Soirée MALEIFICE PROPAGANDA - Paris Avec : Blashyrkh, Aevlord, Mortalis Heriwald, Whispering Tears, Tao Menizoo |
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Date du concert : 13-02-2009 | |
Lieu : La Miroiterie - [ 75 ] | |
Affluence : 40 | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 19 février 2009 , réalisée par Maggy May - Photographe : Maggy May | |
Ce soir, le squat keupon de la rue Ménilmontant s’est transformé en repaire du Black Metal et du Thrash. Première surprise à l’arrivée, le groupe Inverno, prévu initialement en tête d’affiche a été annulé à la dernière minute. Il semble que deux jours avant leur concert, le chanteur se soit cassé la jambe. Mais pas de panique! Inverno est remplacé par deux groupes atypiques : Aevlord et Mortalis Heriwald. Cinq groupes. Deux découvertes. Une déception.
Première claque, la soirée commence avec Blashyrkh. Une voix puissante raisonne dans la petite salle parisienne. Une étonnante demoiselle, dont le nom m’est resté inconnu, pose sa voix aussi profonde que puissante. Avec un peu plus de travail, Candice (ETHS) aura bientôt du souci à se faire. Malgré quelques larsens, Blashyrkh tient le cap et réussi à nous faire vibrer sur des guitares lourdes et énergiques. Ils défendent avec brio leur dernier album « Dévastation du temps » et quelques nouvelles compos. Avec une rythmique agressive, des riffs accrocheurs et des compos originales, Blashyrkh marque le ton. Ce soir, le Metal dans ses formes les plus extrêmes s’invite à Paris. Araneae (vocals) reprend le micro et fait sortir de ses cordes, une voix vraiment particulière. A la première écoute, son chant ressemble à celui d’un gremlin sous hélium. On pourrait en rire mais cette voix monstrueuse paralyse les amateurs et envoûtent les headbangers. Blashyrkh nous laisse totalement sur le cul et le public n’attend que le prochain groupe pour continuer à assouvir leur soif de rage. Quelques bières, clopes et tremblements plus tard (oui ce soir là, il faisait vraiment froid!), le public se rassemble sur le devant de la scène pour juger le premier groupe remplaçant d’Inverno, Aevlord. Trois petits métaleux à l’air bien sympathique mais avec une musique totalement antipathique. Aevlord, propose un black métal symphonique assez décevant. Le son est trop fort, les larsens sont trop présents. Le claviste et les deux guitaristes jouent chacun dans leur coin. Il manque une basse. Même si les critiques positives sur leur premier album « History of a New Mankind » ne manquent pas sur leur site, leur prestation live reste encore à travailler. Après le froid jeté par Aevlord et la température extérieure, on s’attend vraiment à ce que le second groupe Mortalis Heriwald réchauffe l’atmosphère, et on ne va pas être déçu du voyage. Gul (vocals) colle sa voix hystérique et frénétique sur le micro. Il profite également des flashs pour nous faire quelques poses mannequins…mais revenons à nos démons. Mortalis Heriwald marque le retour du bon son. Une black métal découverte comme on les aime. Avec des compos teintées de sons death, symphonique et de rythmique thrash, ces petits jeunots nous font bien comprendre qu’ils n’ont pas fini d'accélérer sur la double pédale pour nous faire vibrer. Les tresses de Véro (Claviste) emportés par son headbang nous font perdre la tête tout autant que les notes organiques de son clavier. On comprend pourquoi ils ont réussi à finir en demi-finale au festival Emergenza de 2007. Avec des titres comme « Oth » et « Fucking heavy » les Mortalis Heriwald mettent le feu à la Miroiterie. Après avoir hurlé et dépensé une bonne partie de son énergie avec eux, pas le temps de se transformer en glaçon puisque Whispering Tears montent sur scène. Avec une ligne de basse solide, une rythmique énergique, des compos éclectiques et des riffs endiablants, les Whispering Tears ont tout pour plaire. Déjà captivé par les guitares déchirantes, on n’en est pas moins par l’attitude et le charme mélancolique de Kelen (vocals). L’énergie et l’implication plus que parfaite de la voix et des musiciens dans leurs compos nous emportent dans les délices profonds et tourmentés des ténèbres avec des titres comme « moment de délivrance » ou « aux portes de l’aliénation ». Whispering Tears offrent en exclu au public des nouveaux morceaux, comme « sous la poussière ». Le retard pris en début de soirée dans la programmation ne joue pas en la faveur de Tao Menizoo. Le public s’efface peu à peu. Mais quelques âmes errent encore pour écouter le groupe venu de défendre son dernier album « So Blind ». Du thrash-métal comme on l’aime. Malgré le froid et le vide, les Tao Menizoo nous offrent du bon son. Une rythmique qui réchauffe le corps par quelques sauts en hauteur et des compos bien travaillées. Qu’attendre de mieux des Tao ? Rien tout était parfait. Malheureusement, les organisateurs ont dû arrêter le concert avant que les gentils bonshommes bleus ne viennent le faire à leur place. Alors pour mieux apprécier le nouvel album de Tao Menizoo, le mieux c’est encore de l’écouter chez soi au chaud… no images were found |
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