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LYON METAL FEST - Lyon Avec : Whisper X Furia Douze 33 Dagoba Destinity Gojira Benighted Watcha |
Date du concert : 03-06-2006 | |
Lieu : Transbordeur - [ 69 ] | |
Affluence : | |
Contact organisateur : | |
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Chronique : 05 juin 2006 , réalisée par S.Y.L. - Photographe : | |
Faire passer 8 groupes en une soirée, voilà le nouveau défit d’organisation lancé par Base productions, une soirée attendue avec impatience par l’ensemble de la scène métal lyonnaise, et d’ailleurs.
Ouverture des portes 17h00, c’est tôt pour tout ceux (dont je suis) qui doivent attendre la fin d’une journée de boulot pour venir enfin assister à la soirée, manquant par la même occasion la prestation des 3 premiers groupes. Prestations qu’il est possible de résumer, après une enquête menée auprès de 20 personnes choisies aléatoirement dans le public : il en découle une excellente démonstration de Whisper X qui aura apparemment ouvert dignement la fête, une prestation moyenne de Furia, notamment au niveau sonore et enfin une performance médiocre de Douze 33 qui aura fait baisser l’ambiance avant l’arrivée de Dagoba. Il est donc 20h lorsque votre reporter arrive sur les lieux, encore un peu de temps pour admirer la fin du set de Dagoba. Première bonne surprise : les deux salles du Transbordeur sont utilisées alternativement dans la soirée, et pendant qu’un groupe joue sur la grande scène, le groupe suivant peu déjà se préparer sur la deuxième, plus petite, permettant ainsi de limiter la perte de temps traditionnelle lors des balances et changements de plateaux. Deuxième excellente surprise, il est bon de constater que les deux salles sont combles ! et que Dagoba se déchaîne, devant un public plutôt jeune, voir très jeune…mais les gros thrasheurs sont tout de même bien présents et font voler les chaussures et les corps dans le pogo ! Cependant, le gros son très métal core (et très fort) de Dagoba n’est franchement pas toujours très convaincant, malgré la prestation de leur excellent batteur, avis aux amateurs uniquement. Le dernier morceau est à peine achevé lorsque résonne déjà dans la pièce voisine l’introduction précédent Destinity. Un peu tassé sur scène, les musiciens se lancent immédiatement et à l’énergie dans un set de black death très agressif, desservi par une batterie à la cadence monstrueuse, et c’est une belle folie qui se déchaîne dans les 2 premiers rangs…mais dans les premiers rangs uniquement. En effet, dans le public se distingue nettement les deux tendances : les fans de brutal, et ceux préférant des sons à dominante plus « métal core », en majorité ce soir là. Il est vrai que Destinity ne fait pas dans la dentelle, et ceux qui n’aiment pas ne changeront pas d’avis, un set brutal plus convaincant par la rage dégagée (et quelle rage !avec le chanteur de Benighted en guest star sur le dernier titre) que par la qualité. Alors vite, retour vers la grande salle ou Gojira a déjà commencé. Et il n’y a pas à polémiquer, musicalement, c’est déjà plus la grande classe ! Gojira aura en effet été le seul groupe de la soirée à jouer sur les ambiances, alternant les parties death et les morceaux plus mélodiques, voir uniquement instrumentaux, avec en fin de set un solo batterie exceptionnel ! Sur scène, les musiciens sont toutefois plus posés, sans excès chorégraphique et leur death original syncopé déconcerte le jeune public qui ne sait plus quand bouger ou non. Bref, déception niveau ambiance, un peu étrange dans la foule, mais le talent et la maîtrise de Gojira restera un des faits marquant de la soirée. L’autre fait marquant, le voici : il s’agit de l’arrivée de Benighted ! et pour du lourd, c’est du lourd ! boum, pas le temps de discuter, place au brutal death. La prestation de Benighted restera dans les mémoires, un set enragé, où la scène et la salle ne font qu’un…les spectateurs envahissent la scène, le bassiste joue dans la foule, personne ne sait plus qui slam, fan ou membre du groupe (les plus lourds sont les membres du groupes !). Le transbordeur est en flammes, pendant cette déferlante de son quasi ininterrompue, où la puissance du chant death/grind aide même les plus récalcitrants à venir se déchaîner. Et une petite reprise tout en douceur de Napalm Death pour clôturer le tout…tu la voulais ta baffe ? tu l’as eu. En ce qui concerne la suite des opérations, Watcha arrive, et tout le monde s’en va. Par professionnalisme, restons pour écouter au moins 3 morceaux, c’est déjà trop. Et oui, le néo métal existe encore, et le chant français, c’est sympa, mais l’inconvénient est que l’on comprend les paroles, là ça va moins bien. Il y en a qui aiment, tant pis pour eux, pour les autres, l’air frais du dehors fait du bien. Le bilan de la soirée reste donc mitigé, du fait des performances variables et des ambiances étranges entre deux publics assez différents, mais gros point positif au niveau du déroulement du concert et du travail fourni par les organisateurs. Rendez vous pour la suite avec Strapping Young Lad le 6 Juin ! no images were found ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Chroniques de concerts – details