JUDAS PRIEST Avec : Judas Priest, Disconnected |
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Date du concert : 27-01-2019 | |
Lieu : Zénith - Paris [ 75 ] | |
Affluence : NC | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 02 février 2019 , réalisée par inglewood - Photographe : inglewood photographie | |
On a tous sa madeleine de Proust, cet événement qui fait ressurgir un souvenir plaisant à la mémoire. Si ces moments sont délectables, peuvent-ils nous aveugler totalement sur la réalité des événements ?
Je dois bien vous avouer que je me suis posé la question à la sortie de ce concert de Judas Priest, ce dimanche 27 janvier au Zénith de Paris. Avant cela, parlons de la première partie et du groupe Disconnected qui en avait la charge. Déjà conquis par leur premier album « White Collosus » sortie l’année dernière, j’avais hâte de voir le colosse se défendre dans l’arène du Zénith. La tâche s’annonçait compliquée tant le fossé avec la tête d’affiche semblait profond. En effet, les Français de Disconnected dispenses un métal moderne, technique (sans être chiant) mélodique et puissant terriblement rafraîchissant. Bref, a priori, pas trop la came du fan du Priest. Disposant d’un peu moins d’une demi-heure, le quintet n’a pu s’exprimer qu’avec cinq morceaux. Un peu perdu sur la grande scène quasiment intégralement bâchée afin de cacher les imposants décors de la tête d’affiche, le groupe a compensé par une bourrasque d’énergie communicative. Ne laissant pas de temps mort, Disconnected a su, au travers d’une set-list intelligente, inviter le public dans son univers. Les premiers rangs ont immédiatement réagi positivement. Une prestation d’excellente facture pour un groupe en devenir et dont on devrait entendre parler. Malgré mon grand âge, je n’avais jamais vu Judas Priest sur scène. C’est un groupe dont je connais quelques albums, dont l’excellent « Firepower », un groupe qui fait partie du paysage mais qui était déjà « du passé » pour moi quand je me suis intéressé au métal et ça ne date pas d’hier. J’étais donc tout impatient de voir des légendes m’en mettre plein la tronche, de succomber aux joies des envolés de flying V, de faire résonner la voix de castra sur des lyrics déchaînes… Et bien oui !! tout était là, des décors jaunes-orange bien kitsch, des projections en images de synthèse reprenant les logos des albums (bien kitsch), des costumes de scènes cuirs/clous, la Harley, la cravache, du « painkiller » et du « breaking the law » ! Le fan de base fut aux anges et se fit entendre et voir, en témoignent les pogos et les chœurs sur TOUS les titres. Les titres, que des classiques, furent exécutés de manière irréprochable, Rob Halford sillonnent la scène de droite à gauche, atteint toutes les notes et les deux guitaristes, Richie Faulkner et Andy Sneap tricotent magistralement. Une superbe comédie musicale Heavy Metal. Quoi ?! Eh oui, c’est là que le bât blesse à mon sens, le groupe semble en pilotage automatique, zéro spontanéité et zéro communication avec son public. Il n’y a que Halford et Faulkner qui soient en avant, les trois autres restes en retrait tels des musiciens de session, du coup, visuellement on s’ennuie un peu. Quant à la mise en scène, si le côté kitsch amuse au début, il devient un peu fade et donne cette désagréable impression cheap. Quelque effet pyrotechnique aurait ravivé cette mise en scène ! Peut -être avais-je trop d’attentes ? Quoi qu’il en soit, ce fut un bon spectacle et j’en suis sorti globalement satisfait tout comme la grande majorité du public présent, il suffisait d’écouter les commentaires et de voir les mines ravies dans les couloirs du Zénith. Merci à Olivier Garnier pour l'invitation accordée à Pavillon666. La Set List : Firepower Running Wild Grinder Sinner The Ripper Lightning Strike Desert Plains No Surrender Turbo Lover Killing Machine The Green Manalishi (With the Two Prong Crown) Night Comes Down Guardians Rising From Ruins Freewheel Burning You've Got Another Thing Comin' Hell Bent for Leather Painkiller Rappel: The Hellion Electric Eye Metal Gods Breaking the Law Living After Midnight |
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