CHRONIQUES CONCERTS

Ce soir c’est alcohol, ‘sex’, drugs et surtout, Rock’n’roll, en route pour Hellbats et Nashville Pussy !

Après un quart d’heure de route me voici donc arrivée au Grillen, et ce qui est sûr c’est que pour un mardi soir, il y a foule ! La salle d’une capacité de 330 personnes, étant quasiment pleine, il semblerait que les Amerloques de Nashville Pussy ont manqué au public Alsacien plus de quatre ans après leur dernier passage dans cette même salle.

20h30, voici donc Hellbats qui entre en scène et entame la soirée avec le morceau éponyme de leur dernier album « one minute suicide », d’ailleurs, la quasi-totalité de la setlist sera composé de morceaux du dernier album. Bref le ton semble être donné on est pas au bal populaire du coin ce soir ! Malgré la salle quasi pleine le public ne semble pas très motivé et il faudra deux trois morceaux au trio avant de voir peu à peu la fosse se déchainer. Le son est relativement bon, le chanteur (et guitariste) connait son boulot, le batteur est loin d’être mauvais et mention spécial au nouveau bassiste qui assure ! Il bouge dans tout les sens, il est déchainé, ça transpire un max, il en donnerait presque le tournis, mais c’est un plaisir de le voir s’éclater ! Le show ce clos sur le morceau « Heavy Rockers » qui fera exploser le public !
Mission accompli pour les Hellbats, la foule est chaude comme la braise !

Setlist :

1.One minute suicide
2.No light in the sea
3.Captain of my ship
4.Live to love you
5.Frogs
6.Dark shareolders of pain
7.Where is the wolf ?
8.Lost indians
9.Kiss the viper
10.Solitary
11. Beautiful death
12.Heavy rockers


A peine le temps de souffler un peu et de boire un coup, que la scène est déjà prête pour accueillir les Nashville Pussy ! Les lumières se baissent, et là démarre une intro plus que terrible tirée du film « une nuit en enfer ». Le groupe prend place sur les planches : tout d’abord l’excellent batteur Jeremy Thompson, la belle brunette Karen Coda à la basse, ce cher Blaine Cartwright et la tigresse blonde Ruyter Suys au décolleté plus que plongeant voire débordant !
Le public bouillonne, et le show débute enfin avec « Snake Eyes » pas le temps de dire ‘ouf’ que les pogos démarrent déjà ! Ruyter se déchaine autant que possible, ce qui nous laissera entrapercevoir un joli téton qui a certainement ravis nos chers mâles ici présent !
Les titres s’enchainent un jeune homme tente de grimper sur la scène mais il se fera vite dégager par la sécurité !

Puis, bien évidemment Blaire annonce au public qu’il recherche du Haschich, et ce sera sur « I’m So High » qu’un jeune homme en survet’ lui tendra une petite boiboite jaune en plastoc genre kinder surprise, inutile de demander ce qu’il y avait dedans !

Après le canabis, place au whiskey qui sera pris juste avant d’entamer le fameux morceau « hate and whiskey ». C’est à ce moment là que c’est devenu une pure folie dans le public, pogo, slam, bref je fus littéralement écrabouillé sur le devant de la scène. Après avoir lutté tant bien que mal pour rester debout je me décale donc sur le côté de la salle (petite dédicace à la demoiselle en rose à côté de moi qui se trémoussait façon ‘boite de nuit’ !)

Les titres s’enchainent, pas de répit, ça dépote du début à la fin, Ruyter nous montre son talent de guitariste sur « The Bitch Just Kicked me Out » où elle n’hésite pas à se mettre à genoux et terminé le morceau couchée, elle se donne à fond du début à la fin et ce qui est clair, c’est que cette gonzesse à vraiment des couilles énormes !

Après « Why, why, why » le groupe repart dans les loges, ça y est c’est déjà finit ? Et bien non, le public réclame le groupe à l’unisson pour un petit rappel. Quelques courtes minutes plus tard les revoilà sur scène pour « keep on fuckin ‘» suivit du célèbre morceau « go motherfucker go » qui déclencha à nouveau un pogo endiablé, où d’ailleurs la sécu fut obliger de calmer un peu un jeune cake tatoué qui enflammait un peu trop la fosse. Bref ça y est, c’est déjà la fin de la tornade Américaine : Nashville Pussy. Ruyter la tigresse arrache ses cordes et les files à un fan, puis ils quittent les planches.

Fin de l’histoire, Hellbats aura bien chauffé la salle alsacienne et Nashville Pussy aura entretenu le feu du début à la fin. Un show terrible, une soirée bien rock’n’roll, et ça, ça fait du bien !


Setlist :

1. Snake Eyes
2. Shoot First And Run Like Hell
3. High As Hell
4. Speed Machine
5. Ain't Your Business
6. Good Night For A Heart Attack
7. Come On
8. I'm So High
9. Late Great USA
10. Hate & Whisky
11. Nutbush City Limits
12. Struttin' Cock
13. Piece Of Ass
14. Drunk Drivin' Man
15. The Bitch Just Kicked Me Out
16. Why Why Why ?
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17. Keep On Fuckin'
18. Go Motherfucker Go
19. You're Goin' Down