant venant d’outre tombe nous envoie au fin fond des ténèbres. Set argumenté de paroles très porteuses et durant 45 minutes, MALHKEBRE livre une bonne prestation et a conquis le public indéniablement. Un show original autant visuel qu’instrumental, une première pour ma part qui m’a attiré. Cà vaut le coup d’être vu et écouté.



Après une légère attente dû à un problème de son, la salle est maintenant remplie avec l’arrivée de quelques retardataires et les parisiens de VORKREIST déboulent dans un death métal tonique déclenchant des pogos dès les premières notes. Il faut dire que le quintet ne fait pas dans la dentelle, c’est énergique, sauvage, çà bouge dans tous les sens avec passages black, trash, des compos bien variées bref un ouragan s’abat sur les bords du Tarn. De plus la complicité de la bande avec le public est des plus présentes rendant une ambiance très électrique et slams, pogos y vont de leurs suprêmes. VORKREIST n’est pas venu pour rien et son contenu global a été des plus abouti. Le quintet a mis le feu et beaucoup aurait aimé que cette partie dure plus longtemps, mais VORKREIST a marqué les esprits et va faire parler de lui sans aucun doute.



Temple Of Baal est venu aussi de la région parisienne. Fort de ses douze années d’activité le combo s’est forgé une belle réputation dans la scène black/death métal française. Après les traditionnels réglages on va donc passé aux choses sérieuses. Malheureusement, dès le début du set on s’aperçoit que la salle s’est nettement vidée, même si les inconditionnels sont toujours là l’heure tardive a fait succombé une certaine partie de la masse préférant aller rejoindre les bras de Morphée. Tant pis pour eux car le quatuor présent nous envoie un black/ death tenace et plein d’entrain. Les morceaux aux refrains très guerriers font pogoter et hurler les derniers survivants de l’apocalypse. Un rythme soutenu, une voix imposante accompagnée de chœurs destructeurs donnant une ampleur particulière pour un show féroce et musclé. De plus la prestance sur scène montre que le groupe a de la bouteille et la maturité nécessaire à nous donner sa musique en live. Un reproche à faire c’est le manque de cohésion avec le public. Les seuls mots sortis par la bande étant « c’est notre dernier morceau », plutôt dommage car dans mes discussions avec certains pendant le concert c’est le principal défaut qu’il en est ressorti, même si le contenu de TEMPLE OF BALL est des plus complets et des plus attrayants.



C’est donc sur les coups de 2heures30 que la septième édition de ce festival se termine, avec une fréquentation plus que remarquable. « Une Nuit En Enfer » prend de l’envergure chaque année et commence au fil du temps à devenir une tradition pour tous les métalleux. Avec une affluence telle il n’est sans nul doute que la huitième édition est déjà d’actualité. Un grand merci en tout cas pour cette soirée plus que réussie.


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