TRANSATLANTIC - PARIS
Avec : TRANSATLANTIC
  Date du concert : 19-05-2010
  Lieu : Elysee Montmartre - [ 75 ]
  Affluence : nc
  Contact organisateur :
 
 
 
  Chronique : 26 mai 2010 , réalisée par YoG - Photographe : YoG http://www.yog-photography.com
   
Transatlantic à Paris ; un évènement immanquable pour tout fan de prog. Ce soir, c’est des légendes de la scène progressive que nous accueillons dans cette belle salle, pour un concert très attendu et annoncé comme étant assez unique (pas de première partie, et une durée de concert à faire trembler un paraplégique).

L’ouverture des portes s’étant faite à 18:30, et n’étant pas (encore) au chômage, il était difficile pour moi d’accéder au début du concert. Aussi, après avoir sauté sur le premier taxi venu, j’arrive à la salle en un temps « record » mais hélas, juste après la validité des accréditations photo (je ne comprends toujours pas trop pourquoi les photographes n’ont eu qu’à peine 10 minutes pour un concert d’une telle longueur débutant aussi tôt..). Je me retrouve donc à vous présenter mes plus plates excuses quand à l’absence de photos du dit concert.
Ceci étant fait, je me place donc à droite de la régie, pour profiter pleinement de l’acoustique de cette salle que je trouve vraiment adaptée à un concert pareil. Côté sono, pas grand-chose à critiquer. Un chouïa trop fort peut-être, mais comme on dit « c’est ça qui est bon » ! La batterie est, je trouve, un peu sous mixée (ou alors c’est mon fanatisme exacerbé qui reprend le dessus sur la raison ? Non, non, je vous promets !) alors que les claviers sont un peu élevés. Mais cela ne nuit guère au talent des musiciens présents sur scène ce jour là ; rappelons que ce supergroupe est composé du gratin des musiciens de prog ; aussi c’est Mike Portnoy (Dream Theater) qui se charge des fûts ainsi que des back vocals, Neal Morse (Spock’s Beard) aux claviers ainsi qu’au chant, à la guitare et même à la batterie (rien que ça !), Roine Stolt (The Flower Kings) qui se charge d’assurer les parties de guitare, Pete Trewavas (Marillion) à la basse et pour finir, mister Daniel Gildenlöw (Pain Of Salvation) qui va assurer le spectacle à lui seul en touchant un peu à tout sur scène.
Les musiciens sont très en forme ; très proches du public et ma foi très aimables avec ce dernier, complètement conquis. Enfin, complètement ; cela reste à voir ! En effet, après plus de trois heures et demie d’un marathon de sonorités envoutantes, il est normal que l’on ressorte un peu groggys ! Pour ma part, je n’ai pas énormément apprécié certains passages qui, je trouve, trainaient parfois en longueur. Mais la proportion reste tout de même très minime !
L’ambiance est au rendez-vous aussi bien du côté du public que de la scène, Mike Portnoy mulipliant les dons d’organes (ses baguettes sont bien une partie de son corps, non ?), tout comme es clins d’œil et faisant le fou tout au long du concert. Gildenlöw est également en grande forme ; headbang, sauts, toujours à droite et à gauche à gérer plusieurs éléments à la fois ; il a su se faire remarquer par le public (donc une bonne partie était visiblement très fan) !
Portnoy ira même jusqu’à s’accorder un stage diving en toute simplicité, et c’est avec un grand sourire qu’il se laisse accompagner par sa horde d’adorateurs inconditionnels pour qui un simple contact physique avec ce monument de la batterie suffira à les « contenter » pour la soirée !
Le lightshow est tout bonnement exceptionnel ; peut être un peu trop fort pour tous ceux qui étaient dans la ligne de mire des spots mais nous avons pu admirer une véritable performance scénique.
La voix de Morse est tout bonnement envoutante et nous tranporte dans un univers bien loin de celui que nous côtoyons tous les jours !

C’était donc en définitive une excellente soirée, qui a bien répondu à nos attentes tant au niveau de l’émotion qu’au niveau du spectacle (même si certains auront pu être choqués des termes sexuels cités par Mike en duo avec David ?) comme par exemple lors du solo simultané de Morse et Portnoy à la batterie !

Petite anecdote : notons la grande gentillesse de Mike qui, pendant qu’il joue, somme gentiment un vigile de laisser son appareil photo à quelqu’un du public situé au second rang et que la sécurité avait gentiment l’intention d’accompagner  vers la sortie. Si le groupe est d’accord pour être shooté tout le long du show ; pourquoi alors ce « couvre feu » aussi drastique pour les photographes ?

no images were found