Samedi, même si tout le monde n’est pas complètement frais et lucide c’est parti pour cette deuxième journée.
11h30 Le coup d'envoi est donné par Aesmah groupe lyonnais de death mélodique, ils vont enflammer la scène avec une performance de haute volée, mettant en avant des morceaux phares comme « Nameless echoes » ou « The Deceptive Haven » .
Ils captivent littéralement l’auditoire déjà bien présent pour l’ouverture, créant une ambiance électrique dès les premières minutes. Le public en ressortira unanime et conquis.
12h30 Hysteria piliers de la scène death Lyonnaise prennent maintenant le relais, nous offrant une performance percutante, puissante et brutale, pas de répit pour les cervicales. Leur énergie féroce au service d’un jeux carré et efficace, a mis tout le monde d’accords « on en aurait bien repris un peu ! »
13h30 C’est au tour du quintet Nantais Stinky d’envoyer leur son punk hardcore,Un set énergique et violent où les morceaux s’enchaînent rapidement et font mouche à chaque fois c’est la guerre dans la fosse on arrive à peine a respirer au travers de la poussière. Plusieurs bières seront nécessaires pour s’en remettre.
14h40 Débarque sur scène Insanity Alert, Un groupe de déjantés originaire du Tyrol. C’est parti pour quarante minutes de pure folie festive au rytme d’un thrash crossover frénétique et de pancartes au slogans accrocheurs jetés en pâture aux mosheurs déchaînés.
Un pur moment de plaisir ou l’on en ressort avec moins de neurones mais un énorme sourire.
15h50
Les Moldaves aux dreads légendaires, Infected Rain s’emparent maintenant de la scène, on aperçoit ça et la quelques fans inconditionnels venu sans doute juste pour l’occasion.
Lena, Alice, Vadim et Evgeny ont vraiment une présence scénique marquée et significative, leur son oscille entre le nu metal et le metalcore, le public se laisse prendre au jeu énergique du quatuor même si ce n’était pas gagné d’avance.
17h00 Forts de pratiquement quarante ans de carrière au service d’un punk hardcore bien burné c’est l’heure pour les New-Yorkais de Cro-Mags d’investir les lieux sous une chaleur de plus en plus présente. Harley Flanagan le bassiste chanteur du groupe n’a vraiment plus rien à prouver et portant il se démène comme un diable avec ses compères comme au premiers jours, déployant une énergie brute qui cristallise littéralement le public. La poussière ne retombera pas de tout le set. La fosse est en furie , les mosheurs et les slammeurs s’ entremêlent sans aucune pause.
18h15 Apparemment très attendu à en voir le nombre de festivaliers arborant un tshirt du groupe, place à présent aux Comeback Kid !
Visiblement heureux de jouer ici la deuxième fois, les canadiens vont nous servir un hardcore punk mélodique dont ils ont le secret. Nous déroulant une setlist de leurs plus grands titres, ils offrent au public un moment de communion avec le groupe, le chanteur Andrew Neufeld n’hésitera d’ailleurs pas à venir plusieurs fois directement au contact du public depuis les crash barrières.
Un moment fort de cette deuxième journée de festival.
19h30 Heureusement que la scène est grande car il en faut de la place pour accueillir les Tambours du Bronx entre la dizaine de percussionnistes, leurs fûts de 200 l, 1 clavier 1 guitariste 1 bassiste Franky Costanza et sa batterie, Stéphane Buriez Reuno Wangermez et Renato Di Folco au micro ça en fait du monde.
Toujours aussi percutant en live si j’ose dire, les reprises s’enchaînent au rythme du martellement des fûts notamment celles de Sepultura, le tout parfaitement orchestré, du grand art.
Les festivaliers se régalent, et reprennent en cœur, un grand moment de partage !
20h50 Terror ne fera pas dans la dentelle c’est l’anarchie dans la fosse des les premières notes.
Les Californiens ne sont pas venus pour faire de la figuration c’est clair, ils vont déverser leur hardcore rageur, puissant et diablement efficace qui enflammera le pit pendant plus de quarante cinq minutes avant de quitter la scène plutôt que prévu et assez brutalement.
22h20 Changement radical de registre avec Lordi, place à présent au Hard rock fm façon Kiss Finlandais. Décors soignés dignes d’un film d’horreur des années 60, costumes de monstres hyper travaillés, jeux de lumières et fumigènes, tout est présent pour flatter le regard. Pour ce qui en est de l’ouïe c’est plutôt carré et passe partout, des mélodies basiques et entraînantes qui peuvent êtres diffusées sans problème sur radios et tv de grande écoute, la recette commerciale parfaite. Un show théâtral qui néanmoins passe plutôt sans problèmes.
23h50 Ce sera du Doom pour clôturer cette deuxième journée avec Electric Wizard,
On aperçoit à peine les musiciens au travers des lumières rouges très faibles, c’est d’ailleurs plutôt statique sur scène, seul la projection en arrière plan des filles nues s’adonnant à des pratiques sadomasochistes apporte un peu de mouvement à l’ensemble. Une ambiance pesante marquée très seventies au service d’un son lourd, lancinant et répétitif. Certain tombent sous hypnose et semblent absorbés comme sous l’emprise de substances, pour les autres ils décrochent asses vite pour rejoindre leurs duvets.
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