HELLFEST 2024 JOURS 03 & 04
Avec : Various
  Date du concert : 29-06-2024
  Lieu : Hellfest - Clisson [ 44 ]
  Affluence :
  Contact organisateur : https://hellfest.fr/
 
 
 
  Chronique : 2024-07-20 , réalisée par inglewood - Photographe : inglewood photographie https://www.facebook.com/inglewoodphotographie
   
SAMEDI 29 JUIN

EIHWAR, Temple - 11:05 -> 11:35

* Je connais bien les autres projets du duo EIHWAR et celui-ci mêlant transe viking et metal m’intéressait particulièrement.

EIHWAR a séduit, c’est évident, un charisme incroyable de la prêtresse, magnifique en tenue de peaux et casque en os, et du guerrier guitariste pour 1⁄2 heure de transe hypnotique, bravo.
A revoir en salle et dans une plus grande obscurité toutefois.


ALIEN WEAPONRY, Mainstage - 12:15 > 12:45

* De vieilles connaissances pour nous que ces Néo-zélandais. Un groove metal fédérateur par de jeunes gens très à l’aise sur cette grande scène. Le mélange de musique maorie traditionnelle et de metal alternatif fonctionne très bien.

BRUTUS, Valley - 16:00 -> 16:45

*Mixez un groupe beaucoup très populaire et attendu avec une scène mal implantée (en gros dans le mauvais sens) avec un bar central qui empêche de voir et vous obtenez mon plus beau raté de ce HF2024.

Pas du fait du groupe qui est une pépite, mais de ce déménagement incongru et raté.
Dommage, on se reverra dans de meilleures conditions, sur une mainstage peut-être ?

MAMMOTH WVH, Mainstage 1 - 16:50 -> 17:35

* Quel excellent groupe de rock, il n’y a rien à dire là-dessus, mais quel manque de prestance, c’est affreux ! Musicalement, on est plutôt séduit, mais que la MS fut trop grande pour MAMMOTH comme le stade de France d’ailleurs (en 1ère partie de Metallica).

YNGWIE MALMSTEEN, Mainstage 2 - 17:40 -> 18:25

* Jamais je n’avais vu Yngwie en live et, à vrai dire, je connaissais le personnage, mais pas vraiment les compos. Comparé à son prédécesseur, quel charisme, certes un peu cringe parfois, mais quand même, le jeu, les chansons et le too much, on a passé un bon moment.

EXTREME, Mainstage 1 - 18:30 -> 19:30

* Parfait ! Une heure de pure rock n roll 90’s assurée par des pointures pros et généreuses. Les tubes s’enchainent et les sourires également, Nuno est magnifique et incroyable de justesse et de vélocité, quant à Gary au chant, on peut dire que les années l’ont bien épargné.

ACCEPT, Mainstage 2 - 19:35 -> 20:30

* C’est emmitouflé dans nos ponchos que nous suivons Accept et d’un peu loin pour réellement rentrer dans le concert, mais c’est évidemment carré et rigoureux, mais sans plus pour moi.

BRUCE DICKINSON, Mainstage 2 - 21:40 -> 22:40

* En voilà un qui a encore la capacité de surprendre. Je n’avais pas encore écouté « The Mandrake Project » (je me suis bien rattrapé depuis !) mais j’ai été vraiment séduit.

Les compos sont hyper travaillées et efficaces et le père Bruce en vieux prof d’anglais à l’accent français approximatif est vraiment touchant, il réussit à nous embarquer dans tout son concept avec facilité… Le talent.

METALLICA, Mainstage 1- 22:45 -> 01:00

* Si le succès était évalué en fonction du nombre de débiles Haters, Metallica serait au sommet du monde...
Pourtant, c'est déjà le cas !!! Effectivement, ce groupe qui fait sensation à travers le monde depuis 40 ans, qui a enregistré les albums les plus marquants du monde du metal, ce groupe qui détient tous les records et que vous appréciez ou détestez est certainement le meilleur groupe de metal depuis...toujours, c'est ainsi et, malgré les désaccords d'une minorité de pignoufs, c'est une réalité.

Bon, cela dit, je dois reconnaitre qu’en festival, ce n’est pas top et ce concert en particulier manquait un peu d’âme. Malgré un début de setlist tonitruant, on a eu un ventre mou avec certains titres de 72 seasons et, surtout, un gros manque de communication, ce qui est le grand fort de Metallica d'habitude.

Je passe sur le délire qu’ont Kirk et Robert de reprendre un titre populaire du pays (on a eu Indochine), moi ça m’a fait sourire, mais certains ont trouvé ça insultant (les pauvres minous), non, je regrette le peu d’utilisation de l’avancée et le fait que le groupe et surtout James soit resté trop statique devant la batterie, peut-être la pluie, le froid ?

Il est indéniable qu'un concert des Mets demeure toujours un événement et que c'était néanmoins un moment très important et une bénédiction d'assister à une telle performance de métalleux tous soixantenaires.


DIMANCHE 30 JUIN

SANG FROID, Temple - 11:05 -> 11:35

* Le projet cold wave de deux des membres de « Regarde les Hommes Tomber » a attiré pas mal de monde de bon matin sous cette temple. Je ne suis pas resté insensible au concept, bien qu’un peu répétitif et trop marqué par la boite à rythme.

Je pense que c’est une façon, pour eux, de laisser s’exprimer leur gout pour ce style retro et un brin new wave (expression de vieux). Pas incroyable, mais bon moment finalement à 11 h, le 4e jour du fest.

PENSEES NOCTURNES, Temple - 12:15 -> 12:45

*J’aime beaucoup PN sur disque, je suis grand fan, et là, ce fut grandiose ! Le groupe ne m’a pas déçu et a donné une prestation folle et débridée, un cirque déjanté, brutal, vicieux, je me suis régalé.

Des pointures ! Le spectacle total sur des compos époustouflantes, merci.


NECK DEEP, Mainstage 2 - 13:10 -> 13:50

*Pas désagréable ce Neck Deep, du pop punk aux refrains contagieux et aux mélodies entraînantes mené par un chanteur énergique et sympathique.
40 minutes vite passées sans ennuie.

NOVA TWINS, Mainstage 1 - 13:55 > 14:35

* On ne m’avait dit que du bien de ce groupe et de ses deux frontwoman. Et on ne m’avait pas menti, l’alternative-punk-rap-nu metal de Nova Twins est contagieux, les filles bondissent de partout et possèdent des titres super catchy et redoutablement efficaces.

Je pense que c’est en live que l’on prend du plaisir, car le groupe se donne à fond et prend beaucoup de plaisir à être là, et ça, c’est hyper important, on le verra plus tard avec la tête d’affiche de la journée.


SIMPLE PLAN, Mainstage 2 - 14:40 > 15:25

*Je suis parti faire des photos des festivaliers, faut pas déconner.


FRANK CARTER & THE RATTLESNAKES, Mainstage 2 - 16:25 -> 17:15

* Quel présence que cette petite frappe de rouquin, il attire tous les regards et est vraiment séduisant. Le mec est dans la foule au 2e morceau et gouaille avec la foule comme si on était dans un pub enfumé, j’adore !

* Musicalement, ce n’est pas révolutionnaire, mais c’est l’idéal pour une chaude après-midi au Hellfest, le 4e jour où on se lâche complètement (la fatigue, tout ça…).


ROYAL BLOOD, Mainstage 1 - 17:20 -> 18:15

* Encore un symbole du virage pris par le HF que ce duo très mainstream pendant lequel je me suis ennuyé d’une force. En gros, il ne se passe rien et les titres sont hyper faiblards, même si je dois leur reconnaitre une certaine énergie.


COREY TAYLOR, Mainstage 2 - 18:20 -> 19:20

* Déjà en mode diva avec Slipknot, le Corey est incontrôlable en solo. Pas nul ni bon, on se demande un peu le pourquoi de son projet, mis à part flatter son ego ?

Trêve de méchanceté, c’est sympa quand il refait du Slipknot ou Stone Sour, un peu de façon approximative et… Il parle pas mal de sa femme, de sa dépression et du meilleur public qu’il n’a jamais vu (nous).


QUEENS OF THE STONE AGE, Mainstage 1 - 19:25 -> 20:40

* Ma première fois avec QOTSA fut enthousiasmante et exactement comme je l’attendais. Je m’en fiche bien de savoir si Josh était alcoolisé ou hautain ou que certains jugent sa présence inappropriée. Le groupe a, pour moi, réussi sa prestation.

Des titres forts, bien exécutés, pas de bla bla ni de remplissages et des musiciens qui m’ont semblé heureux d’être là, c’est pour moi la réussite de la prog « tête d’affiche » de ce 4e jour de MS.


THE OFFSPRING, Mainstage 2 - 20:45 -> 21:55

* Madeleine de Proust pour Quadra, Offspring a assuré le show avec ses tubes, ses blagues et un peu trop de parlotte, mais un concert bien sympa teinté de nostalgie.


FOO FIGHTERS, Mainstage 1 - 22:00 -> 00:00

* Les Foo Fighters représentaient, cette année, un point de crispation et le symbole d’une affiche s’ouvrant vers le grand public.

Personnellement, je suis plutôt client du groupe et de son frontman, pour lequel j’ai la plus grande estime.

J’attendais donc ce concert avec impatience, j’ai visionné le live à Wembley de 2008 un certain nombre de fois et j’étais prêt à me prendre mon shoot de rock n roll burné.
À la place, j’ai eu 2h00 d’un show millimétré sans grande spontanéité ni surprise mené par un Dave Grohl très professionnel mais peu avenant.

Parfois la déception est à la hauteur des attentes, j’en avais de trop. Je suis content tout de même, car le concert m’a amené son lot de tubes et que le groupe est bien cool à voir, mais il m’a manqué un petit côté authentique, j’ai sans doute une idée fausse des FOO Fighters de 2024.

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas le groupe adéquat pour clôturer un Hellfest.


Pour conclure, une étrange édition où l’on sent que notre amour pour le HF s’étiole, évolue, change tout simplement.

Une fin en eau de boudin, sans fête, ni remerciements, ni au revoir, simplement un affichage sur les écrans géants rappelant que les places pour 2025 seront disponibles la semaine prochaine (un peu maladroit, ça, les gars).

Ce festival est très apprécié, nous nous sentons incroyablement bien, nous souhaitons que notre amour soit aussi fort que le premier jour et nous le défendons avec acharnement contre les nombreux détracteurs, mais parfois, tu ne nous facilites pas la tâche Hellfest.

Allez, on a quand même hâte de se retrouver en 2025.