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EVIL ONE - PARIS Avec : HURLEMENT, LETHAL MIND, HOLY CROSS, EVIL ONE |
Date du concert : 20-10-2009 | |
Lieu : Le Klub - [ 75 ] | |
Affluence : NC | |
Contact organisateur : | |
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Chronique : 01 octobre 2009 , réalisée par GOHR - Photographe : Gohr | |
Après avoir joué il y a un an de cela sur Paris, Holy Cross redescend de Rhônes-Alpe pour organiser au klub ce dimanche 20 septembre un concert sous le signe d’un Heavy-métal pur sang et francophone. Accompagné des excellents HURLEMENT, LEHTAL MIND et de la valeur montante EVIL ONE, HOLY CROSS tapa dans le mille.
HURLEMENT ouvre le concert. Certes, la salle n’est pas très grande mais force est de constater qu’elle est particulièrement remplie et qu’avec un seul album à son actif, HURLEMENT n’a pas moins de crédibilité que n’importe quelle autre formation de Heavy. Ce que propose la formation pourrait aisément se rapprocher des combos tels que ADX. Il s’agit d’un Heavy traditionnel bien pêchu ou double grosse caisse et riffs acérés se rencontrent, le tout porté par une voix aiguë (et joliment maitrisée). Notons quelques influences « Maideniennes » au niveau des riffs dont certaines tonalités pourraient même être empruntées au Folk. Les musiciens font preuve d’humour et leur petit chanteur, tout souriant, communique une joie sincère qui fait véritablement mouche et qui provoque même un joyeux mosh pit. Une très belle découverte, malheureusement, le style pratiqué étant tellement obsolète, il est difficile d’imaginer que le combo parvienne à décoller beaucoup plus. Après un court changement de plateau (cela est relatif puisque le groupe est amené à s’arrêter quelques minutes après la première chanson suite à un problème technique), c’est à LETHAL MIND, combo de Heavy/thrash technique de prendre la place sur scène. Comme lors de leur concert parisien de décembre dernier auquel j’avais assisté, mes yeux ne parviennent pas à se décoller du bassiste dont le feeling est bluffant. Pas de temps mort, s’il y a un pont, un tapping précis vient combler le vide. Du nouvel Ep sont jouées « When logic fails » et « A Wall of silence », chansons très efficaces et plus abouties que les anciennes. La performance musicale est belle mais scéniquement, mes reproches s’adresseront toujours au chanteur, qui reste trop froid et qui aurait presque des airs arrogants (j’ai bien dit des « airs » car il ne l’est pas du tout lors des rares fois ou il parle au public). Un groupe véritablement bon du point de vue musical mais qui en matière de scène aurait besoin de s’affirmer plus. Retournons à un Heavy plus traditionnel avec le groupe le plus attendu de la soirée : HOLY CROSS. Force est de constater que les gaillards sont à l’aise sur scène. Certes, vu l’exiguïté de l’espace le look légèrement excentrique du guitariste à la chemisette en cuir semble peu approprié, mais au moins le groupe met en œuvre beaucoup d’énergie et d’originalité (aller jusqu’à distribuer des préservatifs au public avec inscrit HOLY CROSS sur l’emballage, c’est tout de même du jamais vu et un rapport bien particulier avec le public s’installe). Musicalement le tout se tient, la plupart des mélodies étant très efficaces, l’influence d’un Métal scandinave notamment HAMMERFALL paraît évidente à quelques reprises, comme lorsque des chœurs biens virils viennent soutenir les refrains comme c’est le cas dans l’excellent « King in hell ». On apprécie l’efficacité du chanteur dans les voix aiguës, mais le set avançant on regrette quelques approximations dans les parties medium. Enfin, pour terminer cette soirée, le groupe de Heay-métal français qui monte radicalement ces derniers temps : EVIL ONE. Bien que musicalement il opère lui aussi dans un Heavy assez classique (quoique plus orienté Thrash que celui des autres groupes de la soirée) la principale différence se trouve au niveau scénique. Ces derniers sont beaucoup plus délirants, le chanteur semble tout excité et l’attitude du guitariste à la veste patchée est finalement plus proche de celle d’un groupe de Hardcore que d’un groupe de Heavy classique. Bref, le groupe paraît plus dans l’air du temps que les autres formations de ce soir d’où un côté plus frais. Par ailleurs, le groupe sonne live à peu près pareil que sur Cd, en revanche le chant est beaucoup plus délirant sur scène. Ce dernier fait moins technique et les voix aigües auraient (volontairement ?) un caractère presque cartoonesque. Les trois quarts d’heure passés avec le combo qui sort son deuxième album sont excellents et les nouvelles chansons montrent bien que nos parisiens ne sont pas à bout de souffle, bien au contraire. En conclusion, le Heavy n’est définitivement pas mort et même si seul ADX nous vient en tête lorsque nous parlons de Heavy français, bon nombres de formations valent le déplacement. Néanmoins, il est indéniable que seul un très petit nombre décolleront, tant le petit plus est absent de certaines formations. no images were found ![]() ![]() |
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Chroniques de concerts – details