OPETH - Lyon Avec : OPETH + BURST |
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Date du concert : 11-12-2005 | |
Lieu : Transbordeur - [ 69 ] | |
Affluence : | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 14 décembre 2005 , réalisée par S.Y.L. - Photographe : | |
Et avant toute chose, quelques remerciements particuliers à l’association « BASE » pour l’organisation et le déroulement parfait de ce concert (et merci Eric !).
Comme souvent au Transbordeur, le concert démarre dans les temps, et c’est dans une salle à moitié vide que résonnent les premiers accords de Burst, l’autre partie du public préférant encore s’échauffer au bar en attendant la tête d’affiche. Belle erreur car ce jeune groupe suédois n’est pas dénué d’intérêt : chant bestial guttural, mélodies guitares claires et permanentes, changements de rythmes mettant à rude épreuve les bras d’un batteur impeccable ; au fil des morceaux qui s’enchaînent, carrés, aux rythmiques lourdes, les spectateurs, bras croisés hochent la tête puis se laissent progressivement gagner par l’énergie produite pour enfin s’animer vers la fin d’un set peut être un peu trop court (30minutes, 1 ou 2 morceaux supplémentaires auraient été appréciés pour mieux découvrir cette formation). Une belle première partie nous permettant d’apprécier un typique cas de « death métal suédois » ainsi que quelques spécialités scandinaves : le porté de guitare et le look grunge du guitariste soliste… Les premiers hurlements se font ensuite entendre lors du changement de plateau, dès l’apparition du drapeau « Opeth » et la salle se remplie alors enfin. Les membres du groupe débarquent sans renfort de mise en scène et entament plantés sur scène leur premier titre, le membre le plus actif du groupe est alors le claviériste qui offre le spectacle d’un furieux headbanging. Difficile alors pour certains spectateurs d’entrer directement dans le concert : l’absence de mouvements et les mélodies, certes somptueuses en écoute sur disque, semblent s’étirer en longueur… l’ambiance coté foule est à la langueur, ou peut-être est ce dû au public lyonnais, qui restera d’ailleurs plutôt timide la majorité de la soirée (malgré quelques aboiements et hurlements distingués). Mais non, Opeth est loin d’être ennuyeux (qualificatif déjà employé à tort par le passé dans un célèbre magasine de critiques musicales) et sait créer son atmosphère en jouant avec son large répertoire : oppressant et sombre sur les morceaux tirés d’Orchid, dynamique avec des titres de « My arm, your hearse », mélodique, voir mélancolique avec des titres plus récents, toute la gamme des émotions y passe, le tout desservi par des musiciens irréprochables. Michael Akerfeldt, dont le chant clair n’a cessé de s’affiner, est en effet au sommet de sa forme et assure le « one man show » entre chaque morceau, blagues et vannes cinglantes sont au rendez-vous, mais il faut bien pouvoir se donner le temps de souffler un peu car il est difficile d’enchaîner des titres d’une durée moyenne de 10 minutes joués sans retenue! A noter également la performance du tandem basse/batterie dont les vibrations résonnent encore dans les corps… Après 2 heures de spectacles et un rappel (sollicité par la foule, plus violement animée sur la fin) les suédois quittent la scène en remerciant leurs spectateurs non sans oublier la phrase du soir : « thank you very much for coming tonight ». no images were found |
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