CHRONIQUES CONCERTS

Hier, mercredi 3 juillet 2024, c'était l'enfer du rock 'n' roll au Rock n'Eat de Lyon avec la venue explosive de NASHVILLE PUSSY. Nos amis bressans de BLOODY FLOW avaient déjà bien chauffé notre club préféré, rempli à ras bord, autrement dit sold-out, avec leur stoner rock à toute épreuve.

Dès 19 heures, les sous-sols du quai Arloing se sont progressivement remplis et dès 20h30, le trio de stoner rock BLOODY FLOW, venant de l'Ain voisin, a envoyé le son. Un son lourd et graisseux avec une basse qui raclait le plancher, une batterie plombée et un guitariste/chanteur aux vocaux profonds et éraillés. Le groupe a bénéficié ce soir d'un public conséquent qui a visiblement apprécié la prestation des musiciens de Bourg-en-Bresse. Nous avons profité en live de titres de leur premier album éponyme, en vente ce soir en format CD et vinyle, avec aussi un super merch'. Bref, les musiciens de Bloody Flow ont fait le « job » ce soir en ouverture de Nashville Pussy, combo qu'ils ont qualifié de « meilleur groupe de rock 'n' roll au monde » ! Merci donc à Bloody Flow, on aime ce que vous faites, good luck !

Ensuite, après quelques réglages de dernière minute devant un public impatient d'en découdre (nous étions déjà écrasés contre la scène par des mouvements de foule avec des gobelets lancés sur scène), NASHVILLE PUSSY a démarré à fond les manettes (je n'ai pas dit les canettes !) avec leur titre « Pussy Not a Dirty Word », ça on le savait déjà ! Puis la tension est montée d'un cran avec le fameux « Come On Come On ». Inutile de vous faire un dessin, ça volait de partout et pour faire des photos, il fallait s'accrocher avec l'appareil en bout de bras, aargh ! Bref, la devise « sex, drugs and rock 'n' roll » a été appliquée ce soir avec la bande à Blaine Cartwright et Ruyter Suys, qui pratiquent depuis des lustres jusqu'à plus soif (sic) un hard rock pur et dur customisé de metal et teinté de psychobilly. Dans la chaleur, la sueur et les dérapages incontrôlés sur un sol inondé de boissons houblonnées, nous avons pris notre dose de rock et dégusté dans tous les sens du terme le binaire en folie diffusé par ceux d'Atlanta, en Géorgie.

Enfin, pour nous achever, un rappel en forme de final charismatique et endiablé nous a fait « chanter » sur « Why Why Why » et « Go Mother Fucker Go ». Nous avons donc été « lessivés » par cette prestation torride mais contents, amen !

Merci aux deux formations qui ont ravagé notre Rock n'Eat, et un grand merci au Rock n'Eat pour l'organisation de concerts au top niveau et son "a propos"!