BLESSED BY A BROKEN HEART - PARIS
Avec : BLESSED BY A BROKEN HEART , LOVE HATE HERO
  Date du concert : 09-06-2010
  Lieu : La Boule Noire - [ 75 ]
  Affluence : 70
  Contact organisateur : http://www.eldorado.fr
 
 
 
  Chronique : 18 juin 2010 , réalisée par YoG - Photographe : yog http://www.yog-photography.com
   
La Boule Noire, toute petite salle parisienne, accueille ce soir les canadiens de BBABH (Blessed By A Broken Heart) qui seront accompagnés de deux autres groupes : Love Hate Hero ainsi que The Morning After.

Arrivé à la salle aux alentours de 19:30, je suis tout juste à l’heure pour Love Hate Hero ce combo Californien de.. disons « emo-rock-post-hardcore » ! Une prestation qui, je dois l’avouer, ne m’a ni impressionné ni même juste plu d’une manière ou d’une autre. La poignée de personnes présentes (et dire qu’il y a eu un groupe qui a joué avant, alors qu’il y avait encore moins de monde ??) à ce moment du concert semble assez réactive à la musique du groupe, mais bien qu’essayant d’instaurer une ambiance déjantée, la prestation est un peu faiblarde tout de même. Le son ? Agréable ; il n’est ni trop fort, ni faiblard. On pourra juste regretter que le public reste à 2 ou 3 mètres de la scène et ne se lâche pas un peu plus ; peut-être que cela aurait pu donner une autre dimension au spectacle…

Le groupe ayant terminé son set, il laisse la place à BBABH alors que la salle s’est un peu plus remplie déjà. Nombre de fans du groupe sont présents, mais aussi quelques curieux, qui ont découvert le groupe via leur myspace, et qui souhaitent se faire leur propre opinion live.

BBABH, ne le cachons pas, c’est du glam déjanté et franchement bonnard.
Energiques, talentueux, faisant preuve d’autodérision et ne se prenant pas au sérieux sur scène, les membres du groupe semblent être en communion avec leur public dont ils sollicitent la présence à plusieurs reprises en proposant aux premiers rangs de chanter à leurs côtés ou encore à tenir une note sur la guitare. Maîtrisant leurs instruments et prenant un pied d’enfer à jouer devant du monde, la prestation est impeccable. Sean, le guitariste lead, s’est fait mal au bras gauche la veille, apprend-on ; d’où sa grimace lors de certaines parties et la manque de mouvement de sa part. Mais le bougre a vraiment assuré ses parties malgré son bras « quasi-immobilisé ».
Le public chante, saute, hurle, participe autant que possible, et le groupe semble bien le ressentir. Un son puissant et clair se dégage des enceintes ; les instruments sont bien réglés et je dois bien avouer que cela fait plaisir ! Nous agrémentant d’une reprise, il me semble, de Bon Jovi reprise en chœur par toute la salle, le groupe semble être plus qu’à l’aise. L’ambiance quand à elle est au rendez-vous : les membres des autres groupes vêtus de coiffes saugrenues en ce qui semble être de l’aluminium investissent la salle et réchauffent le public.
A la fin d’un set plein d’émotions, c’est le public qui est invité sur scène, au grand complet s’il vous plaît. C’est donc avec amusement qu’une poignée de personnes préfèrent regarder ça seuls au milieu de la fosse alors que tout le monde saute et participe à la fête qui est entrain de se produire.

Il y a des soirs où, en tant que live reporter, on s’ennuie tout du long du concert. D’autres soirs où on obtient la performance tant attendue. Mais rares sont les soirs où l’on ne s’attend vraiment à rien, et que l’on vit aussi « intensément » que ce concert. Une très belle surprise donc, dans un style musical pourtant loin du mien.

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