1969 WAS FINE - LYON Avec : TAT, CHEERLEADER 69, 1969 WAS FINE |
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Date du concert : 10-10-2009 | |
Lieu : Le Sonic - [ 69 ] | |
Affluence : 90 | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 12 octobre 2009 , réalisée par S.Y.L. - Photographe : S.Y.L | |
Les réceptions de l'ambassadeur sont toujours appréciées grâce au bon goût du maitre de maison. Et quand l'hôte en question se nomme TAT, voilà le gage d'un événement qui avant même son commencement s'annonce sous les meilleurs augures.
Le rendez vous est ainsi donné à tout le public de l'underground lyonnais de se présenter sur la non moins underground salle de la péniche du Sonic, lieu réputé pour ses prestations...peu ordinaires. Le bouche à oreille semble avoir bien fonctionné et si les derniers grands concerts ont ces derniers temps moins fait recette, il est bon de voir que les lieux plus obscurs continuent de rassembler les amateurs. Avec un retard somme toute respectable pour les lieux, voici que débute la performance de TAT, groupe qui sur Lyon n'a plus sa réputation à faire, aussi bien sur sa qualité musicale que sur les valeurs artistiques qu'il véhicule. Sur fond de projection d'expérimentation biologiques se développe le mélange équilibré de guitare sèche classique/arrière plan ambiant sombre. Comme à chaque concert, les musiciens arrivent progressivement au fil des compositions, même si ce soir, TAT se limite à un duo de deux protagonistes, jusqu'à la participation de Vincent (Punish Yourself) sur les deux derniers titres. L'univers développé est toujours aussi particulier et très prenant, même si ce soir, TAT semble être dans une petite forme, le fait de devoir assurer une prestation et à la fois gérer la soirée (accueil, billetterie, cuisine..) y étant certainement pour quelque chose. Mais les occasions ne manqueront pas de retrouver sur scène ce groupe particulier cette fois pleinement concentré sur sa musique. Tout comme TAT, Cheerleader 69 est une formation à line up changeant d'une prestation à une autre. Pour sa deuxième apparition de la soirée, le frontman de Punish Yourself s'accompagne simplement cette fois de deux musiciens : batteur et saxophoniste. Les premières minutes d'ambiant pur installent alors une nappe de léthargie à première vue un peu assoupissante, puis au fur et à mesure, les instruments s'expriment un à un, à pas feutrés. Les instrumentations se multiplient et ce voile d'ambiant permanent montre alors la pleine étendu de son pouvoir : une capacité à laisser le regard partir dans le vague dans une sorte de transe cotonneuse; une fois ce degré atteint, il est facile de s'imaginer flottant bien loin au dessus de la péniche du Sonic! Les premiers rangs de spectateurs semblent effectivement osciller lentement sur eux même au gré des notes de Cheerleader 69, projet développant un univers sonore des plus intéressant, mais à réserver aux oreilles averties, les personnes s'attendant à entendre « Suck my TV » seront déçus! « Maintenant, on va ranger tout ce bordel et faire du rock n' roll » déclame le chanteur, un appel fort bien reçu par la foule du Sonic n'attendant qu'une occasion pour se dérouiller les jambes. L'ambiance change du tout au tout avec 1969 WAS FINE et son rock/punk'n roll psychédélique qui enflamme le plancher dès les premières notes. Ultra réceptif le public ne demandait que ça pour faire s'envoler les T shirt dans les quatre coins de la pièce pour une séance de pogo endiablé. Déjà petite pour 3 participants, la question se pose rapidement de savoir comment la scène allait accepter un line up étonnant composé de...7 musiciens! Tout simplement impossible! Mais voir chanteur et guitaristes obliger de se démener dans le public accentue la coté chaleureux très rock n' roll de titres très entrainants avec des parties à la basse largement mises en avant. Le mélange sonore (avec encore une fois un large aspect expérimental « Altamont Baby »), qui balance entre coté un peu crade des guitares et groove jazzy (« Spiders 375 ») du saxophone fait mouche, 1969 Was Fine rempli parfaitement son contrat en faisant suer un Sonic chauffé à blanc, avec en bonus un petit clin d'oeil à Punish Yourself sur un dernier titre en apothéose finale. « ça fait du bien par où ça passe » comme dirait l'autre... Un after avec DJ se prépare, mais pour beaucoup, la soirée à déjà suffisamment tenu ses promesses. Voilà de l'underground pur jus comme on l'aime, les scènes de l'ombre sont toujours actives, et c'est bon signe, s'y immerger est en tous cas toujours un réel plaisir. no images were found |
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Chroniques de concerts – details