CHILDREN OF BODOM - Lyon Avec : CHILDREN OF BODOM EKTOMORF One Man Army |
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Date du concert : 17-01-2006 | |
Lieu : Transbordeur - [ 69 ] | |
Affluence : | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 19 janvier 2006 , réalisée par S.Y.L. - Photographe : | |
Lyon bouge cette année ! et la soirée, présentée par l’excellente association « BASE » dans la non moins excellente salle du Transbordeur commence bien en voyant arriver bien avant l’ouverture des portes une foule déjà très motivée, en majorité un public très jeune, influencé en partie par la scène hardcore.
Il est alors 20h lorsque One Man Army prend les choses en main, bien décidés à réchauffer la salle. Pas de jeunes scandinaves virtuoses pour ce début de concert, la musique des « vétérans » de One Man Army sent bon le bitume et le pneu brulé des Harley et leur thrash/power un peu primaire (on passe l’intro avortée volontairement ? et les vannes sur Metallica) ne motive que les plus réceptifs, le public leur réservant toutefois un bon accueil. Après un lent changement de plateau, les lumières s’éteignent pour laisser apparaître Ektomorf, dans une ambiance de synthé, fumée et spot verts dignes d’une tête d’affiche. Et les hongrois ne sont en effet pas là pour plaisanter ! leur show est tout simplement énorme et le public démarre au quart de tour entraîné par ces riffs qui ont fait la gloire des chaos AD ou encore des roots de Sepultura, avec des vocaux mêlant hardcore et Panthéra. Le chanteur est déchainé et fait pleuvoir force « fuck you » « fuck your motherfucking society » « fuck the fuck of the motherfucking fucker » et c’est une véritable émeute dans les cinq premiers rangs, les costauds éjectent les jeunots et quelques uns ne sortiront pas indemnes. Musique efficace, ambiance de folie, foule en furie et en sueur, Ektomorf, une putain heu, pardon, une vraiment great fucking team qui, plus que de simplement enflammer la salle, se sont imposés en tant que véritables « invités de luxe », ne préparant que trop bien la suite… …qui se fait attendre ! le changement de scène est une fois encore très lent et le public qui a déjà bien donné commence sérieusement à s’impatienter. 22h sont passées lorsque sous un concert de hurlements l’obscurité laisse place aux phares d’une voiture posée sur scène ! et ce sera accompagnés d’une intro de vieux rock/twist des 60’s digne de « Grease » que Children of Bodom prendra position sur la piste. Le moment tant attendu est arrivé et si, la tête dans le pogo, votre serviteur n’a plus en mémoire toute la playliste, sachez que les finlandais sont venus défendre avant tout leur dernier album « are you dead yet » en exécutant toutefois les titres phares de leurs précédents album, notamment de « something wild » et « hatebreeder ». Les slammers pleuvent, les T-shirt volent dans tous les coins, un seul regard d’Alex et la foule saute, applaudie, chante, nombreux sont ceux qui connaissent toutes les paroles et les enchaînements par cœur. Virtuosité et rigueur sont les mots pour qualifier ce set très carré, (trop carré ?) où les membres ne se permettent que très peu d’excentricités scéniques. Ceux-ci nous gratifient toutefois tour à tour de parties solistes impressionnantes et c’est tout d’abord Jaska qui attaque à la batterie par un mouvement uniquement improvisé aux cymbales et double pédale (3min !) suivi de roulement caisse claire (et rebelote) et ensemble de batterie, soit près de 5minutes de bonheur (l’enfoiré assure !). Ce sera un peu plus tard Janne qui se lâchera sur le clavier, pour renvoyer tous les amateurs présents à leurs études et enfin M.Alexi Laiho lui-même qui nous sortira des solos et séries d’impros sur les thèmes entre autre de Judas Priest…Waoh, tout le monde a pris sa claque, le show continue ! passons l’intro de « oups I did it again » d’une certaine Britney S. pour revenir dans la mélée et finir sur un « pseudo rappel » somme toute convenu (hey les gars, c’est difficile à scander « children of bodom », ça a plus de 3 syllabes… ) pour achever la soirée avec 5 titres dont « are you dead yet ?» et l’inévitable « lake bodom ». Après 1h30 d’un set intense d’une qualité vraiment irréprochable techniquement et éprouvant physiquement, le groupe, guitares levées, salue les spectateurs et termine sportivement par une petite distribution de matériel en tout genre. En résumé, une ambiance d’exception, parfois très physique, la remarquable performance d’Ektomorf, la facilité et le talent (prévu) de Children of Bodom que l’on aurait peut-être voulu voir un peu plus « délirants » sur scène, mais si M. Laiho n’est pas un gai luron, ces demoiselles n’ont pas eu l’air de s’en plaindre. no images were found |
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