GUNS N' ROSES Avec : Guns n' Roses, Biffy Cliro, Tyler Bryant & the Shakedown |
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Date du concert : 07-07-2017 | |
Lieu : Stade de France - Paris [ 75 ] | |
Affluence : NC | |
Contact organisateur : | |
Chronique : 13 juillet 2017 , réalisée par inglewood - Photographe : inglewood photographie | |
Il est à peu près midi, ce vendredi 7 juillet 2017 quand, à peine rentré du travail je consulte mes mails et constate que, à 11h30 précise j’ai reçu un message de Livenation m’apprenant que mon accréditation pour assister à l’événement rock de cet été m’était accordée.
L’unique concert français de 2017 du grand retour sur scène des Guns n’ Roses ! Pas le temps de niaiser, je ne retourne pas au taff cet après-midi, je décolle et en route pour le stade de France, 180 bornes, embouteillages parisiens, queue pour le parking, trouver une place, sortir, trouver son siège, 10€ la bière et … on y est et … c’est … génial !! Je vais, de suite, évacuer les polémiques de jaloux/aigris/rageux etc… Mon grand âge fait que j’ai vécu la naissance des Guns n’ Roses, que j’étais présent en 92 à l’hippodrome de Vincennes, que j’étais également là en 93 à Bercy, cela ne me donne évidemment pas une caution ou un droit de juger ce qui est authentique de ce qui ne l’est pas, mais ça me permet au moins de dire que ce que j’ai vu en ce mois de juillet 2017 n’est pas bien éloigné de ce que j’ai vu dans les années 90. Amis en colère, amis qui souhaitent que l’on dise que ce concert était nul, que les mecs ne font pas le taff, que le chanteur n'a plus de voix … passez votre chemin, éteignez votre PC, passez à autre chose car, ce 7 juillet 2017, les Guns n’ Roses ont réussi le pari de donner un énorme spectacle. Un show grandiose et rock n’ roll, une messe furieuse qui a ravi un public venu en masse pour prendre un pied pas possible. Arrivé en retard, j'ai pratiquement rien vu de Tyler Bryant & the Shakedown, j'ai par contre assisté au set de Biffy Cliro, groupe que j'apprécie beaucoup, pour la seconde fois, la première étant lors du Download 2016. Trop grand, pas aidé par le son, le groupe m'a semblé bien petit et perdu, les Écossais ont eu bien du mal à se faire remarquer et ont laissé, même si ce n'est pas vraiment de leur faute, une bonne impression. Il faut vraiment que je voie ce groupe dans une petite salle où ils donneront une meilleure prestation. 20h00 : « They came from Hollywood : GUNS N' ROOOOSSEEEEESS !! » C'est parti pour presque 3h30 d'un show impeccable, une enfilade de tubes que tout un stade (à 80% plein environ) a repris en cœur. Des moments inoubliables pour les plus jeunes, bien conscients de vivre quelque chose d'unique, des moments émouvants pour les plus anciens qui ont revécu leur adolescence. Dois-je vraiment vous faire des commentaires sur chacun des titres ? Non, je ne pense pas. Sachez que l'on a eu tout ce qu'un fan des Guns voulait voir. Axl en diva qui a changé mille fois de tenue, Duff, classe et brillant et … Slash, évidemment mi homme-mi dieu a survolé ce concert. Enormissime, charismatique inspiré il pétait le feu comme rarement. Les grands moments furent sur le solo de November Rain, le duo Fortus/Slash sur Wish You Were Here (Pink Floyd) et la reprise de Black Hole Sun ou j'ai bien failli verser ma petite larme (peu être pas failli...). J'en passe, pensez, 3h20 de show la set list est d’ailleurs ci-dessous. Un show plus qu'un concert, bien écrit et maîtrisé ne laissant pas de place à l'improvisation ou à l'amateurisme, comme dans les années 90. Guns n' Roses est un groupe et aussi une énorme entreprise qui sait travailler et donner à son public ce qu'il attend. Comprenez-moi bien, j'ai adoré mais parce que j'ai revécu des souvenirs anciens que je pensais impossibles à revivre, c'est déjà fabuleux. Je n'ai pas vécu mon meilleur concert de rock mais un grand concert de rock. Le groupe le plus dangereux du monde, parti de la rue pour exploser les sommets, des génies de la musique, des écorchés vifs, portant à eux seuls (depuis le départ de Lemmy) le flambeau du rock n'roll old school. Nul doute que cette chaude soirée de juillet 2017 restera longtemps dans les têtes de tous les spectateurs présents comme me reste encore en tête celle de juin 92, 25 ans après. J'en fais trop sur ce show, peut-être... et alors ? N'est-ce donc pas de ça dont il s'agit, d'un plaisir simple et intense, d'une joie pure, c'est ça le rock n' roll, les concerts, la communion autour d'un groupe. So what ! Merci les Guns de ne pas avoir été cons et de nous donner cette tournée. Merci à LiveNation pour avoir donné à Pavillon666 un accès au SDF et merci aux 10e de milliers de copains avec qui j'ai chanté sur les tubes de ces sales gosses d'Hollywood. Set-list : Looney Tunes The Equalizer (Harry Gregson-Williams song) It's So Easy Mr. Brownstone Chinese Democracy Welcome to the Jungle Double Talkin' Jive (Stopped. Axl asks the crowd… more ) Better Estranged Live and Let Die Rocket Queen You Could Be Mine New Rose (The Damned cover) (with "You Can't Put Your Arms… more ) This I Love Civil War (with "Voodoo Child" outro) Yesterdays Coma (with band introductions) Slash Guitar Solo (Incl. Johnny B. Goode) Speak Softly Love (Love Theme From The Godfather) (Nino Rota cover) Sweet Child O' Mine My Michelle Wish You Were Here (Pink Floyd cover) (Slash & Richard Fortus guitar duet) November Rain (with "Layla" piano exit intro with Axl Rose playing grand piano) Black Hole Sun (Soundgarden cover) Knockin' on Heaven's Door (Bob Dylan cover) Nightrain Rappel : Sorry Patience Whole Lotta Rosie (AC/DC cover) Don't Cry The Seeker (The Who cover) Paradise City Song played from tape : You Know My Name (Chris Cornell song) |
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