OOMPH! – PARIS Avec : Collapse, Oomph! |
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Date du concert : 31-05-2010 | |
Lieu : Trabendo - [ 75 ] | |
Affluence : 500 | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 05 juin 2010 , réalisée par Aris3agaiN - Photographe : aris3-again | |
Alors que la majorité de la foule présente à la Porte de Pantin se dirige vers le Zenith pour le concert des Cranberries, c’est la direction du Trabendo que je prends. Point de rock irlandais pour moi ce soir, mais du métal industriel allemand, puisque la tête d’affiche de ce soir n’est autre que Oomph!. Leur venue était plus qu’attendue dans la capitale, étant donné que leur dernier concert parisien remonte à octobre 2006. A mon arrivée devant la salle, la file d’attente est déjà conséquente et le public très hétéroclite. Les fans semblent impatients et les premiers rangs sont pris d’assaut dés l’ouverture des portes. Pour ma part, pas de presse, direction le bar après avoir récupéré le sésame permettant d’accéder aux trente centimètres réservés aux photographes devant la scène. Les lumières s’éteignent enfin, sous les cris du public (principalement composé de filles, il faut le préciser).
Pour le choix de leur première partie, les membres d’Oomph! n’ont pas choisi la complication, puisqu’ils ont confié la tâche au même groupe qu’en 2006, les Français de COLLAPSE. Forts de leur toute dernière sortie en date, « In Despair », le combo débarque sur scène sous les applaudissements généraux d’un Trabendo relativement bien rempli. Musicalement, Collapse donne dans un metal industriel très électro, influencé entre autres par Nine Inch Nails et Combichrist, qui se révèle diablement efficace en live. Mené par une main de maître par son leader Amadou Sall, le combo réveille le public et se fait largement acclamer par les premiers rangs. Les autres musiciens ne sont pas en reste et assurent le show comme il se doit, à la fois précis et charismatiques. Collapse quitte la scène après environ une demi-heure de set, sous des applaudissements mérités. Une bonne découverte live en somme. Alors que les techniciens préparent la scène pour fêter comme il se doit les vingt ans de carrière du combo allemand, l’impatience se lit sur les visages du public, en particulier sur ceux des jeunes filles des premiers rangs. Lorsque les lumières s’éteignent et que Dero et sa troupe entrent sur scène sur « Beim Ersten Mal », c’est l’hystérie collective. Le chanteur s’impose en leader et montre un bon talent vocal au cours des différents morceaux alors que Crap et Flux montrent un plaisir évident à jouer de leurs guitares sur scène et que Leo martèle ses futs. Le son est plutôt bon et met bien en valeur chacun des musiciens, ce qui est très agréable et pas forcément chose courante dans les salles parisiennes. Au niveau de la set list, tout le monde semble trouver son compte, puisque Oomph! pioche allègrement dans sa discographie et offre une sorte de « best of » à un public parisien extatique obéissant au doigt et à l’œil au groupe. Le chanteur prend d’ailleurs un malin plaisir à faire participer ses fans, et leur demande de chanter avec lui, d’applaudir ou encore de lever les mains en l’air. Les remerciements à gogo et les déclarations d’amour font un tantinet démago, et bien qu’ils semblent combler de joie les premiers rangs, ils sont à mon humble avis un peu de trop, et on a part moments l’impression d’assister davantage à un show de séduction plus qu’à un véritable concert de metal. Alignant les sous-entendus et les gestes légèrement tendancieux, Dero a l’air d’apprécier l’idée de faire crier ces demoiselles et en use sans doute un peu trop. Il glisse de plus ici et là quelques bouts de reprises plutôt réussies (« Fever » par exemple, juste avant les reprises acoustiques assez sympathiques de « Sex Hate Keine Macht » et d’« Auf Kurs ») et d’autres un peu moins (eh oui, reprendre « We Will Rock You » a été tellement fait que cela en devient presque lassant). Les rappels sont assez attendus et paraissent carrément artificiels, le public a à peine le temps d’acclamer le groupe que les musiciens ramènent déjà le bout de leur nez sur scène après un « Labyrinth » bien interprété. J’avoue ne plus vraiment comprendre le principe même du rappel dans ces conditions (que de plus en plus de combos semblent suivre), mais passons. On apprécie néanmoins les titres choisis pour le dit rappel, comme « Gott Ist Ein Popstar » qui est fort bien joué, ou encore « Sandmann », dernier morceau de la soirée. Le groupe salue les premiers rangs avant de disparaître en coulisses, laissant leurs die hard fans ravis et dégoulinants et les autres un peu moins fans légèrement hésitants quant à leur appréciation du concert. Pour ma part, on est ici plus proches d’un combo à groupies que d’un véritable groupe de metal, mais que dire lorsque la majorité du public ressort avec un sourire jusqu’aux oreilles… Les Oomph! auront tout de même proposé un bon set et on aura passé une bonne soirée malgré ces quelques critiques. Set list : Beim Ersten Mal Träumst Du Unsere Rettung Fieber Wer Schön Sein Will Muss Leiden Du Willst Es Doch Auch Wach Auf ! Das Letzte Streichholz Sex Mitten Ins Herz Bis Zum Schluss Sex Hat Keine Macht (acoustique) Auf Kurs (acoustique) Revolution Mein Schatz Lass Mich Raus Die Schlinge Niemand Gekreuzigt Labyrinth Rappel : Gott Ist Ein Popstar Augen Auf ! Die Leiter Sandmann no images were found |
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Chroniques de concerts – details