IN FLAMES - Paris Avec : IN FLAMES,GOJIRA,SONIC SYNDICATE |
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Date du concert : 08-10-2008 | |
Lieu : Zénith - [ 75 ] | |
Affluence : 3000 | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 12 octobre 2008 , réalisée par FlyFly - Photographe : FlyFly | |
Le Zénith accueille ce soir l'un des premiers évènements métal de cette fin d'année : la venue d'In Flames. La tournée est basée sur la promotion de leur dernière livraison « A sense of purpose » sorti en mars dans toutes les bonnes pharmacies. Pour l'occasion, In Flames a embarqué sous son coude nos héros nationaux Gojira et les jeunes suédois qui ont le vent en poupe : Sonic Syndicate. Petit pincée au coeur lorsque l'on constate que la salle a du mal a se remplir à moitié... mais qu'importe ce concert reste un événement. Par ailleurs, tout le monde ne vient pas pour la même raison ce soir : soit il s'agit de la plastique de la bassiste de Sonic Syndicate (qui répond au doux nom de Karin) et accessoirement leur musique ^^, soit pour headbanger sous la fureur de Gojira, soit enfin pour prendre une grosse tarte en pleine poire avec un show d'In Flames. Bref cela s'annonce intense !
Sonic Syndicate foule donc les planches en premier. Le son est assez médiocre et pesant pour nos oreilles si souvent martyrisées par des larsens. Mais finalement qu'importe, car les 5 suédois ont de l'énergie à revendre et mettent le paquet d'entrée. Cela montre bien qu'ils n'ont pas remporté le concours Nuclear Blast devant 1500 groupes pour rien ! Entraînant la foule à jumper sur « Flashback » et à former un circle pit sur « Psychic Suicide », le show passe comme une lettre à la poste. Une demi-heure agréable, avec un public réactif plutôt content de la prestation des jeunes suédois. Note 7,5/10 Set List : Aftermath-Jailbreak-Flashback-Denied-Jack Of Diamonds-Psychic Suicide-Blue Eye Friend Ensuite vient Gojira. Fierté de tous les métalleux français car ayant ouvert pour Metallica et tourné (entre autre) avec Machine Head et Lamb of God, tout le monde attend beaucoup de leur show avant la tournée française début 2009. Malgré l'ambiance électrique et toute la puissance que dégage leur jeu scénique, un son médiocre, forcé sur la basse et la batterie, viendra couvrir leur set, nous donnant l'impression d'être coincé dans un tambour de machine à laver. Certes les nouveaux hits tels « Vacuity » font mouche, mais c'est dur à suivre tellement le son est lourd à supporter. Je reste donc sur ma faim mais sans inquiétude vu le potentiel énorme des frères Duplantier. Note 8/10 In Flames…depuis 1994, ils n'ont cessé de se renouveler, ralliant de plus en plus de fans notamment par une discographie vertigineuse et des mélodies poignantes. L'attente est insoutenable derrière le drapeau blanc cachant la scène. Extinction des lumières. l'intro de « The Chosen Pessimist » retenti, nous plongeant déjà dans une ambiance atmosphérique. Le rideau tombe, laissant place aux 5 Suédois virevoltants sur la scène. La magie In Flames prend alors place, envoyant le bois comme pas possible. La set list est longue et varié, piochant aux quatre coins de la discographie du groupe. Tout y passe, autant les classiques indéboulonnables comme The Quiet Place, Cloud Connected, Pinball Map , Take This Life; que les chansons plus anciennes qui ont ravies les fans inconditionnels : The Hive , Inspid 2000... Du côté de la fosse l'ambiance est complètement dingue : une arène embrasée, alternant pogos, jumps et se déchirant les cordes vocables sur les refrains mémorables. Le chanteur Anders Frieden est visiblement heureux d'être la et il partage cela avec son public, glorifiant le vin français et surtout Gojira ce qui lui vaut l'acclamation de tout le public. Le jeu de batterie est au millimètre et les solos font mouche comme sur « Zombic Inc ». In Flames nous gratifiera même d'un jam plutôt comique avec notamment une version raté de Back to black de ACDC disant qu'il s'agit de Dark Tranquility. Le point négatif de ce show est le son et à moindre mot la set list : on devra se passer de Only for the weak (l'hymne au jump) et des morceaux gigantesques comme Jotun ou Bullet Ride. Le son sera lourd d'entrée avant de progressivement s'améliorer, pour le plaisir de tout le monde présent aujourd'hui. En résumé, 1h50 de show hallucinant, une prestation haute en couleurs dont il faudra beaucoup de temps pour s'en remettre. no images were found |
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Chroniques de concerts – details