CEPHALIC CARNAGE - LUYNES
Avec : DYSCARNATE, HOUR OF PENANCE, ION DISSONANCE, PSYCROPTIC, CEPHALIC CARNAGE
  Date du concert : 23-09-2010
  Lieu : Le Korigan - [ 13 ]
  Affluence : 80
  Contact organisateur :
 
 
 
  Chronique : 27 septembre 2010 , réalisée par Xahaal - Photographe : Xahaal et Lambrith http://www.myspace.com/lambriel
   

Le death metal est-il mort ? C’est une question qu’un bon nombre de fan se posent. A t-il laissé sa place au death-core où autres styles modernes qui s’en approchent ? Toujours est-il que ce soir à Luynes, la question sera d’actualité avec l’arrivé dans la petite ville proche d’Aix en Provence des bien connus CEPHALIC CARNAGE. Les métalleux sont venues en masse pour cette soirée et la petite salle du Korigan se remplit au fur et à mesure.


 


C’est aux londoniens de DYSCARNATE qu’incombe la lourde tâche d’ouvrir le bal. Le trio nous présente un death metal moderne teinté core. Tout est en place, c’est lourd, c’est gras bref… Il n’en faut guère plus pour mettre dans l’ambiance. Musicalement les compositions font penser à du DYING FŒTUS, ici pas de fioritures, les riffs s’enchaînent  et l’absence de deuxième guitare empêche la présence de mélodies. Le trio aurait pu réussir à convaincre s’il avait affiché une présence scénique plus importante. Certes, être trois sur scène dont un batteur n’aide pas mais le set sera particulièrement statique pour DYSCARNATE.


 





 


C’est au tour de HOUR OF PENANCE de prendre place sur les planches. Le groupe de brutal death italien va nous déferler au visage toute la violence de leur musique. Dû moins étions nous en mesure de nous attendre à ça. Car malheureusement, ce soir fut un soir sans. Plat, vide, statique et sans vie, les italiens n’arriveront pas à accrocher. Lorsque l’on ne dispose que d’une guitare, il est très hasardeux de se lancer dans des solis où passages rythmiques sur une corde si une bonne ligne de basse ne vient pas appuyer le tout. D’autant plus que ces passages manquaient de précision et de clarté. Le groupe a perdu de sa brutalité au profit de mélodies ratées, sans parler des lignes de voix à revoir et de la présence quasi nul du chanteur. Bref, HOUR OF PINANCE aura été le bide de la soirée, plus de monde à l’extérieur qu’à l’intérieur.





 


ION DISSONANCE s’installe. Le quintet québécois va cette fois réveiller pour de bon les « kids » de la salle. Sur un death-core survitaminé (dont je cherche encore où est le death d’ailleurs). Cette fois ci rien à redire niveau jeu de scène, ça bouge, ça hurle, ça saute. Le public réagit en conséquence et les premiers « mosh » et « pogos » font leurs apparitions. L’ambiance est à son comble et la chaleur commence à atteindre des sommets. La musique d’ION DISSONANCE se compose de gros riffs bien lourds, de mosh parts et de gros breaks, le tout avec une voix hurlé et une petite influence death de temps en temps. De quoi ravir les coreux de la salle qui s’en donnent à cœur joie. Dehors, l’ambiance est tout autre « trop « core » pour moi ! », « ce n’est pas assez death ! ». Bref, les anti-core n’auront pas apprécié, tandis que les autres auront retenue comme nom : ION DISSONANCE. A conseiller à tous les amateurs du genre.


 



 


La soirée est encore loin d’être terminé, c’est au tour de PSYCROPTIC de jouer. Le groupe n’a plus à faire ses preuves et leur renommée est déjà acquise. Encore une fois le public attendra beaucoup de cette prestation bien terne. Le chanteur frontman n’arrivera pas à relancer la foule et l’ambiance retombera bien vite. Ce n’est pas faute d’essayer pourtant, on ne compte plus le nombre de tentative pour lancer un circle pit. Toute vaine. J’ai toujours trouvé PSYCROPTIC plat sur album et je ne le conseil pas non plus sur scène. A part l’amer goût de la déception chez les fans, le groupe ne laissera pas beaucoup de souvenir dans nos esprits. Aux suivants donc.


 





 


Et voilà la tête d’affiche de la soirée qui prend enfin place. CEPHALIC CARNAGE ! Le groupe n’est plus non plus à présenter et était ce soir attendu avec une grande impatience. Leur style barré et déjanté mettra tous le monde d’accord. hardcore, deathcore, grindcore etc… Ca n’a pas d’importance ici. Le groupe porte son nom à merveille et c’est un véritable





Carnage dans nos cerveaux face à tant de déstructurations, de riffs complètements déjantés et inattendus ! Techniquement parlant rien à redire, scéniquement non plus. Tout y est, même la fameuse parodie de black metal avec des masques de corpse paint, des grosses mains et le gros masque de cheval. La foule se réveille pour de bon et CEPHALIC CARNAGE aura une fois de plus marqué les esprits. Un très bon moment marqué par l’humour, la technique et le gros metal bien gras.




 


Merci à ‘Trendkill’ pour cette soirée qui démarre bien l’année. Une belle réussite. Quelques déceptions, quelques bonnes surprises. Bref, une bonne soirée ou se côtoient découverte et classiques. On en redemande.


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