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FUNERAL NATION TOUR 2009 - LYON Avec : MARDUK, VADER, Fleshgod Apocalypse, THE ORDHER |
Date du concert : 08-10-2009 | |
Lieu : Ninkasi - [ 69 ] | |
Affluence : 250 | |
Contact organisateur :
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Chronique : 11 octobre 2009 , réalisée par Black.Roger - Photographe : Black Roger | |
Le Funeral Nation Tour 2009 faisait étape ce jeudi 8 Octobre à Lyon, délicate attention de My Référence Events qui comme à son habitude a bien organisé la soirée au Ninkasi Kao. Deux groupes de vétérans du métal extrème, MARDUK et VADER, vont tenir la tête d'affiche accompagnés par deux combos en guise d'apéritif. Ce soir on ne fera pas le plein du public car la tournée s'est arrêtée la veille près de Genève, alors deux dates rapprochées géographiquement, ce n'est pas bien bon. Mais ceux qui sont venus là ce soir, semblent hyper-motivés et concernés par l'affiche, alors je pense que tout va bien se passer.
Timing au taquet, il est 19 heures trente précise lorsque THE ORDHER lance les hostilités avec son gros death qui tâche. Les Brésiliens ne sont que trois mais l'envoi est brutal et sans concessions. Ce trio me fait penser à un autre, Brésilien lui aussi, Krisiun, mais il va falloir encore un peu de temps et de travail pour oser la comparaison. Néanmoins, leurs compositions sont carrées, en place, une basse vrombissante maintient la pression, elle est peut-être un peu trop présente par moments et occulte le travail de la guitare. La voix se veut death/thrash et la batterie plombe littéralement les compositions avec sa démarche « marteau-pilon ». Ce que l'on peut leur reprocher, c'est une certaine linéarité dans un set assez statique ma foi. Mais l'impression est bonne et le public curieux semble apprécier aussi tout en se tenant à une certaine distance de l'estrade. C'est pas mal pour commencer, dirons-nous. Seconde formation d'ouverture pour cette soirée, les Italiens de FLESHGOD APOCALYPSE. Changement relatif de style puisqu'il s'agit toujours de death métal mais cette fois plus léché, plus technique, avec un « branleur » de manche qui se concentre pleinement sur ses soli remarqués. Les 4 Romains ne cachent pas leur amour pour les orchestrations classiques qui servent notamment d'intro à chacune de leurs compositions. Nous avons donc à faire à du death neo-classique pour simplifier, mais ce mélange reste tout de même assez indigeste même si les parties brutales prennent par moment le dessus sur les fioritures guitaristiques. Le public écoute toujours sagement et visiblement attend quelque-chose de plus copieux et plus consistant, vous m'avez compris. Le premier plat de résistance va nous être servi par les vétérans du death Polonais VADER. Alors, beaucoup de « jeunnots » pour qui c'est le baptême du feu, vont se coller à la scène attendant patiemment de prendre une bonne dose de death millésimé mis en bouteille depuis 25 ans et qui a toujours ce bon goût de revenez-y. Vader, c'est la guerre et dès les premières giclée de métal en fusion, les pogos, bourrinages et autres défoulements physiques se font jour. Peter le frontman qui est le pivot et seul rescapé de la formation originelle est déchainé derrière un pied de micro représentant un squelette stylisé avec pentagram et le fameux chiffre de la bête, 666. Alors bien sûr nous aurons droit à pas mal de titres de leur dernier album « Necropolis » avec toujours cette brutalité, cette puissance même dans les mid-tempos. Vader reste fidèle à son chemin fait de métal-de-la-mort qui tue et ce soir cela va être assez énorme. Les brûlots sont envoyés pratiquement non-stop et ça fait très mal, mais comme nous sommes un peu maso sur les bords on aime ça et on en redemande évidemment. Si leur prestation de cet été au Métalcamp en Slovènie m'avait laissé un goût amer, ce soir les Polonais nous ont bien « ratatiné » les neurones comme il le faut, c'est indéniable. Rappel obligé et réclamé par un public en nage, ce sera le fameux « This Is The War » (cqfd) qui clôturera leur set de ce soir qui a vu Vader en pleine forme et qui (dixit le groupe) est reparti pour 25 années de brutalité, on en demandait pas tant. Une brutalité qui va continuer pour la suite avec la véritable incarnation du black métal Suèdois depuis 20 ans, MARDUK. Les places sont chères devant la scène car la bande à Morgan est attendue de pied ferme après leur dernier concert à Lyon qui avait déçu quelque peu il me semble. Marduk, lui aussi, a cette fois-ci un album à défendre « Wormwood » aussi noir, malsain, violent et lourd que son prédécesseur « Rom 5 : 12 ». Démarrage du set dans une ambiance de cimetière et d'occultisme maléfique, puis la machine de guerre part à l'assaut du public avec des titres rapides et sans concession. Évidemment dans la salle ça vole de partout, les premiers rangs étant excités par un Mortuus arc-bouté sur les retours qui vomit ses litanies fielleuses et empoisonnées. Hélas au bout de trois titres c'est l'ennui technique, visiblement Morgan a « pété » des cordes. Alors c'est le noir, le groupe quitte la scène pour quelques minutes qui paraissent des heures tant l'assistance était rentrée dans le jeu des Suèdois, la Panzer Division s'est bloquée net. Rassurez-vous, ça repart de plus belle ensuite et pour un bon moment car le quatuor avec ses textes maudits et ses ambiances hypnotiques, déprimantes par moments, avec des compositions mid-tempos lourdes, lourdes, nous prend à la gorge pour ne plus nous lâcher. Ce soir Marduk à bien mené sa barque mortuaire en plaçant en début et fin de set des compositions speed et guerrières tout en ménageant entre deux des morceaux virulents et pesants suivant une nouvelle démarche commencée avec « La Grande Danse Macabre ». Bref ce soir nous avons prit notre dose de fiel, de brutalité incontrôlée avec un Marduk remonté à bloc qui a de plus en plus l'envie d'aller de l'avant, de vivre ou de mourir tout simplement. Soirée réussie au final, les absents ont tout raté (comme d'habitude). Merci encore à My Référence Events qui se démène sans compter afin de nous présenter des plateaux de choix dans notre sphère métallique en diable. Merci au public pour l'ambiance très chaude, la suite vite ! no images were found ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Chroniques de concerts – details