MARILYN BURNS - Lyon Avec : MARILYN BURNS, BLOODY MARY, STICKY SOCKS, Kernel Panic |
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Date du concert : 13-09-2008 | |
Lieu : Lyon's Hall - [ 69 ] | |
Affluence : 80 | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 17 septembre 2008 , réalisée par Black.Roger - Photographe : Black Roger | |
Pavillon 666 est convié ce Samedi 13 Septembre à une soirée plutôt Rock n' Roll dans tous les sens du terme. A l'affiche 4 groupes naviguant sur les flots d'un certain rock alternatif, mais pas seulement. Le Lyon's Hall va accueillir un public semblant acquit à cette cause, et tout est en place et bien organisé par les membres du groupe Bloody Mary, lorsque ce même public investit les lieux vers 20 heures 30.
C'est à KERNEL PANIC que revient l'honneur d'ouvrir cette soirée avec son rock électronique et expérimental. Devant nous voici trois musiciens qui sont accompagnés par une boite à rythme. Quelques samples font leur apparition sur des compos influencées par du rock déjanté et de la noise. La chanteuse possède un chant plutôt parlé en limite d'un certain punk. Leur set, assez court et statique au demeurant, n'a pas l'air de passionner l'assistance qui semble-t-il attend quelque chose de plus "accrocheur" en la matière. L'accroche va venir peu de temps après sous la forme d'un hard-rock véloce et musclé offert par STICKY SOCKS, combo enflammé de Lyon. Alors ici, on ne transige pas, les titres balancés sont plus énergiques les uns que les autres. Sur scène la chanteuse/frontwowan est déchaînée avec sa voix puissante limite core qui colle parfaitement au style. Style qui naturellement est influencé par, entre autres, AC/DC, Nashville Pussy et autre plus actuel, Black Stone Cherry. Le guitariste maintient la sauce à un niveau élevé avec ses riffs tranchants, soutenus par une rythmique au top. Tout le monde est bien réveillé cette fois-ci et on tape du pied obligatoirement. Voici donc une petite découverte dans le petit monde local du rock musclé, à encourager fortement. On change un peu de registre avec les locaux de BLOODY MARY qui sont présentés comme les instigateurs d'un certain rock acidulé, coloré et sombre en même temps, avec un clin d'oeil au grunge par moments. Bloody Mary en fait des tonnes avec sa chanteuse au look quelque peu décadent et provocant qui ne laisse personne de marbre. Elle délire, s'énerve et s'adoucit par moments sur une musique aux accents noise en majorité Bloody Mary nous fait profiter de ses états d'âmes avec des évolutions scéniques qui ne laissent personne insensible dans l'assistance. Leur pink-rock-noisy tient bien la route avec un guitariste en recherche de sons et un bassiste qui joue vraiment en appuyant une batterie souvent mise en avant et qui vous travaille au corps. Mais ce soir Bloody Mary va décéder, et le guitariste fou de rage va casser sa guitare sur scène et nous envoyer les morceaux. Rassurez-vous, tour rentre dans l'ordre pour nous présenter un rappel largement réclamé. Show particulièrement déconcertant, mais innovant ! Nous quittons un peu les sursauts d'un rock chaotique avec MARILYN BURNS de Grenoble, dont la démarche se situe entre post-hardcore, rock n' roll et métal. Les membres de la famille Burns nous envoient une musique assez violente, avec un chant hurlé et autres gémissements torturés. Les accalmies sur fond d'aventures guitaristique, précèdent les déchaînements soudains de la rythmique, énorme avec notamment un bassiste qui joue aux doigts. A ce moment la le frontman est possédé comme dans une bourrasque bien hardcore. Et puis on repart sur un peu de binaire pour un côté rock salvateur et bienvenu. Pour ma part, le régime offert ce soir avec en plus une certaine lourdeur métallique, me convient parfaitement. Vu l'heure tardive, la salle s'est bien vidée lorsque résonnent les derniers accords des Grenoblois. Excellente prestation pour ce soir, encore une découverte qui se fait jour. En conclusion, on pourra dire qu'il y a bien une certaine scène régionale rock qui expérimente avec une certaine réussite, alors remercions les membres de Bloody Mary pour nous avoir offert l'occasion de l'apprécier. no images were found |
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