VOLBEAT Avec : Fangclub, Volbeat |
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Date du concert : 19-06-2018 | |
Lieu : La Belle Électrique - Grenoble [ 38 ] | |
Affluence : NC | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 20 juin 2018 , réalisée par Chart - Photographe : Chart | |
L'été est quasiment là et son lot de festivals avec. A l'heure où tout le monde en France se tourne vers le DOWNLOAD et le HELLFEST, certains continuent d'éplucher la programmation des salles pour y trouver quelques pépites. Et c'est du côté de Grenoble qu'il fallait se tourner ce mardi pour y dénicher un groupe plutôt rare dans notre région, VOLBEAT. Les danois sont de passage à la Belle Électrique, coincés entre les deux plus gros festivals de metal en France. Il est plutôt agréable de constater que malgré le choix de cette date particulière, le public était présent et nombreux ce soir.
On commence la soirée par un trio irlandais venu tout droit de Dublin, FANGCLUB. Peut-être que comme moi vous n'aviez jamais entendu parler de ce groupe. Le combo est encore assez jeune avec ses 5 années d'existence mais connaît actuellement une monté de notoriété importante. Il y a certes une major derrière eux pour les soutenir mais pas que. Il y a en effet dans ce trio une sorte de résurrection du grunge dans ses plus belles heures. C'en est même perturbant tant Steven KING le chanteur/guitariste rappelle Kurt COBAIN de NIRVANA. C'est encore plus étrange quand on pense que NIRVANA avait donné l'un de ses ultimes concerts dans cette même ville. L'âme de COBAIN plane dans la salle durant cet set. FANGCLUB est prometteur, cela se ressent fortement. Les riffs sont simples, efficaces et transpirent de cet esprit grunge aux meilleurs heures d'un SOUNDGARDEN et d'un PEARL JAM. Le groupe termine naturellement, comme si c'était un de leur morceau, son set par une reprise de « Heart-Shaped Box » de NIRVANA. Et comme il n'existe pas de hasard, Steven KING boucle le morceau avec une corde cassée. Une très belle découverte que ce groupe. Je vous les recommande vivement, au moins en concert. VOLBEAT nous arrive tout droit du DOWNLOAD et d'une série de festivals entrecoupés de concerts dans des salles comme celle-ci. VOLBEAT fait parti des groupes qui ont la côte. On les a vus aux côtés des plus grands tels que METALLICA. Mais cela se justifie facilement. Les musiciens sont excellents. Les morceaux et les riffs sont variés à souhait. On oscille entre différents styles qui se complètent très bien mais rarement mariés à ce point, le metal bien entendu mais surtout le rockabilly. VOLBEAT est plutôt exceptionnel dans son style. Les danois défendent actuellement leur dernier album en date, « Seal The Deal & Let's Boogie » sorti en 2016. Avec le temps, l'énergie est peut-être un peu redescendue au profit d'une mélodie plus présente mais cela donne un concert beaucoup plus contrasté. Le quatuor arrive sur scène avec un extrait de son dernier album, « The Devil's Bleeding Crown » avant de se lancer dans un medley « Heaven Nor Hell / A Warrior's Call / I Only Want To Be With You ». Habituellement les groupes se livrent à ce genre d'exercice en fin de set rarement en ouverture. Mais cela a l'avantage de mettre tout le monde dans le bain avec un condensé très efficace. On peut aussi ouvrir le débat sur le fait que VOLBEAT aurait pu les jouer tous les trois en entier mais cela aurait fait sauter des titres plus récents. On comprend donc aisément la démarche. On profite de titres tels que « Lola Montez » ou « 16 Dollars » avant de se laisser embarquer dans un medley cette fois consacré à ANTHRAX en ouverture de « Sad Man's Tongue » aux très forts accents de Elvis PRESLEY mais en nettement plus punk/rock. Cela ouvre le champ à des titres plus orientés vers la country tels que « Lonesome Rider », « Goodbye Forever » ou « Seal The Deal » et « Let It Burn ». Mais le metal n'est jamais loin avec cet hommage à SLAYER en forme de « Slaytan /Dead But Rising». L'effet est probant et c'est bien là tout ce qui caractérise ce groupe. On oscille entre le bon vieux thrash et le rock encore plus ancien avec une grande efficacité. On se laisse porter doucement jusqu'au rappel pour lequel le groupe revient avec une belle série de titres, « Black Rose », « Fallen » et enfin pour terminer « Still Counting » durant lequel les enfants présents sont priés de rejoindre le groupe sur scène. Je comprends tout à fait l'intérêt des festivals pour certains mais je le répète encore une fois, rien ne vaudra jamais la proximité des salles à dimension humaine. La Belle Électrique est la salle parfaite, très bien agencée, belle et à l'acoustique impeccable. Il est bon de revenir dans ce lieu et bon d'y retrouver des groupes de cette qualité. |
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