TRUST
Avec : Trust
  Date du concert : 10-11-2017
  Lieu : Elysée Montmartre - Paris [ 75 ]
  Affluence : NC
  Contact organisateur :
 
 
 
  Chronique : 18 novembre 2017 , réalisée par Alexribasphoto - Photographe : Alexribasphoto http://www.alexribasphoto.com
   
Pas besoin de présenter Trust, l’un des plus célèbres groupe de hard rock français depuis maintenant quatre décennies. Le groupe a côtoyé les plus grand groupes de hard rock/métal des années 70/80, notamment AC/DC et son (tristement) célèbre chanteur Bon Scott, avec qui Bernie buvait souvent des verres dans la banlieue londonienne. Trust lui dédie une chanson, « Ton dernier Acte », un blues avec des airs de AC/DC. En 1982, ils vont même échanger leur batteur (Niko McBrain) avec celui de Iron Maiden (Clive Burr).
Le groupe se sépare un première fois en 1985, puis vont se reformer et se séparer plusieurs fois. Mais aujourd’hui, ils sont de nouveau réunis afin de fêter leurs quarante ans de carrière avec la tournée « Rage Tour » et un album qui serait déjà en boite et qui devrait sortir depuis 2018.

Les membres actuel sont:
- Bernie Bonvoisin au chant et co-fondateur du groupe
- Norbert « Nono » Krief à guitariste solo et co-fondateur du groupe
- David Jacob à la basse
- Ismalia Diop à la guitare rythmique (précédemment à la basse mais à pris la guitare depuis le début de la tournée Rage Tour)
- Christian Dupuy à la batterie

Le concert commence par un nouveau titre « L’archange » avec un riff qui fonctionne bien comme intro de concert. Suivi par « Marche ou crève » qui à été retravaillé par rapport à la version studio, ce qui permet lui donne une nouvelle vie. Les morceaux s’enchainent plutôt bien, avec une bonne énergie sur scène et dans le public. Sur le très bon morceau « Le temps efface tout », on peut remarquer un doigt tendu bien haut par Bernie pendant qu’il prononce la phrase « le FN qui gagne ». Dans la version originale, la phrase exacte est « la gangrène qui gagne » … après ça on est certains des convictions politique de Bernie.

Après « Déjà servi », Bernie nous présente un nouveau morceau, « Démocrassie » (il précise même l’orthographe pour montrer le jeu de mot). Il nous indique que le groupe avait envi de faire un boogie, et nous invite même à sauter pendant le morceau (apparemment un rituel fait par le public lors de chaque concert).
Le morceau est composé d’un riff très accrocheur, on remarquera la grosse influence (plagiat ?) du riff de « Bad Boy Boogie » de AC/DC. Le morceau n’en est pas moins très bon, et un signe un retour aux sources de la part de Trust.

Juste avant le rappel nous avons le droit à « l’Elite », je dis « avons le droit » car j’ai entendu dans la foule que le groupe n’avait joué ce morceau que deux fois durant leur semaine de concerts parisien. Ca aurait été dommage de louper ce morceau avec le public (qui pour la majorité à vieilli en même temps que Trust) qui va pogoter et lever du poing pendant le morceau.

Pour le rappel, trois très bons morceaux du début de Trust dont bien sûr un « Antisocial » (qui n’a pas pris une ride) qui commence par une assistance survoltée qui chante en choeur « Oh Oh ». David Jacob, le bassiste, va essayer de nous faire crier encore plus fort en disant que le public chantait mieux au concert de Metallica (référence au concert parisien de Metallica qui avait repris Antisocial).

Après 1h30 de concert, tout le monde sembleee très satisfait de l’énième retour de Trust. J’aurai quand même quelques bémols à noter. Je ne parlerai pas de l’accoutrement à la limite du ridicule de Bernie (bob et chemise à fleur), je parlerai surtout de sa prestation. Il à passé la plupart du temps à regarder ses fiches, mêmes sur les morceaux les plus vieux et connus de Trust. Au bout de 40 ans de carrière, Bernie n’arrive toujours pas à retenir les textes qu’il écrit lui même ? C’est bien triste… Autre point négatif que j’ai retenu, la présence du guitariste rythmique. Très effacé (1 ou 2 sourire dans la soirée) et très très statique. J’ai bien cru que j’allais devoir me déplacer dans la fosse pour aller faire des photos de lui.

Les deux personnes qui ont retenu plus mon attention que les autres, ce sont Nono, par son jeu de guitare et sa technicité et le jeune batteur (21 ans) qui assure vraiment bien derrière sa batterie (Iron Maiden pourrait le prendre aussi, après avoir pris Nico McBrain).

Merci à Sabrina de Verygroup pour l'accréditation accordée à Pavillon666.