RELEASE PARTY - PARIS Avec : FEDJA, THE PRESTIGE, CHECKMATE, BLACK CURTAINS |
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Date du concert : 27-09-2009 | |
Lieu : Le Klub - [ 75 ] | |
Affluence : 120 | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 02 octobre 2009 , réalisée par Pump-Kins - Photographe : Pump-kins | |
Au Klub, ce 27 septembre, The Prestige, Checkmate et Black Curtains nous firent l'immense générosité d'une triple release party, avec, pour ouvrir le show, l'aide de Fedhja. Le but est de faire leur propre promotion, et non pas d'étoffer leur setlist, malheureusement. Mais qui dit "non-étoffer", ne dit pas bâcler, car, au contraire, les groupes vont mettre tous leur cœur à l'ouvrage :
FEDHJA, hardcore typique de la scène parisienne, ne va donc pas casser trois pattes à un canard. Leur musique a été vue et revue, mais au moins ils la font bien. Effectivement, tout est maitrisé : aussi bien la voix du leader sans un raté ou le jeu des musiciens exempt de fausse note, que leur jeu de scène. Même malgré la petitesse de la scène, il y a un effort de dynamisme, d'échanges avec le public et une certaine dose de bonne humeur non négligeable. Ouvrir un concert n'est pas chose facile, surtout en passant avant des groupes montants de la scène française de musique extrême. Car c'est le cas, le concert affiche complet, et ce, grâce, pour la plupart, aux fans de Checkmate et Black Curtains. Mais Fedhja joue son rôle de première partie comme il se doit, et offre un set court mais efficace qui chauffe la salle pour le reste de la soirée. 5/10 THE PRESTIGE entre sur scène muni de son bassiste, clopin clopan, en béquille. Croyez-vous que cela entacherait le dynamisme du groupe ? Que nenni. Le batteur est remarquable dans son implication musicale mais aussi pour la précision de son jeu; le guitariste aussi fait des efforts dans son espace pourtant réduit; quant au chanteur, il se remue pour deux. Et le bassiste conserve sa bonne humeur communicative. Les avis de l'auditoire sont très partagés au sujet du groupe. Certes, certains relèveront que le leader surjoue beaucoup, que les paroles sont parfois très répétitives ("Welcome To Miami"), mais on ne peut nier le fait que leur musique sort déjà un peu plus de l'ordinaire que précédemment, et qu'ils maitrisent parfaitement leur musique en live. Et n'est-ce pas le plus important ? 5/10 J'annonce tout de suite la couleur : CHECKMATE a fait un set quasiment "par-fait" ! Tout d'abord, comme pour tous les groupes de la soirée, aucun raté, la musique est maitrisée, et heureusement d'ailleurs. Le seul petit point négatif vient du décalage entre les chœurs du guitariste (qui a, soit dit en passant, une voix vraiment exceptionnelle) causé par le fait qu'il n'a pas de micro et que le chanteur doit lui céder le sien. Le groupe était visiblement très attendu ce soir-là, et c'est vraiment là l'apogée de la violence dans le mini-pit du Klub. L'osmose entre l'auditoire déchainé et le groupe pousse le chanteur a slamer tout en chantant. Il faut dire qu'il y a de la groupie masculine qui balancent ses cheveux en cadence à l'avant de la scène, mais cela donne un charme à la prestation. On note l'originalité du groupe avec son éternel mégaphone faisant tantôt office de micro. Je crois bien qu'il n'y a rien à ajouter : ce fut une excellente prestation qui donne envie de se jeter sur leur nouvel album. 8,5/10 Arrive finalement le quator des BLACK CURTAINS, visiblement heureux et motivés. Comme de bien entendu, la scène est bien trop petite pour être réellement exploitée, mais ils font leur possible pour faire bouger la fosse qui s'en donne à cœur joie. Toute la soirée, le pit fut enragé et permit à de nombreux jeunes gens de s'exercer au mosh pit. Mis à part l'ambiance, nous pouvons remarquer une nette amélioration de la voix de Lucas, le chanteur, qui la contrôle désormais parfaitement. Comme à leur habitude, il n'y a rien à redire quant aux instruments : aucune fausse note ou faute de rythme relevée, même durant les soli les plus complexes. Leur set bien sûr axé sur leur dernier opus The Shape Of Life To Come est donc un set tout à fait correct, bien que mon cœur penche vers leur premier opus, nettement moins "core", Forgotten Sons. C'est donc avec grand plaisir que j'ai savouré, tout autant que la fosse déchainée, leur rappel issu de leur premier album : "The Pledge You Broke". C'est ce qu'on appelle dans mon jargon "finir en beauté". 8,5/10 En résumé ? Ils recommenceraient demain que j'y retournerais, sans aucune hésitation. no images were found |
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