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RHINO BUCKET - LYON Avec : 4 WHEEL DRIVE, Revenge, RHINO BUCKET |
Date du concert : 02-02-2010 | |
Lieu : Lyon's Hall - [ 69 ] | |
Affluence : 80 | |
Contact organisateur : | |
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Chronique : 06 février 2010 , réalisée par S.Y.L. - Photographe : S.Y.L | |
Après quelques concerts dédiés au monde du métal extrême, c'est une toute autre ambiance que l'indestructible Lyon's Hall propose ce soir. Ni black, ni death metal, ce soir c'est du pur, du vrai, du gros, du lourd, bref du Rock'n Roll ! Et c'est bien accueillis par le casse croute local de toute l'équipe du Thunderbird, organisateurs du soir, que les premiers arrivants (essentiellement des inconditionnels de la scène hard rock des années 80) prennent place devant la porte, dégustant la fin des balances qui résonne aux travers des murs comme apéritif.
Perfecto, patch sont de rigueur, ne manque plus que la Harley pétaradant sur le parking pour que le décor soit parfait. Et c'est parti sur les chapeaux de roue avec 4 WHEEL DRIVE ! Le plus US des groupes français démarre au quart de tour pour propulser la salle dans un road trip énergique le long de la route 66. Dérapages contrôlés sur les guitares, bon growl et belle présence derrière le micro, le groupe est en place, heureux de jouer, communicatif et sympathique, à l'image de la soirée en elle même. Le mélange de hard n' roll pêchu, de passages plus bluesy avec du groove à revendre ne tarde pas à produire son petit effet, idéal pour taper du pied et se réchauffer dans un lieu où la température maintient les bières toujours au frais. La petite reprise d'ACDC (« Let there be rock ») découvre les influences du groupe (pour ceux ne l'ayant pas compris) et 4WD enchaine dans la bonne humeur son show qui ouvre la soirée de la manière la plus plaisante qui soit. Les organisateurs peuvent souffler, la petite vingtaine de personnes initiale s'est transformée en plus de 80 spectateurs, la jeunesse se perdant cependant dans la masse des quinquas dialoguant avec ferveur sur les changements de line up de leurs formations favorites et évoquant leurs époques de tournées glorieuses. La soirée reste dans l'évocation du souvenir avec le retour de Revenge sur les planches. Après une fausse tournée d'adieu, le groupe semble avoir du mal à raccrocher les guitares et cela peut se comprendre car comment se résoudre à laisser les scènes après 15 ans de loyaux services? petit hic cependant nous sommes en 2010 mais pour Revenge, rien ne semble avoir changé depuis les années 90. Pauses à gogo, surjeu de scène au possible et heavy metal old school made in France, c'est un Revenge en grande forme qui officie ! Cependant ce gros coté kitch et le style, somme toute très classique et très commun ne laisse pas le public indifférent. Les fans ont effectivement fait le déplacement et répondent volontiers aux invitations d'un frontman très remuant ( gratifiant l'assemblée d'une belle chute ) applaudissant et chantant es paroles en chœurs. Le style pourra sembler un brin désuet? Oui, mais qu'importe, les musiciens se font plaisir et maintiennent l'ambiance, et c'est le principal. Mission accomplie donc pour Revenge qui, comme tous les groupes de la soirée, bénéficie d'un bon son (mais pas de lights) , facteur non négligeable en ces lieux. L'affluence est à son comble, les spectateurs bien chauds, les conditions sont idéales pour la tête d'affiche du soir : Rhino Bucket. Pour ceux blaguant quand à voir un jour ACDC venir jouer au Lyon's Hall? ce jour est arrivé. Et les amateurs ne s'y trompent pas. Pourtant la recette est simple : 3 accords et du hard rock'n roll comme on n'en fait plus, mais plus de 20 ans d'expérience de la scène, voilà qui ne peut laisser indifférent. Pas besoin de set list ni d'excès scéniques, c'est une formation ultra carrée qui se présente devant des spectateurs conquis d'avance. L'anecdote du soir est à porter au crédit du fanclub italien dont les encouragements "Rhino, rhino" (prononcer à l'italienne "raïno, raïno" ) laissera le frontman quelque peu étonné "What the fuck is it?" Si les artistes demeurent peu remuants, à l'image d'un chanteur visiblement sensible au froid, leur musique l'est davantage et dégage un sacré groove vite convaincant. L'absence de Simon Wright à a batterie ne semble manquer à personne, il est vrai que son successeur Dusty Watson maitrise les futs à la perfection comme l'atteste son solo virevoltant impeccable. Avec un bassiste charismatique qui maintien la loi dans son périmètre, un guitariste plus discret mais tout aussi efficace, ce sont de sacrés musiciens qui composent Rhino Bucket pour un résultat techniquement parfait en toute simplicité. L'ambiance est on ne peut plus chaleureuse, malheur aux absents qui manquent ce soir un grand moment musical. Un rappel et les musiciens quittent rapidement la scène laissant chaque spectateur pleinement rassasié de rock et de groove. Certains concerts se produisant au Lyon's Hall sont à marquer d'une pierre blanche et assurément, la tournée de Rhino Bucket en ces lieux fait partie de ces évènements particuliers. « Rhino was here » à graver sur le mur, avis aux amateurs : n'hésitez pas à suivre le groupe sur d'autres dates européennes. no images were found ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Chroniques de concerts – details