ALICE COOPER - MARSEILLE Avec : Blackrain, alice cooper |
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Date du concert : 20-11-2010 | |
Lieu : Le Dome - [ 13 ] | |
Affluence : 4000 | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 22 novembre 2010 , réalisée par AVALON - Photographe : AVALON | |
La question est sur toutes les lèvres, juste avant de rentrer au Dome, la plus grande salle de la cité phocéenne : quel âge a donc le sieur Alice Cooper ? 60, 65 ? Et bien Vincent Furnier de son vrai nom a 62 ans… et toujours sur les planches ! Après le Hellfest, sa troupe s’installe pour une petite escale (avant d’entamer l’Espagne) sur une seule date/ville en France pour nous prouver que rien ne peut l’arrêter, rien ne peut l’atteindre, rien ne peut le tuer, malgré tous les instruments de torture qui orneront le show à venir…Et c’est sous une pluie battante que le public traine ses sabots cloutés en direction d’un show annoncé.
Mais avant Alice, il y a la première partie, qui s’avère être LE groupe en vogue ces derniers temps, et qui vient tout juste de signer sur Listenable record : les haut savoyards de BLACKRAIN. Le concert débute à 20h00 tapantes, tout est parfaitement calibré coté timing ce soir. Le combo, orné de tenues pour le moins « cheap », sort tout droit des années 80’s, et nous proposent un metal typé hard rock glam, tiré de Guns n’roses et autres L.A.Guns. Le groupe au fur et à mesure de leur prestation, obtient le soutient du public qui est subjugué par tant d’énergie et de talent. Les solos de guitares sont souvent présents, le chant est parfait et on notera une petite ressemblance avec Sebastian Bach (Skid row) tout du moins pour le physique. Tout est parfaitement maitrisé et toutes les compos font mouche, avec des rythmiques et des refrains imparables. Très bon mouvements et jeu de scène, on sent une envie d’en découdre et une bonne osmose entre les membres, un vrai bon show à l’américaine pour ces français qui méritent largement le soutient du public. Encore un Cocorico !
21h00 tapantes, le show d’Alice peut enfin débuter. Pas de décor « extra ordinaire » même si on retrouve largement l’esprit horrifique du groupe. Par contre, attendez vous à un show efficace et parfois très rentre dedans avec des rythmiques endiablées. Coté batterie, on notera par moment de véritables petits festivals, quand au chanteur…et bien comme je le surlignais en préambule, Alice n’est pas près de mourir. Sur chaque titre du show, on a droit à un objet « artifice » dont Alice Cooper joue sans retenue : guillotine, corde de pendaison, chaise roulante, poupée gonflable, colliers de perles et billets de banque jetés sans retenue dans le foule, et également des jouets « humains », comme des esclaves masculins et une danseuse/infirmière qui n’oubliera évidement pas de pousser le fauteuil roulant d’Alice, de faire un strip-tease derrière un écran en ombre chinoise ou de se masturber avec une disqueuse...Peu importe les instruments, Alice se relèvera toujours, et dirigera le show de main de maitre, avec sa cravache légendaire. Son très bon (mais jamais excellent dans cette salle), lumières toujours en osmose avec le décor et les titres, musiciens hors pairs, bref tout est réuni ici pour avoir un show typique US qui restera gravé en mémoire, tout comme certains titres joués ici : « Poison », « Feed my frankenstein », etc. Le public est très réceptif et l’ambiance générale restera bon enfant avec les frasques sans cesses renouvelées du soixantenaire immortel.
Très bonne soirée avec ce show qui, si il n’est pas à la hauteur des concerts de Kiss avec toute l’infrastructure et les feux d’artifices, s’avérera être un très bon moment de détente et de divertissement en compagnie de monstres, d’objets de mort divers, bref d’un vrai spectacle rodé et jouissif. A noter donc la bonne prestation également de Blackrain, qui aura ouvert les festivités avec panache, voilà qui réchauffera la température et donnera du baume au cœur malgré la pluie incessante… no images were found |
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