PAIN - Paris
Avec : PAIN, Brother Firetribe
  Date du concert : 18-02-2009
  Lieu : La Locomotive - [ 75 ]
  Affluence : NC
  Contact organisateur : http://www.myreferencevents.com
 
 
 
  Chronique : 21 février 2009 , réalisée par GOHR - Photographe : Gohr
   
Peter Tägtgren est un musicien comme il en existe peu. Actuellement, ce dernier, est dans une période d’hyperactivité totale puisqu’en à peine un an, ce soir est la troisième date parisienne qu’il nous offre. Cette fois-ci, le suédois est accompagné de BROTHER FIRETRIBE, groupe inconnu au bataillon.

« Inconnu au bataillon » ? Certains crieraient à l’outrage. Effectivement, le guitariste de ces derniers n’est autre qu’Emppu Vueronien le guitariste de NIGHWISH. Musicalement, nous sommes assez loin de ce que propose la bande à Annette Ozlon. BROTHER FIRETRIBE propose un Hard-rock fm, digne des années 80 et autre EUROPE. Le groupe s’exécute plutôt bien et le tout est très propre, mais nous devons avouer que nous avons à faire à quelque chose de véritablement kitsh. Le clavier, extrêmement typé année 80 a très mal vieilli. D’ailleurs, c’est majoritairement les plus vieux de la salle qui apprécient ce que nous délivrent les « frères de la tribu de feu ». On saluera néanmoins la performance du chanteur, qui à plusieurs reprises, proposa des vocalises peu évidentes et efficaces. A peine une demi-heure et les finlandais quittent la scène en laissant une impression très mitigée.

Après un changement de plateau relativement court, PAIN rentre en scène. La scène est plongée dans le noir, seul le logo du groupe, projeté sur deux écrans situés côté cour et côté jardin de la scène, nous illumine. Les premières notes de clavier de « I’m going in » retentissent et triomphalement rentrent en scène Peter et ses sbires. Les parties hurlées sont gérées à merveille par le guitariste chanteur, en revanche ses voix claires passent plus difficilement et cela est presque catastrophique sur la chanson suivante « Follow me ». Pourtant, par miracle il faut croire, l’heure et demie suivante sera une performance vocale très réussie et sans faiblesse. Musicalement, le groupe va piocher dans toute sa discographie de plus en plus conséquente, nous offrant des titres aussi monstrueux que « Bye/die », « Dancing with dead », « Eleanor Rigby » la fameuse reprise des BEATLES, ou encore les plus récents « Zombie Slam » et « I don’t care ». Les chansons s’enchainent à une allure ahurissante et le groupe ne laisse jamais le moindre temps mort, ce qui est véritablement impressionnant tant les musiciens se déchainent. Une très belle surprise de ce soir fut, la chanson de blues, « Have a drink on me » qui fut jouée en guise de second rappel, (car il y en eu un bon nombre ce soir, obligeant le père Tägtgren a nous avouer lui-même qu’il était fatigué). « Have a drink on me », c’est voir Peter jouer au bottleneck sur une Stratocaster quelques accords simples et c’est aussi profiter d’une vidéo diffusée sur les deux écrans, montrant le groupe en train de boire plus que de raison. Cela est complètement stupide, certes, mais c’est Rock’n’roll et finalement c’est ce que PAIN nous aura offert ce soir : une soirée Rock-métal dont nous garderons un excellent souvenir.

PAIN, à nouveau, est venu, a vu et a vaincu devant une assemblée bien plus conséquente que lors de leur dernier passage à la locomotive. Souhaitons que notre ami Peter revienne prochainement sur nos terres et pourquoi pas avec HYPOCRISY avant que ces derniers ne commencent à rouiller.

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