METALLICA - LYON Avec : HIGH ON FIRE, VOLBEAT, METALLICA |
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Date du concert : 23-05-2010 | |
Lieu : Halle Tony Garnier - [ 69 ] | |
Affluence : 19 000 | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 27 mai 2010 , réalisée par Chart - Photographe : YoG | |
Il y a des concerts que l'on attend avec une telle impatience que les lendemains paressent un peu vides. Il faut dire que METALLICA n'a pas mis les pieds à Lyon depuis 1996 et du coup, on ne peut que se réjouir d'une telle venue. Les places se sont vendus à une telle vitesse que bon nombre de personnes seront malheureusement restées sur la touche pour cet évènement. Mais qu'elles se rassurent, METALLICA n'en a pas fini avec l'Europe puisque le groupe revient en Juin du côté de Zurich en compagnie de MEGADETH, ANTHRAX et SLAYER et qu'il reste encore des places disponibles. Deux évènements d'une telle ampleur en si peu de temps ne peuvent que laisser songeur... Mais penchons nous pour l'instant sur ce qui était la dernière date européenne de cette tournée pour les Four Horsemen de la Bay Area.
Suite à une attente toujours un peu longue dans ces cas-là, ce sont les américains de HIGH ON FIRE qui viennent les premiers ouvrir les hostilités. La salle est loin d'être remplie à ce moment là mais un grand nombre de personnes sont déjà là. Le groupe balance un metal proche du stoner bien puissant. Malheureusement, le trio ne bénéficie pas d'un son extraordinaire. On s'en serait douté car c'est toujours le cas pour ce genre de première partie. Cela ne dessert pas non plus totalement le groupe qui évolue déjà dans un registre au son relativement "crade". Les musiciens assurent vraiment sur cette scène un peu étrange. Le "Snakepit" revu et corrigé pour cette tournée est appréciable car on a une bonne vision d'ensemble pour cette première partie. Par contre, le trio n'utilisant pas la totalité de l'espace scénique, une partie du public n'a surement pas vu grand chose de cette prestation. Après une demi heure de set, c'est au tour des Danois de VOLBEAT de monter sur scène. Le son est un peu mieux mais pas non plus excellent. Par contre, leur metal aux touches fifties et punk est vraiment dynamique. Je me demande si l'occupation de l'espace scénique est régi par contrat car cette fois, le groupe occupe beaucoup plus l'espace. Le chanteur guitariste, Michael, passe d'un micro à un autre tout autours de la scène. On a l'impression que les musiciens font une espèce de ronde autours du "Snakepit", c'est assez comique d'un certain point de vu. Mais les quatre musiciens assurent vraiment leur show. On regrette quand même malgré tout certaines premières parties qui ont eu la chance d'ouvrir pour le groupe tout au long de cette tournée, FEAR FACTORY, GOJIRA, LAMB OF GOD, MASTODON, THE SWORD, MACHINE HEAD... Même si VOLBEAT assure pendant ces trois quart d'heure, on ne peut pas s'empêcher d'y penser... Encore trois quart d'heures... Le temps nécessaire pour mettre en place les derniers éléments scéniques de METALLICA. C'est dans ces moments là qu'on sent toute l'importance qu'a pris le groupe depuis toutes ces années. C'est aussi le moment de se rendre compte qu'on vit un moment un peu exceptionnel, que l'on prend conscience de ce que l'on va vivre dans quelques instants. Et enfin arrive le moment fatidique où la salle est plongée dans l'obscurité et résonnent les premières notes de "The Ecstasy Of Gold" de Ennio MORICONNE. Le public est tellement chauffé à blanc que l'on ne distingue pas grand chose. Mais bon, c'est tellement bon d'entendre toutes ses voix à l'unisson chanter ces quelques notes... Et puis enfin, l'introduction de "That was just your Life" arrive à son tour sur fond visuel à base de lasers. Étant donné ma place au début du set, je ne vois quasiment rien de leur arrivée sur scène et du premier morceau. Le "Snakepit" est une bonne idée mais honnêtement, lorsque l'on est aussi prêt mais pas contre la barrière, on ne voit pas grand chose et on prend plus de coups qu'autre chose. Du coup, pas vraiment le temps d'apprécier "The End of the Line" et "For Whom the Bell Tolls". Peu importe, le temps de reculer un peu et tout rentre dans l'ordre. Le groupe est en bonne forme et musicalement, cela se ressent. Ceux qui on vu METALLICA comme moi, il y a une dizaine d'années doivent vraiment apprécier ces nouveaux shows. Depuis 2003, le groupe est revenu doucement à ses racines. "Death Magnetic" marque un retour au Thrash de la bonne époque et cela se ressent vraiment dans le choix des playlists. Les morceaux de "Load", "Reload" et "St Anger" sont tout simplement passés à la trappe. Il ne reste plus que des morceaux des albums les plus intéressants du groupe. Ainsi, nous pourrons apprécier pêle-mêle quelques classiques que "Through The Never", "No Remorse", "Master Of Puppets", "Battery", "Whiplash", "Fade To Black". Pour les nouveaux titres, on retrouve le fameux et inattendu "The Unforgiven III" très bien accueilli. Les meilleurs moments sont tout de même l'enchaînement de "One" et ses effets pyrotechniques, "Master of Puppets" et "Battery". Malgré le temps qui passe et l'age qui avance, le groupe est vraiment efficace sur ses morceaux rapides. Il n'y a vraiment plus rien à voir avec l'époque des années 1990 durant lesquelles le groupe avait perdu de sa ferveur... Le rappel se fait sur "Helpless", après une version raccourcie de "Suicide And Redemption". Le concert se termine doucement sur "Seek And Destroy" qui tout au long de la tournée aura servi à boucler les concerts de METALLICA avec son lâché de ballons marqués par le logo du groupe. Oui, le vrai logo du groupe, celui des meilleurs albums... Après un peu plus de deux heures de show, METALLICA prend encore un peu de temps pour remercier le public. Oui, METALLICA sait décidément bien s'y prendre avec son public. On peut peut-être les accuser de faire toujours un peu la même chose en terme de communication. En fait, on peut leur reprocher tout un tas de trucs mais très honnêtement, voir METALLICA sur scène est une expérience qu'il vaut mieux éviter de rater sous peine de le regretter pour de bon. no images were found |
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