SONOR FEST - CHAVILLE
Avec : Pitbulls in the Nursery, Geste, Grind-O-Matic, Paper Plane Pilots, Carne, Medecine Music, Les Marie Salope, RTSF, Absinthebolik, Four Addiction, Soma D, Davidsay, Eggshell
  Date du concert : 09-01-2010
  Lieu : La salamandre - [ 75 ]
  Affluence : NC
  Contact organisateur :
 
 
 
  Chronique : 18 janvier 2010 , réalisée par Vomit - Photographe : Vomit
   
Malgré un vent glacial, une route verglacée et une journée très peu ensoleillée, nous nous rendons au Sonor Fest qui a lieu à Chaville dans les Hauts-de-Seine(92). C'est la troisième fois que ce petit fest' éclectique rassemble pour une journée des groupes metal mais aussi eletro, rock, punk. Mais qu'importe les conditions météorologiques du jour et les étapes parcourues puisque ce qui vous intéresse n'est autre que le festival. Sur l'affiche, il est indiqué « ouvertures des portes à 14h30 » mais après quelques petits renseignements , nous apprenons qu'elles n'ouvraient que dix minutes avant le premier concert... Mais cette attente nous laisse le temps de préparer appareils photos et oreilles. Nous entrons enfin dans la salle pour découvrir le running-order et surtout la salle. Je dois avouer qu'elle est assez sympathique et bien agencée. Elle est composée de deux salles : une petite qui contient le bar et la grande scène située au fond de l'établissement. Après cette petite visite, nous prenons place dans la première salle pour assister au premier show.

C'est Eggshell qui ouvre le bal avec un métal assez accrocheur. A ma grande surprise, la voix est l' « instrument » que j'ai le plus apprécié ! Elle s'écoute sans problème.. car il faut bien avouer que certaines voix deviennent lassantes au bout d'un moment. Mais ne voulant pas et ne pouvant pas juger que sur une écoute live, je placerai chaque instruments sur le même piédestal. Je ne peux débattre plus longuement sur la technique de la guitare ainsi que celle de la basse car il faut avouer que la similitude avec les grands groupes de la scène française se fait sentir. A part cette ressemblance, l'autre point à corriger est le prochain : le groupe est trop effacé par rapport à la bonne ambiance que leur musique dégage. Certains échangent se font entre le public et le groupe mais trop peu pour moi! En gros, Eggshell nous propose des titres assez énergiques et un bon style mais se rapprochant peut-être trop de la Scène Métal française (notamment Hacride ou encore Gojira..). C'est après trente minutes de jeu que le groupe décide de quitter le plancher.

Nous quittons la première salle en trainant des pieds pour rejoindre la seconde et c'est à ce moment là que l'on remarque le retard qu'a pris le festival par rapport aux heures fixées à l'entrée de chaque salles. J'en profite donc pour noter les heures de passage et voilà que Four Addiction prend place. Quatuor versaillais, Four Addiction est composé de Tom, Bulo, Antoine ainsi que Max. Leur style se situe entre du Thrash « Old School » et du métal contemporain. Dès leur entrée, on peut voir qu'ils sont plus à l'aise sur scène que le précèdent groupe. Tom n'a pas de mal à converser avec les spectateurs et demande en quelque sorte de faire vivre leur musique et surtout de s'approcher. Ne connaissant absolument pas le groupe, je décide de l'analyser et ce, un par un. Bulo, le guitariste, se dépense tout au long du show en se pavanant à droite et à gauche et en vient même à se rouler par terre. Quant à Tom, il n'hésite pas à montrer sa volonté de réussir et de fournir un bon spectacle. En ce qui concerne le reste du groupe, la présence du bassiste ne se fait pas sentir ce qui fait qu'on ne le remarque pas. Pour en venir à la technique, le chant est similaire à celui de James Hetfield mais cela n'est pas si dérangeant tant que le groupe ne se lance pas dans le plagiat total. Bref, je pense qu'ils peuvent attirer plus de monde dans les années à venir car le style est très attractif. Et enfin, toute dernière chose sur FA : les versaillais s'investissent énormément en jouant leurs titres mais aussi dans leur jeu de scène notamment Bulo.

Après un petit moment de détente devant Soma-D (voir dernier paragraphe pour les groupes hors métal). Je me rends à nouveau dans la première salle pour assister au show de Grind-O-Matic. Les musiciens se préparent et on peut se rendre compte que le chanteur est assez déchainé (et dans un état secondaire) et ce, avant le début du live. Comme son nom l'indique, Grind-O-Matic est un groupe de Grind! il commence son show avec une chanson assez entrainante et qui m'a quand même fait remuer la tête. Les blasts sont toujours là pour ravir les amateurs de musique extrême et les riffs de Grind-O-Manu se font tortionnaires. Et là vient le seul point faible, le chant! En revanche, je dois vous dire que les membres sont très présents et font vivre leur musique grâce à leurs mimiques et leur « humour » grind. Et enfin, j'ajoute qu'ils sont un poil déconneurs et sympathiques d'après certains échos. Bref, à revoir mais dans un autre état d'esprit!

Après ces deux découvertes, je suis de nouveau sur le chemin pour la scène principale. Et c'est Absinthebolik qui se prépare pour donner du bon temps aux métalleux. Le genre n'est pas vraiment défini puisque certaines compositions mélangent plusieurs styles extrêmes comme le Death, Black et parfois même Grind. Le groupe allie riffs stricts et mélodiques ainsi qu'une basse écrasante et omniprésente! Je continue dans cette lignée pour parler du chant qui est tantôt death, tantôt black. On peut dire que les deux se marient assez bien. La voix la plus « aiguë » me rappelle vaguement celle de Benighted et je dois avouer que le groupe m'a d'abord touché pour cette raison. En revanche, la qualité des blasts laisse à désirer mais ce petit problème qui n'en est pas vraiment un, se réglera sûrement au fil du temps!

Et enfin, arrive le meilleur moment de la soirée selon moi : PITBULLS IN THE NURSERY! J'ai connu PITN sur un sampler de metallian en 2006. Cette chanson s'appelle « Strong » et j'avoue que j'ai accroché de suite. Cela fait quatre ans que j'écoute le groupe sans me lasser et après une attente interminable, je les ai enfin vu en live! Le groupe Yvelinois originaire de Rambouillet nous offre un métal assez propre dans son genre et dans ses techniques. Les guitares se manifestent sous forme de riffs irréguliers et tortueux ficelés d'harmoniques qui s'entremêlent avec une basse intempérante. Mais laissons place à l'instrument qui donne un tournant exceptionnel au groupe c'est-à-dire, la batterie. Le batteur, petit par la taille mais doté d'un grand talent, nous offre des blasts violents et un groove assez particulier qui ravivent les amateurs du quintette. Il faut tout de même admettre que c'est un bon musicien et qu'il n'est pas loin derrière les grands noms du métal. Pour conclure sur les techniques du groupe, venons en au chanteur qui arrive à nous sortir une voix tout droit venu des cavernes et qui me laisse perplexe. Au niveau du set, ils nous ont balancé des titres comme Impact, Apocalypse, Lunatic et la meilleure : STRONG! En parlant de celle-ci, j'ai remarqué que je n'étais pas la seule à attendre ce chef-d'oeuvre. Les têtes tanguaient autour de moi et les paroles étaient chantées par quelques fans. Et pour terminer mon pavé sur les groupes extrêmes, je vais juste vous dire : ENCORE!


Et voilà mon dernier paragraphe qui contient les autres groupes présents lors de ce Sonor Fest. Certains vont sûrement penser que je suis fermée d'esprit mais je tiens à préciser que j'ai quand même tendu une oreille aux groupes qui vont suivre. Je n'ai pas assisté physiquement à leur shows pour la plupart mais nous pouvions entendre qui jouaient et ce qu'ils jouaient. Je vais donc commencer par Paper Plane Pilots qui nous offre un pop/rock assez calme. Je vais être honnête et vous dire que leur prestation m'a totalement laissé indifférente. Juste après ce groupe-ci, j'ai pu assisté à la fin de Soma-D. Ils nous proposent du rock/folk à tendance psychédélique. Ce fut une bien belle découverte car ce groupe me paraît très intéressant. La voix du chanteur est tout de même belle et je tiens à leur tirer mon chapeau. Puis arrive RTSF, groupe ayant pour style du rock/dub à tendance electro'.. Autant dire que ce n'était vraiment pas pour moi. La seule image qu'il me reste d'eux, est le tube que la claviériste/guitariste avait à la bouche. En fin de soirée, Les Marie Salope font leur entrée puis stoppent le concert car personne n'entendait les « back vocals ». Puis quelques longues minutes plus tard, les voilà de retour. La voix nasillarde de la chanteuse est agaçante mais heureusement que les instruments sont là pour faciliter l'écoute.
Et pour conclure mon long roman, voilà le groupe qui m'a le plus achevé, je nomme Medecine Music! Le show est constitué d'une seule et unique chanson . Celle-ci dure environ trois quart d'heures et se veut lourde et oppressante. Les riffs lourds et les cris du chanteur créent une atmosphère désagréable et soporifique.
Et pour terminer sur une note joyeuse, l'équipe du Sonor Fest a été très accueillante et sympathique.

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