TRIGGERFINGER Avec : Intergalatic lovers, triggerfinger |
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Date du concert : 25-11-2017 | |
Lieu : L'Elysée Montmartre - Paris [ 75 ] | |
Affluence : | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 27 novembre 2017 , réalisée par KnFR - Photographe : | |
Samedi 25 Novembre 2017, c’est dans un Elysée Montmartre bondé, que la Belgique était à l’honneur, tout d’abord avec « Intergalatic Lovers » un jeune groupe de pop/rock indie flamand, et enfin les poids lourds de ‘Triggerfinger’ (venant d’Anvers) le stoner-rock par excellence.
La première partie les « Intergalatic Lovers » montent sur les planches vers 19h30, pour un set d’une trentaine de minutes, le temps d’interpréter 9 chansons. Ce groupe a déjà 3 albums à son actif depuis 2011 : ‘Greetings & Salutations’, ‘Little Heavy Burdens’ (2014), ‘Exhale’ (2017). Il est composé de ‘Lara Chedraoui’ au Chant, ‘Maarten Huygens’ & ‘Philipp Weies’ aux guitares, ‘Raf De Mey’ à la basse, et enfin ‘Brendan Corbey’ derrière la batterie. Ce groupe encore très peu connus en France (beaucoup de mes voisins dans la salle, ne connaissent même pas leur nom), est quand même parvenu au fil du set, à séduire son auditoire, (selon moi) grâce surtout au travail de sa chanteuse Lara, qui possède une voix presque envoûtante & captivante, et qui se déhanche souvent au rythme de sa musique. Elle fait son show en parfaite synchro avec la musique, parfois elle esquisse quelques pas de danse, elle sait se mouvoir une scène, captiver l’attention de son public, par des jolies regards, et tout autour d’elle, ses 4 musiciens s’activent en étant musicalement très carrés. Vu qu’ils ont été longuement applaudis à la fin de leur concert, je pense que ce groupe a réussi son opération de séduction auprès du public parisien. Set-List : Fears, Give it up, Talk Talk, Let Go, Geat Evader, Howl, Delay, Between the lines, River. 20h30, heureusement que l’Élysée Montmartre à été reconstruit, car la basse de Mr Paul a fait trembler les fondations & les murs de l’édifice… surtout quand il sortait sa Rickenbacker (difficile de ne pas avoir une pensée pour Lemmy). Après tout le Stoner Rock ce caractérise par un chant mélodieux, des rythmiques simples et répétitives et une basse lourde, TRÈS lourde, Mr Paul n’a pas dérogé à la règle. Configuration scénique atypique, quasiment les 4 musikos de front avec un immense backdrop aux couleurs du groupe (l’arrière plan a aussi son importance). Pour une fois la batterie n’était pas relayé au fin fond de la scène… mais quasiment au premier plan, avec simplement un corridor/passage devant pour permettre aux musiciens de circuler le long de la scène. Triggerfinger, c’est certes à la base un trio de musiciens : Ruben Block à la guitare & chant, Paul Van Bruystegem à la basse, et Mario Goossens à la batterie, mais hier soir nous avons eu droit à la présence de Geoffrey Burton comme second guitariste, clavier, et maraca (Geoffrey ayant joué avec Arno et Bashung…) Le trio, déboule sur scène toujours très bien habillé avec des costumes tirés à 4 épingles, Ruben dans un costume très vintage & kitsch, mais qu’il porte très bien, Mr Paul l’imposante armoire à glace à grosses pognes, tout de noir vêtu, qui lui confère un coté très austère, très dur, mais c’est sans compter sur sa gentillesse qui se lit sur son visage. Et enfin le joyeux luron de la bande Mario qui ne rate jamais une occasion de faire le clown derrière ou sur sa batterie. Et c’est parti pour 1h45 de stoner-rock, ce soir leur dernier album « Colossus » est à l’honneur, puisque c’est 6 chansons qui seront jouées (Wollensack Walk, Upstairs Box, Flesh Tight, Bring me back a Live Wild One, Colossus, Afterglow). « Wollensack Walk » en guise d’intro, et c’est pied au plancher, qu’ils attaquent sur « Upstairs Box ». Ruben à gauche de la scène est un virtuose de la 6 cordes, il va même jusqu'à essayer de plier le manche de sa gratte pour obtenir un effet sonore, avec sa sangle à paillettes il brille de milles feux, et se dandine sur scène, en multipliant les postures, mais toujours avec classe, un gentlemen rocker, pendant que Mario assassine -parfois- sa batterie à grand coups de boule dans les cymbales (véridique) et que le colossal Mr Paul fait vrombir les enceintes, les retours, les murs avec ses monstrueuses lignes de basse, tellement elles sont puissantes. A l’extrême droite de la scène, c’est presque un Geoffrey légèrement en retrait que l’on retrouve. Les titres s’enchainent à vitesse grand V sans temps mort (tout juste le temps à Ruben de dire « Bonsoir Paris », perso je n’aime pas trop la parlotte, je trouve que ca casse l’ambiance), juste après « Bring me back a Live Wild One », Mario nous fait un magistral solo de batterie, pendant lequel il ne peux s’empêcher les pitreries (c’est presque un pléonasme, c’est Mario), solo de batterie qui finira en apothéose puisque Ruben (à gauche) et Mr Paul (à droite) viendront lui prêter main fortes aux percussions… 3 batteurs sur scène, c’était vraiment magique. Apres 90 minutes c’est déjà l’heure des rappels, et c’est avec Afterglow qu’ils se lanceront dans cette dernière ligne droite. Triggerfinger aimant particulièrement faire des covers, nous aurons droit à une version de « Man Down » (Rihanna), et pour finir en beauté quoi de mieux qu’un titre de l’iguane, enfin « Funtime » de Iggy Pop ? Je ne vais émettre qu’un seul bémol, que Ruben et Mr Paul, n’aient pas d’avantage arpenté la scène, peux être à cause de leurs retours qui étaient de part et d’autre de la scène ? Wollensack Walk (album : Colossus) Upstairs Box (album : Colossus) And There she was, Lying in Wait (album : By Absence of the Sun) First Taste (album : What Grabs Ya ?) By Absence of the sun (album : By Absence of the Sun) Flesh Tight (album : Colossus) Perfect Match (album : By Absence of the Sun) My baby’s got a gun (album : All This Dancin’ Around) Black Panic (album : By Absence of the Sun) Bring me back a Live Wild One (album : Colossus) All This Dancing around (album : All This Dancin’ Around) Colossus (album : Colossus) --- Afterglow (album : Colossus) Man Down (cover Rihanna) Funtime (cover Iggy pop) Merci à Sabrina de chez VeryShow pour l’accréditation accordée à Pavillon666 |
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