PERVERT ASSHOLE – PARIS Avec : Eibon, Last Barons, Pervert Asshole, The Dying Seed |
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Date du concert : 10-10-2010 | |
Lieu : Star Café - [ 75 ] | |
Affluence : 40 | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 16 octobre 2010 , réalisée par Aris3agaiN - Photographe : Aris3Again | |
Le premier mot me venant à l’esprit pour qualifier cette soirée est « dommage ». Non pas qu’Epiphora ait fait un mauvais travail d’organisation, ou que les groupes à l’affiche aient été mauvais, bien loin de là ! Mais dommage que le public parisien ne soit pas capable de se rendre aux concerts underground préparés par des associations faisant tout leur possible pour faire survivre les petits concerts dans la capitale. Les groupes sont obligés de se cantonner à leurs amis et à quelques fidèles pour remplir la salle au mieux. Et comme on en a l’habitude, le Star Café n’est pas vraiment rempli et le public présent est principalement venu pour un groupe en particulier, et montre peu d’intérêt pour les trois autres de l’affiche.
A mon arrivée au deuxième étage du Star Café, après un accueil comme d’habitude très gentil de la part des membres d’Epiphora, me voilà devant le premier groupe de la soirée, EIBON. Malheureusement, je n’ai pu assister qu’au dernier morceau de son set, mais le combo semble avoir délivré un show efficace et puissant, comme il en a coutume. Actuellement en pleine promotion de leur premier album, « Entering Darkness », les cinq musiciens imposent leur Doom / Sludge plein d’atmosphères Black à une audience plutôt conquise, qui applaudira poliment. On reste donc sur un bon a priori, surtout après leur concert précédent dans la capitale en ouverture de Ramesses, qui reste un très bon souvenir.
Après un petit tour dehors, car il fait très vite chaud au Star Café, et si vous y êtes déjà allés, vous savez pertinemment que ce n’est pas un euphémisme, on enchaîne sans trop de transition avec LAST BARONS. Venus tout droit de Normandie spécialement pour la date de ce soir, les musiciens semblent contents de se retrouver sur les planches, malgré un public très peu présent, voire carrément inexistant. Faire quelques centaines de kilomètres pour jouer dans une salle quasiment vide doit être plutôt blasant, mais les Last Barons restent professionnels et entament leur set avec courage. Le combo effectue une tournée de promotion pour « Elephantyasis », son premier album largement plébiscité par les critiques. Musicalement parlant, les morceaux de Last Barons se situent entre le Stoner et le Rock, et sont plutôt intéressants. Pas vraiment (voire pas du tout) ma tasse à thé, mais il faut avouer que ces messieurs se défendent bien sur scène et font tout leur possible pour convaincre un public frigide et réticent. Là encore, une affluence un tantinet plus conséquente aurait été largement appréciable, mais les présents ont visiblement passé un bon moment en compagnie des Normands.
L’heure de folie a sonné, et la salle se remplit des fans du troisième groupe de la soirée, j’ai nommé PERVERT ASSHOLE. Décrit comme du « Decadent Rock’n’Roll » (termes parfaitement bien choisis), le combo parisien rassemble des membres de Folge Dem Wind et de Corrosive Elements, et le public est à son paroxysme alors que les musiciens se préparent. Mené par Dr Perv au chant, le groupe nous propose son Rock’n’Roll délirant et très efficace, avec des morceaux tels que « Zombie Cat House », ou « My Dog’s Pussy ». Les inconditionnels scandent les paroles et lancent les premiers pogos de la soirée. On voit également se profiler quelques slams au cours du set, un exploit, puisqu’il n’y a qu’une quarantaine de personnes devant la scène. En dehors du côté Sex, Beer, Rocknroll et de l’attitude « déconne » des Pervert Asshole, il convient tout de même de reconnaître la grande technique des musiciens, qui maîtrisent décidément leurs instruments, en particulier les guitaristes. Loin d’être du grand n’importe quoi, le combo propose quelque chose d’abouti et de bien réalisé, sans aucune prise de tête, ce qui est fort appréciable. On se laisse en tout cas headbanguer sur « Living Dead Slut », ou « Born to Porn », tandis que Dr Perv nourrit son public au whisky et termine son stock de bières durant son show. Le set se termine par le « tube » des Perverts, « I Cum Whiskey », repris en chœur par les admirateurs du combo. C’est – et de loin- la meilleure performance de la soirée, grâce à une ambiance de folie et un public très présent. Rendez-vous au Klub le 2 novembre et à Caen le 29 janvier pour revoir nos Connards Pervers préférés.
Set list : Zombie Cat House Born Drunk Living Dead Slut Come Taste the Love of God My Dog’s Pussy Born to Porn Nice to Meat You Blues I Cum Whiskey
Après la tornade de Pervert Asshole, difficile de passer en dernière partie de soirée. Et c’est justement le défi relevé par The Dying Seed, qui nous propose son Stoner / Post Rock très métallique, et prend le relais. Malheureusement pour eux, l’heure tourne, le public déserte la salle, et c’est devant une dizaine de personnes que le combo parisien débute son set. Mené par seulement trois musiciens, le groupe montre beaucoup d’efficacité et de charisme durant son set. Il aurait été sans doute plus judicieux de placer The Dying Seed en avant-dernier. Il n’empêche : le groupe tient son show jusqu’au bout et il faut l’en féliciter.
Merci à Epiphora pour son accueil chaleureux et cette sympathique soirée. no images were found |
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