Deicide - Paris
Avec : Psycroptic + Viceral Bleeding + Deicide
  Date du concert : 13-01-2007
  Lieu : Nouveau Casino - [ 75 ]
  Affluence :
  Contact organisateur :
 
 
 
  Chronique : 19 janvier 2007 , réalisée par GOHR - Photographe :
   
Je me retrouve donc à 19h00 devant le Nouveau Casino. Les portes s’ouvrent et les deux cents personnes présentes ce soir pénètrent dans la salle.
Cinq minutes plus tard Psycroptic monte sur scène et assène un set de quarante minutes toujours aussi professionnel que lors de leur dernier passage sur Paris l’année dernière. Une fois de plus leur Brutal-death technique à la Cryptopsy laisse admiratif et le combo australien laisse derrière lui une saveur agréable, même si la foule n’a pas énormément bougé durant le set. Le reproche que l’on pourrait émettre est que le groupe n’a pas beaucoup de mid-tempos qui permettraient de mieux digérer sa musique complexe et brut de décoffrage.

Viceral Bleeding arrive sur scène quinze minutes plus tard et dès le premier morceau j’ai le désagréable sentiment que tout les titres seront les mêmes… et je ne me suis pas trompé. Durant trois quart d’heure le combo a joué un Brutal-Death, légèrement Grind sans aucune inspiration avec des morceaux tous identiques (blasts incessants, chant guttural linéaire, rythmiques saccadés ennuyeuses au possible, solos risibles de guitares) Affligeant. En revanche le public commence à réagir en se remuant beaucoup mais pourtant, nombreux à la fin se sont tout de même plaint d’un groupe relativement mauvais. A oublier.

Deicide pénètre enfin sur scène à 21h15 et là ce que je croyais être une bête rumeur comme celles que l’on entend avant tout les concerts s’avère être vraie : Glen Benton n’est pas là. Pour le remplacer monte sur scène un personnage qui m’est inconnu. Malgré une ressemblance physique avec notre Francis Lalane national je m’aperçois vite que ce n’est pas lui, le monsieur étant en réalité Garbaty chanteur du groupe de Death-métal Polonais Dissenter. Je constate alors avec joie dès les premiers morceaux (et je risque de choquer les fans) que Benton est totalement remplaçable. Les titres du groupe s’enchaînent et tous leurs classiques plongent la fosse dans une sorte de chaos festif malgré des « plantages » monumentaux du remplaçant de Benton sur certains textes. D’ailleurs, la rumeur voudrait que Garbaty n’ait eu que trois jours pour apprendre tout les titres ; chapeau malgré tout.

En ce qui concerne la set-list tous les classiques du groupe y passent, que ce soient les vieux titres comme Sacrificial Suicide ou les plus récents tels que Scars Of The Crucifix. A noter que le duo Santola/Owen fonctionne, à mes yeux, mieux que celui des frères Hoffman, car Santola avec ses soli plus proches de Maiden que de Mordbid Angel et son attitude vieux « Heavy-métalos » quinquagénaire apporte un peu de piment au groupe. J’ai personnellement l’impression que les musiciens sont assez heureux de l’absence du père Benton ce qui leur a permi un contact très direct avec le public, comme le traduisent les deux prises de paroles de Steve Asheim sincèrement ravi d’être là ce soir. Le moment clé de cette soirée aura été le fameux Serpents Of The Lights sans basse avec Jack Owen seulement au chant, un grand moment de par son originalité.
Je comprend que certains fans aient été déçus mais toujours est-il que le groupe a délivré une prestation de qualité que trop peu ont dû savourer à sa juste valeur.


Psycroptic : 6,5/10
Viceral Bleeding : 3/10
Deicide : 8,5/10

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