CHRONIQUES CONCERTS

Cette soirée du 6 mai au Trabendo s’annonce riche en gros rock’n roll américain façon année 80/90.
En première partie de soirée, nous avons nos amis Allemands de The New Roses, qui ressemblent plus à des américains pure souche qu’à des européens qui font du rock. Le concert était annoncé à 19h45 avec des ouvertures de portes à 19h, je m’étais donc dit que j’aurais le temps de bien me placer… Mais il n’en est rien, la production à ouvert les portes à 19h10 et la queue n’était pas très fluide. En plus le concert à commencé très en avance, car il a été avancé de 20 minutes. J’ai donc loupé les 3/4 premières chansons mais que j’ai pu entendre dans la queue aux abords du Trabendo. Le groupe à commencé le show par « Every Wildheart », un morceau avec un riff bien rock et un refrain plutôt sympa. Je vous invite à regarder le clip qui à été tourné au Hellfest l’an dernier. Les morceaux ne sont pas très originaux mais « we don’t care » nous sommes venu passer un bon moment avec de la bonne musique et un verre de bière à la main.

Le public, qui est principalement composé de personnes qui ont grandi avec le bon hard rock des années 80, est prêt pour la tête d’affiche du show. Arrivés avec 30 minutes d’avance, les américains (les vrais) de Dead Daisies commencent leur concert.
Dead Daisies, est une formation que l’on peut appeler super-groupe. On y trouve au chant John Corabi (Mötley Crüe, The Scream), Marco Mendoza (Whitesnake, Thin Lizzy) à la basse, Doug Aldrich (Whitesnake, Dio, Bad Moon Rising) le guitariste soliste et à la guitare rythmique David Lowy (Red Phoenix, Mink, et le petit nouveau (bourré d’énergie derrière sa batterie), Deen Castronovo (Ozzy Osbourne, Steve Vai, Journey). Ca c’est la formation d’aujourd’hui. Il y a eu pleins de passages dans ce groupe, comme pas moins de 3 Guns (Richard Fortus, Dizzy Reed, et Frank Ferrer), 1 Rolling Stones (Darryl Jones) pour ne citer que les plus grands.
Le concert commence par « Resurrected », le premier morceau de leur nouvel album sorti en 2018, un bon morceau bien hard rock (limite métal) qui permet au public dès le début, de mettre de l’ambiance. Doug Aldrich nous offre un solo endiablé dès le début. Les Dead Daisies annoncent la couleur. Les morceaux s’enchaînent plutôt bien avec « Make Some Noise » tiré de leur précédent opus. « Mexico » s’ajoute à la setlist, un très bon morceau qui nous rappelle les débuts de Dead Daisies avec notamment Richard Fortus et Dizzy Reed. Le solo de clavier de ce dernier manque un peu avec cette formation plus réduite. Le morceau n’en reste pas moins très bon et très festif (le groupe nous invite à faire la fête au Mexique).
Le reste du concert passe un peu moins bien car je suis assez agacé par toute ces personnes qui passent leurs temps à prendre des photos sur leurs smartphones et qui nous empêchent donc de voir le concert.
La setlist est quand même bien, nous avons même le droit à pas moins de 3 reprises:
-Bitch des Rolling Stones
-Midgnith Moses de The Sensational Alex Harvey Band
-Helter Skelter des Beatles (qui clôture le show).

Petite chose unique à la date française, lors de la présentation des musiciens, ils nous jouent quelques notes de grands morceaux du rock (Rock n Roll All Nite, Highway To Hell, The Boys are Back in town, Smoke on the Water et Heaven and Hell).

2h de show plus tard je suis ressorti plutôt content de ce concert, j’ai passé une bon moment malgrès quelques petites lenteurs durant le concert. Mais globalement les Dead Daisies nous on offert un très bon concert de rock.